Amsterdam

capitale des Pays-Bas
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 juin 2013 à 23:07 et modifiée en dernier par Crom1 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Amsterdam est la capitale des Pays-Bas (bien que le siège du gouvernement se trouve à La Haye) et la plus grande ville de la province de Hollande-Septentrionale et des Pays-Bas. Le travailliste Eberhard van der Laan en est le bourgmestre (maire) depuis 2010.

Amsterdam
Blason de Amsterdam
Armoiries.
Drapeau de Amsterdam
Drapeau.
Amsterdam
Administration
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Province Hollande-Septentrionale
Maire Eberhard van der Laan (PvdA)
Code postal 1000-1109
Indicatif téléphonique international +(31)
Démographie
Gentilé Amstellodamois
Population 800 000 hab. (2011[1])
Densité 3 652 hab./km2
Géographie
Coordonnées 52° 22′ 25″ nord, 4° 53′ 53″ est
Superficie 21 907 ha = 219,07 km2
Localisation
Localisation de Amsterdam
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
Voir sur la carte topographique des Pays-Bas
Amsterdam
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
Voir sur la carte administrative des Pays-Bas
Amsterdam
Géolocalisation sur la carte : Hollande-Septentrionale
Voir sur la carte administrative de Hollande-Septentrionale
Amsterdam
Liens
Site web www.amsterdam.nl/

On dénombre 800 000 habitants de la capitale néerlandaise mais l'agglomération compte environ 1 million habitants (appelés Amstellodamois, Amstellodamiens ou Amsterdamais), elle-même partie d'une conurbation appelée Randstad Holland et qui compte 7 100 000 habitants. La partie la plus ancienne de la ville est bâtie autour d'un réseau concentrique de canaux semi-circulaires reliés entre eux par d'autres canaux perpendiculaires, formant ainsi comme une « toile d'araignée ».

Amsterdam est une « petite » métropole d'un peu plus d'1,5 million d'habitants. Riche capitale, elle incarne pour beaucoup la qualité de la vie urbaine, dotée de services de haut niveau. En revanche, l’étalement urbain trouve ses limites dans la congestion de la circulation automobile.

Au centre de la ville, on trouve sur le Dam (la digue) l’ancien hôtel de ville du XVIIe siècle, qui est depuis le règne du roi Louis Bonaparte (1806-1810) jusqu’à nos jours le palais royal. La ville est également renommée pour le « quartier rouge », De Wallen, un quartier chaud (red light district), et pour ses nombreux coffee shops, possédant une licence leur permettant de commercialiser le cannabis. Hors du centre on trouve dans le quartier des musées le Rijksmuseum, le Musée Communal et le musée van Gogh. Le NEMO est un musée scientifique qui se trouve de l’autre côté de la ville, sur les bords de l'IJ. Le musée Geelvinck-Hinlopen, une jolie maison, avec un beau jardin, donne une impression de la vie d'aristocratie au XVIIIe siècle. C'est également à Amsterdam que se trouve la maison d’Anne Frank.

Toponymie

 
Fleuve Amstel de nuit, huile sur toile, Frans Koppelaar

Amsterdam signifie le barrage (dam) sur l'Amstel. Le nom de ville s'est écrit de différentes façons par le passé : Aemstelredam, Aemstelredamme, Amestelledamme, Amstelredam, Amstelredamme, et Amsteldam.

Héraldique

 
Les armoiries d'Amsterdam. Les trois mots sur le listel : Heldhaftig, Vastberaden, Barmhartig, signifient « héroïque », « déterminée » et « miséricordieux ».

« De gueules au pal cousu de sable chargé de trois flanchis d'argent ». Les origines du blason ne sont pas claires, mais il semblerait néanmoins qu'il s'agisse des armoiries de la famille Persijn, qui était propriétaire d'une grande étendue de terres qui se trouvait sur le site de la ville. Ainsi on connaît un certain Jan Persijn qui fut « seigneur de Amstelledamme » de 1280 à 1282 (on retrouve les mêmes couleurs et figures sur les blasons des villes d'Ouder-Amstel et Amstelveen qui furent elles aussi propriétés de la famille Persijn).

Quoi qu'il en soit, il semblerait que la bande noire représente le fleuve Amstel (comme c'est le cas dans plusieurs autres villes néerlandaises, comme à Delft ou à Dordrecht, où la bande centrale stylise le cours d'eau principal de la ville).

Pendant le Premier Empire, Amsterdam était comprise dans les bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles furent modifiées de gueules au pal cousu de sable chargé de trois flanchis d'argent, en chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est la marque sur les blasons des bonnes villes de l'Empire[2].

Histoire

Fondation et développement au Moyen-Age

La première mention qui est faite du nom "Amsterdam" dans les documents historiques remonte à un acte du comte Florent V, daté du 27 octobre 1275. Dans cet acte, le comte exempte les habitants de s'affranchir du péage sur le pont-barrage qu'ils ont construit sur l'Amstel[3]. Ces habitants sont désignés en tant qu'homines manentes apud Amestelledamme (littéralement, les personnes vivant près du barrage de l'Amstel)[4]. En l'espace de quelques années (utilisation attestée en 1327), ce mot a évolué sous sa forme quasi finale d'"Aemsterdam"[3]. À cette époque, Amsterdam n'est rien de plus qu'un village de pêcheurs appartenant à l'évêché d'Utrecht. Cette exemption de péage donne alors un avantage compétitif aux Amstellodamois pour le commerce extérieur et permet à Amsterdam de devenir un centre important de commerce, posant ainsi la base de sa future puissance et de sa richesse.

Le bourg d'Amsterdam obtient le statut de ville en 1300 ou 1306 probablement par l'évêque d'Utrecht, Gui d'Avesnes,[5] et devient une importante place commerciale au XIVe siècle, grâce à son port qui se développa sur le Damrak, en aval du barrage originel. Le commerce reste toutefois dominé dans un premier temps par le port d'Anvers, notamment avec l'Inde, confinant Amsterdam à commercer principalement avec les villes de la Ligue Hanséatique. En 1345, un miracle présumé se produit dans Kalverstraat faisant d'Amsterdam un important centre de pèlerinage jusqu'à la Réforme.

Conflit avec l'Espagne

 
Gravure sur bois représentant Amsterdam en 1544.

Au XVIe siècle, la population se soulève contre le successeur de Charles Quint, le roi Philippe II d'Espagne. En effet, contrairement à Charles Quint dont la politique ferme restait néanmoins très sensible aux évolutions sociales et religieuses au sein de ses provinces des Pays-Bas espagnols, Philippe II fait preuve d'une intransigeance en matière religieuse et politique qui génère de fortes crispations. Une politique centralisatrice et absolutiste est ainsi mise en œuvre par le gouverneur du Roi à Bruxelles, Ferdinand Alvare de Tolède, via notamment l'instauration du Conseil des troubles en 1568 ou la création d'une nouvelle taxe en 1569 prélevant 10% du montant de toutes les ventes, appelé le "dixième penny". En matière religieuse, le pouvoir décide de faire intervenir l'Inquisition pour tenter d'enrayer la diffusion rapide du calvinisme, provoquant ainsi d'importantes persécutions religieuses. La révolte dégénère rapidement en guerre rangée, à laquelle Amsterdam se rallie à partir de 1578, et qui conduit à l'indépendance des sept provinces septentrionales des Pays-Bas espagnols, sous le nom de Provinces-Unies.

Sous l'impulsion de Guillaume le Taciturne, les Provinces-Unies deviennent connues pour leur tolérance religieuse. Dans le contexte des guerres de religion qui ravagent d'autres pays d'Europe, nombreux sont ceux qui y cherchent alors un refuge pour vivre leur foi sans risquer de condamnation. Cette situation provoque l'immigration de familles juives depuis la péninsule Ibérique, de marchands protestants venus de Flandre ou encore de huguenots français. En particulier, de nombreuses et prospères familles issues d'autres provinces, encore sous contrôle espagnol, rejoignent Amsterdam pour y trouver la sécurité. En 1685, le revenu par habitant à Amsterdam est ainsi quatre fois supérieur à celui de Paris, écart qui se creuse d'autant plus avec la deuxième vague d'exil de huguenots fuyant la France, suite à la révocation de l'Édit de Nantes en 1685[6]. Parmi les réfugiés, on compte notamment des hommes de science tels que Comenius ou encore des philosophes tels que René Descartes et Spinoza. Par ailleurs, l'afflux d'imprimeurs flamands, provenant notamment d'Anvers, et la tolérance intellectuelle qui règne à Amsterdam contribuent à donner à la ville son statut de centre européen en termes de liberté de la presse.

Siècle d'or

 
Vue d'Amsterdam vers 1656 de Jacob van Ruisdael.

Le XVIIe siècle est considéré comme l'âge d'or d'Amsterdam car elle devient à cette époque la ville la plus riche du monde[7]. La ville forme alors la base d'un réseau mondial de commerce maritime avec les pays de la mer Baltique, avec l'Afrique, l'Amérique du Nord, le Brésil ou encore les Indes orientales. C'est ainsi que les marchands amstellodamois possèdent la majorité des actions de la première grande multinationale de l’Histoire[8], créée en 1602, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, mais également de sa rivale, la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales. Ces deux sociétés ont fait l'acquisition de plusieurs territoires outre-mer qui sont par la suite devenus des colonies néerlandaises. Les bateaux qui reviennent d'Indonésie chargés de précieuses épices qui font la richesse de la ville et dont dérive le terme d'espèces en tant que mode de paiement.

Amsterdam rayonne à cette époque à travers toute l'Europe tant au niveau artistique avec Rembrandt et Vermeer, que financier avec la création de la première bourse de valeurs au monde[9], ou encore du génie civil avec la construction des célèbres canaux de la ville. Ce rayonnement se traduit notamment par un accroissement important de la population dans la première moitié du XVIIe siècle, malgré les nombreuses personnes décédées de la peste au cours des épidémies de 1623–1625, de 1635–1636, de 1655 et de 1664. Au cours du siècle, la population d'Amsterdam passe ainsi de 50 000 à 200 000, notamment grâce à l'immigration[10].

Déclin et modernisation

 
Le Dam aux alentours de 1890-1900.

Le XVIIIe et le XIXe siècle voient le déclin de la prospérité de la ville. Les guerres contre la France et l'Angleterre l'affaiblissent et anéantissent le commerce avec la Grande-Bretagne. Pendant les guerres napoléoniennes, l'importance d'Amsterdam atteint son point le plus bas jusqu'à ce que les Provinces-Unies soient absorbées au sein de l'Empire français. Toutefois, l'instauration ultérieure du Royaume uni des Pays-Bas en 1815 marque un tournant dans l'histoire de la ville.

Mais à la fin du XIXe siècle, la révolution industrielle donna un souffle nouveau à Amsterdam avec l'afflux de nombreux travailleurs venant des campagnes néerlandaises. Ceci contribue notamment au fort développement du socialisme dans les années 1890-1890 où de vives tensions apparaissent avec les autorités à un rythme quasi hebdomadaire, notamment lors de la manifestation de Palingoproer où 26 manifestants sont tués par l'armée. La révolution industrielle permet également à Amsterdam de rayonner à nouveau sur l'Europe et le monde et de redynamiser son économie. Le percement du nouveau canal d'Amsterdam au Rhin qui donne à la ville une connexion directe au Rhin ou encore du canal de la Mer du Nord contribue ainsi fortement à faciliter les liaisons avec les grands ports et les grandes métropoles d'Europe.

La fin du XIXe siècle est souvent considéré comme le second âge d'or d'Amsterdam en raison des nombreuses constructions d'infrastructure et de génie civil qui sont érigées. C'est à cette époque que sont construits de nouveaux musées comme le Rijksmuseum (1885) ou le Stedelijk Museum (1895), la salle de concert du Concertgebouw (1888), ou encore la gare d'Amsterdam Centraal (1889). A la même période, une ligne de défense est édifiée autour d'Amsterdam sous la forme d'une réseau unique de 42 forts et de terres inondables pour défendre la ville contre d'éventuelles attaques. Malgré cet essor et ce dynamisme retrouvé, Amsterdam ne parvint jamais à recouvrer sa suprématie de jadis.

Période récente

 
Amstellodamois sur une jeep américaine lors de la libération de la ville, le 8 mai 1945.

Peu de temps avant la Première Guerre mondiale, la ville commence à s'étendre et de nouvelles banlieues sont construites. Même si les Pays-Bas sont restés neutres dans ce conflit, Amsterdam a subi une importante pénurie de nourriture et de combustible pour le chauffage. Ces pénuries déclenchent des émeutes, connues sous le nom d'Aardappeloproer (littéralement, la "rébellion des pommes de terre"), dans lesquelle plusieurs personnes sont tuées. Les magasins et les entrepôts sont pillés dans le but de trouver des provisions et des denrées alimentaires[11].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, en revanche, l'Allemagne envahit et prend le contrôle des Pays-Bas le 10 mai 1940. Face à la politique de persécution et d'extermination du peuple juif du régime allemand, certains citoyens d'Amsterdam tentent de résister en cachant certains d'entre eux, avec tous les risques que cela comporte. Au cours du conflit, plus de 100 000 juifs d'Amsterdam sont néanmoins déportés, réduisant presque à néant la communauté juive de la ville. Parmi les déportés les plus célèbres, on peut notamment citer la jeune Anne Frank qui se cachait avec sa famille et des amis dans un entrepôt du centre d'Amsterdam, avant d'être déportée au camp de concentration de Bergen-Belsen[12]. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, toutes les communications avec le reste du pays sont coupés et la nourriture et le carburant s'épuisent dangereusement. De nombreux citoyens partent alors dans les campagnes à la recherche de nourriture. Des chiens, des chats, des betteraves sucrières ainsi que des bulbes de tulipes réduits en pâte sont ainsi consommés par les habitants pour rester en vie.

Les années 1960 et 1970 ramènent Amsterdam au premier plan de l'actualité, non pas pour des raisons économiques ou commerciales, mais à cause de la tolérance de la ville envers l'usage des drogues douces, qui en fait une ville de prédilection pour la génération hippie. Mais les émeutes et les affrontements avec la police se multiplient, et de nombreux squatters sont expulsés par la force. En 1980, alors que la reine Beatrix prête serment, lors de son accession au trône, les protestataires affrontent la police à l'extérieur de l'église, la Nieuwe Kerk.

Au début du nouveau millénaire, des problèmes sociaux tels que la sécurité, la discrimination ethnique et la ségrégation entre les groupes religieux et sociaux commencent à se développer. Quarante-cinq pour cent de la population d'Amsterdam est constitué d'allochtones issus principalement d'Europe et de pays tels que le Surinam, le Maroc, la Turquie ou les Antilles néerlandaises. Amsterdam se caractérise par son apparente tolérance sociale et sa diversité. L'ancien maire d'Amsterdam Job Cohen, et son adjoint à l'intégration Ahmed Aboutaleb, ont mené une politique fondée sur le dialogue social, la tolérance et des mesures sévères contre ceux qui enfreignent la loi.

Géographie

 
Carte topographique d'Amsterdam (2012).

Topographie

Située à l'ouest des Pays-Bas, Amsterdam fait partie de la province de Hollande-Septentrionale et est proche de celles d'Utrecht et du Flevoland. La rivière Amstel vient se jeter dans l'IJ en formant un grand nombre de canaux au centre de la ville. Cette dernière est située à deux mètres au-dessus du niveau de la mer[13]. Les terres autour de la ville sont plates et formées de grands polders. Au sud-ouest de la ville se trouve l'Amsterdamse Bos, une forêt plantée par l'homme. Enfin, la ville est reliée à la mer du Nord par le long canal de la Mer du Nord.

Amsterdam est très urbanisée, comme l'est l'aire urbaine située autour. La ville elle-même comprend 219,07 kilomètres carrés et a une densité de population de 4 477 habitants et 2 275 foyers par kilomètre carré[14]. Les parcs et les réserves naturelles forment 12 % de la superficie de la ville[15].

Climat

Amsterdam possède un climat océanique (BFC dans la classification de Köppen) fortement influencé par la proximité de la mer du Nord à l'ouest et avec des vents d'ouest dominants. Amsterdam, ainsi que la plupart de la province de Hollande-Septentrionale, se trouve dans une zone de rusticité de type 8b, correspondant à une moyenne comprise entre -9,4 et -6,7°C pour la température annuelle la plus basse atteinte au cours des vingts dernières années. Les gelées se produisent principalement lorsque le vent provient de l'est ou du nord-est depuis l'Europe continentale. Toutefois, du fait de sa proximité avec de grandes étendues d'eau et d'un effet significatif d'îlot de chaleur urbain, les températures nocturnes tombent rarement en dessous de -5 °C, contre -12°C à Hilversum situé à 25 kilomètres au sud-est d'Amsterdam.

Les températures estivales sont modérément chaudes avec une moyenne de 22,1°C au mois d'août, avec quelques pointes à 30°C ne dépassant jamais 2-3 jours d'affilée. Le record en termes d'écart de température annuelle va de -24°C à 36,8°C[16]. Les précipitations à Amsterdam sont fréquentes avec en moyenne 187 jours de pluie par an, la majorité des épisodes pluvieux se manifestant sous la forme de bruine ou de brèves averses. La moyenne annuelle de précipitations à Amsterdam est de 915 millimètres. Le mauvais temps (nuage et pluie) est surtout fréquent dans la période froide, d'octobre à mars.

Relevé météorologique à Amsterdam-Schiphol (1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,5 2,6 4,6 8,2 10,8 13 12,8 10,6 7,5 4,2 1,5 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 3,5 6,1 9,1 12,9 15,4 17,6 17,5 14,7 11 7,1 4 10,2
Température maximale moyenne (°C) 5,8 6,3 9,6 13,5 17,4 19,7 22 22,1 18,8 14,5 9,7 6,4 13,8
Ensoleillement (h) 63,2 87,5 126,3 182,7 221,9 205,7 217 197 139,4 109,1 61,7 50,5 1 662
Précipitations (mm) 78,5 57,3 72,8 46,2 59,3 70,8 77,6 85,5 85,3 100,1 93,7 87,5 914,6
Source : « données climatiques », KNMI (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,8
0,8
78,5
 
 
 
6,3
0,5
57,3
 
 
 
9,6
2,6
72,8
 
 
 
13,5
4,6
46,2
 
 
 
17,4
8,2
59,3
 
 
 
19,7
10,8
70,8
 
 
 
22
13
77,6
 
 
 
22,1
12,8
85,5
 
 
 
18,8
10,6
85,3
 
 
 
14,5
7,5
100,1
 
 
 
9,7
4,2
93,7
 
 
 
6,4
1,5
87,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Démographie

Historique de la population

En seulement 40 ans, de 1600 à 1640, la population de la ville a presque triplé.

1300 1400 1500 1600 1650 1795 1830 1849 1879
1 0003 00012 00060 000140 000220 000202 400224 000317 000
1899 1925 - - - - - - -
510 900714 200-------
Évolution récente[17]
Commune Agglomération Aire urbaine
1960 869 602 889 962 959 609
1970 831 463 921 568 1 024 698
1980 716 919 944 687 1 086 833
1990 695 162 930 124 1 187 799
2000 731 288 1 002 868 1 378 873
2009 755 605 1 039 029 1 497 278

Origines des habitants

À l'instar des autres grandes villes néerlandaises, Amsterdam est une ville multiculturelle dont près de la moitié de la population est d'origine étrangère. 34,9 % de la population totale est d'origine non européenne ainsi que 52,6 % des jeunes de moins de 18 ans[18].

2010 Nombre Pourcentage
Autochtones 385 009 50,1
Allochtones occidentaux 114 553 14,9
Allochtones non occidentaux 268 211 34,9
Suriname 68 881 9,0
Maroc 69 439 9,0
Turquie 40 370 5,3
Antilles néerlandaises et Aruba 11 689 1,5
Autres 77 832 10,1

Administration et gouvernance

Depuis le , le maire de la commune d'Amsterdam est le travailliste Eberhard van der Laan.

Jusqu'au 30 avril 2010, la ville d'Amsterdam est constituée de quinze arrondissements (nombres d'habitants en 2007) :

Depuis le , la ville comporte sept arrondissements (stadsdelen) ayant chacun leur propre conseil d'arrondissement. Le huitième, Westpoort, est une zone portuaire et industrielle placée sous le contrôle direct de la municipalité d'Amsterdam :

  • Oost (112 400 hab.)
  • West (129 729 hab.)
  • Zuid (133 810 hab.)

Elle est aussi constituée des centres suivants : Amsterdam (ville), Amsterdam-Zuidoost, Buiksloot, Driemond, Durgerdam, Holysloot, Nieuwendam, 't Nopeind, Oud Osdorp, Ransdorp, Ruigoord, Schellingwoude, Het Schouw, Sloten, Sloterdijk, Zunderdorp.

La commune est membre de la communauté de communes Stadsregio Amsterdam regroupant les communes autour d'Amsterdam.

Elle est limitrophe des communes de Diemen, Weesp, Abcoude, Ouder-Amstel et Amstelveen au sud, Haarlemmermeer et Haarlemmerliede en Spaarnwoude à l'ouest, Zaanstad, Oostzaan, Landsmeer et Waterland au nord.

Économie

 
Port d'Amsterdam

Amsterdam est la cinquième ville d'affaires d'Europe après Paris, Londres, Francfort et Bruxelles. Beaucoup de grandes entreprises et banques néerlandaises y ont leur siège social. Le nouveau quartier d'affaires Zuidas (Axe du Sud) qui est encore en construction forme le projet de développement urbain le plus ambitieux.

 
Siège de Philips Amsterdam

Jadis grand port de mer pour partir vers les Indes orientales ou occidentales, Amsterdam a vu ses entrepôts gorgés de marchandises coloniales se transformer en monuments historiques. Les tableaux accrochés dans les demeures de riches marchands ont rejoint les musées. Menacé par le voisinage du port géant de Rotterdam, Amsterdam a réagi en modernisant ses vétustes installations d'ancien port colonial. Relié à la mer du Nord par un canal coupé d'écluses, il se trouve à un niveau inférieur de deux mètres aux grandes marées.

Le tourisme est l'un des piliers de l'économie amstellodamoise. Selon l'Office du Tourisme et des Congrès d'Amsterdam, la capitale néerlandaise reçoit chaque année plus de 11 millions de visiteurs dont les dépenses s'élèvent à 5 milliards d'euros et créent ou maintiennent 48 000 emplois.

Amsterdam est également une destination très prisée pour la tenue de congrès internationaux et réunions d'affaires. En 2009, les hôtels et centres de congrès de la ville ont accueilli, selon le Bureau des Congrès d'Amsterdam, 515 réunions internationales de plus de 40 participants et d'une durée minimale de deux jours.

Tourisme

 
Vue du quartier rouge de De Wallen.

Amsterdam est l'une des destinations touristiques les plus prisées d'Europe avec près de 4,63 millions de visiteurs chaque année, sans compter les 16 millions de visiteurs journaliers[19]. Le nombre de visiteurs annuels est en constante augmentation depuis une dizaine d'année, dont la majeure partie s'explique par l'afflux de visiteurs européens qui constituent à eux seuls 74% des touristes. Représentant presque 14% du tourisme de la ville, les américains constituent le plus grand groupe de touristes non-européens[20]. Les deux tiers des hôtels sont localisés dans le centre-ville avec un taux d'occupation des chambres de l'ordre de 78% en 2006, contre 70% en 2005[20]. Il faut noter que les 4 campings situés autour de la ville attirent chaque année entre 12 000 et 65 000 campeurs[20].

Beaucoup de touristes viennent à Amsterdam pour la législation autorisant le commerce de certaines drogues douces et la prostitution. La prostitution légale est limitée géographiquement aux "quartiers rouges", qui consistent en un réseau de ruelles contenant plusieurs centaines de chambres louées par des travailleuses du sexe. Celles-ci offrent leurs services derrière une porte-vitrée généralement éclairée de rouge. Le quartier rouge le plus connu d'Amsterdam est le quartier De Wallen, qui est devenu au fil des années une importante attraction touristique.

Boutiques et commerce de détail

 
Marché de rue, sur Cuypstraat.

Les commerces d'Amsterdam vont des grands magasins comme De Bijenkorf fondé en 1870 ou Maison de Bonneterie, un magasin de style parisien fondé en 1889, à de petites boutiques spécialisées. Les boutiques haut de gamme se trouvent principalement dans les rues "Pieter Cornelisz Hooftstraat" et "Cornelis Schuytstraat", qui sont situées à proximité du Vondelpark. L'une des rues les plus animées d'Amsterdam est l'étroite rue médiévale de Kalverstraat située en plein cœur de la ville. Parmi les zones commerçantes, les "Negen Straatjes" sont constituées de neuf ruelles étroites au sein du Grachtengordel, le système de canaux concentriques. Les rues d'"Haarlemmerdijk" et d'"Haarlemmerstraat" ont pour leur part été désignées comme meilleures rues commerçantes des Pays-Bas en 2011. Alors que les Straatjes Negen sont majoritairement dominées par les boutiques de mode, Haarlemmerstraat et Haarlemmerdijk offrent, quant à elles, une très grande variété de magasins : bonbons, lingerie, chaussures de sport, vêtements de mariage, décoration intérieure, livres, vélos, skatewear, charcuterie italienne...

La ville dispose également d'un grand nombre de marchés en plein air tels que le marché Albert Cuyp, Westerstraat, Ten Kate et Dapper. Certains de ces marchés se déroulent quotidiennement, comme les marchés Albert Cuyp et Dapper. D'autres, comme le marché de Westerstraat, sont organisés sur une base hebdomadaire.

Mode

Des marques de mode telles que G-Star, Gsus, BlueBlood, Iris van Herpen, 10Feet ou Warmenhoven & Venderbos, ainsi que des créateurs de mode comme Mart Visser, Viktor & Rolf, Sheila de Vries, Marlies Dekkers et Frans Molenaar sont basés à Amsterdam. Les agences de mannequins comme Elite, Touche et Tony Jones ont ouvert des succursales à Amsterdam. Il est à ce titre important de préciser que les top-modèles Yfke Sturm, Doutzen Kroes et Kim Noorda ont commencé leur carrière à Amsterdam.

Le point névralgique de la mode à Amsterdam est situé au World Fashion Center. Par ailleurs, des bâtiments du quartier rouge qui abritaient auparavant des maisons closes ont été convertis en ateliers pour les jeunes créateurs de mode tels que Eagle Fuel​​.

Patrimoine et urbanisme

La ville d'Amsterdam possède l'un des plus grands patrimoines culturels d'Europe.

Canaux concentriques

Amsterdam *
Coordonnées 52° 22′ 22″ nord, 4° 53′ 37″ est
Critères [1]
Numéro
d’identification
1349
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Le système de canaux d'Amsterdam est le résultat d'un urbanisme réfléchi. Au début du XVIIe siècle, alors que l'immigration est à son apogée, un plan complet est élaboré sur la base de quatre demi-cercles concentriques de canaux dont les extrémités émergents dans la baie de l'IJ. Trois canaux sont réservés au développement résidentiel: le Herengracht (qui peut être traduit approximativement par «canal des Seigneurs» en référence aux Heren Regeerders van de stad Amsterdam, les seigneurs régnants sur Amsterdam), le Keizersgracht (littéralement le « canal de l'Empereur ») et le Prinsengracht (le « canal du Prince »)[21]. Construits au cours de l'Âge d'or néerlandais, ils forment ce que l'on appelle la « courbure d'or ». Le quatrième et le plus périphérique des canaux est le Singelgracht, dont il est rarement fait mention sur les cartes dans la mesure où il s'agit d'un terme générique pour tous les petits canaux périphériques. Ce canal ne doit pas être confondu avec le Singel, l'ancien canal qui ceinturait la ville au Moyen Âge et qui était situé plus au centre de la ville.

Les canaux ont longtemps servi pour la défense militaire, la gestion de l'eau et le transport. Les défenses de la ville n'ont, semble-t-il, jamais pris la forme de superstructures de maçonnerie, telle qu'une muraille par exemple, mais étaient plutôt composées de douves et de digues en terres percées de quelques portes aux points de transit[22]. Si les plans originaux des canaux ont été perdus, les historiens considèrent que l'arrangement en demi-cercles concentriques est davantage dû à des considérations pratique et défensive, plutôt qu'à un but purement décoratif[23].

La construction du système de canaux commence dès 1613, alternativement d'ouest en est, à la manière d'une toile d'araignée, et non de manière concentrique du centre vers l'extérieur. La dernière portion du canal dans le secteur sud est achevée en 1656. La partie orientale du réseau de canaux, situé entre le fleuve Amstel et la baie de l'IJ, ne voit cependant jamais le jour. A partir de la fin des travaux, des quartiers résidentiels y sont lentement édifiés. Au cours des siècles suivants, des parcs, des maisons pour personnes âgées, des théâtres et d'autres établissements publics s'y installent de manière quasi-anarchique[24]. Au fil du temps, plusieurs canaux ont été comblés et ainsi transformés en rue ou en place, à l'instar de Nieuwezijds Voorburgwal ou du Spui[25].

Les canaux d'Amsterdam ont valu à la capitale des Pays-Bas, son surnom de « Venise du Nord ». Ils s'étendent en effet sur un total de plus de cent kilomètres, avec quelque 1 500 ponts qui les traversent, reliant environ 90 îles. Les quatre premiers canaux sont espacés entre eux par des bandes de terre de 80 à 150 mètres de largeur en moyenne, tandis que la distance entre le quatrième et le cinquième peut aller jusqu'à environ 550 mètres (limite nord du quartier de Jordaan). Ces canaux sont également reliés entre eux par d'autres qui leur sont perpendiculaires, comme le Brouwersgracht, le Leidsegracht ou le Reguliersgracht.

Le , les canaux d'Amsterdam ont obtenu le label patrimoine mondial l'Unesco sous l'intitulé « Zone des canaux concentriques du XVIIe siècle à l'intérieur du Singelgracht ».

 
Le Rijksmuseum

Espaces verts

  • Artis, parc zoologique de plus de 8000 animaux, dans le quartier de Plantage, où se trouve un aquarium, un planétarium…
  • l'Hortus Botanicus, jardin botanique du quartier de Plantage qui possède plusieurs serres tropicales dont une avec des papillons en liberté.
  • l'Amstelpark, situé au sud de la ville, qui renferme une galerie d'art, une roseraie, un labyrinthe et des animaux.
  • l'Amsterdamse Bos, vaste espace vert de 800 ha pour les cyclistes et promeneurs.
  • Vondelpark, espace vert en l'honneur du "Molière" hollandais Joost van den Vondel

Églises

 
La Nieuwe Kerk

Vie culturelle

 
Vue de nuit de l’ancien Hôtel municipal des pesées (De Waag, « la Balance ») à Amsterdam. Fortin du Moyen Âge, transformé ensuite en musée, puis en restaurant (mai 2002).

Amsterdam est le berceau de nombreux groupes de musique et troupes théâtrales, tels que le Theatre Group Amsterdam (nl), le National Dance Théâtre et le célèbre Orchestre royal du Concertgebouw (qui tient son nom de la centenaire salle de concert Concertgebouw, renommée pour sa qualité acoustique). On peut également citer le nouveau théâtre Muziektheater, plus connu sous le nom de Stopera, un jeu de mots basé sur les termes néerlandais désignant l'hôtel de ville (stadhuis) et l'opéra, ce théâtre et l'hôtel de ville faisant partie du même ensemble architectural. Un peu plus au sud du Stopera, le long de la rivière Amstel, se trouve un autre théâtre, plus ancien mais tout aussi célèbre : le Carré. La dernière grande salle ouverte est le Muziekgebouw situé au nord de la ville, de l'autre côté de l'IJ. Il est déjà réputé dans le monde entier pour ses qualités acoustiques.

Le Paradiso est une salle de concert et un centre culturel situé dans une ancienne église d'Amsterdam, bâtie en 1879-1880 et située près du Leidseplein, l'un des centres touristiques et culturels de la ville. Également situé près du Leidseplein, le Melkweg (ou Milky Way) est un autre lieu alternatif multi-disciplinaire, né d'une organisation indépendante en 1970.

Le zoo d'Amsterdam, surnommé Artis, tient son nom de la Société royale de zoologie Natura Artis Magistra (« La Nature est maîtresse de l'Art »). C'est l'un des plus anciens du monde (le bâtiment principal date de 1838), avec celui de Londres (1828). Situé en plein centre-ville, il offre un contraste saisissant avec l'agitation urbaine environnante. Il comporte un aquarium (bâti en 1882), des musées zoologique et géologique, un planétarium ainsi qu'une bibliothèque.

Comme presque toute la ville, canaux compris, se trouve sous le niveau de la mer, les bâtiments anciens ou modernes sont posés sur pilotis qui s'appuient sur des couches de sable plus ou moins profondes.

 
Pont sur l'Oudezijds Voorburgwal
 
Péniches amarrées le long du canal

La ville du XVIIe et du XVIIIe siècle, presque entièrement préservée, compose le plus beau modèle d'urbanisme ancien que l'on connaisse au nord de l'Europe.

La ville a été fondée dans les vases d'un marécage. La plus grande partie fut bâtie au Siècle d'or néerlandais, le long de nouveaux canaux concentriques. Jusqu'au XIXe siècle, la ville s'ouvrait sur son port et sur le Zuiderzee, dont elle fut séparée par la construction de la grande gare centrale, posée sur 26 000 pilotis.

Comment lire l'âge des pignons ?

Les pignons de formes différentes signent les architectures de chaque époque.

  • 1200-1550 : maison en bois avec pignon en pointe : il n'en reste que deux, les autres ont brûlé.
  • 1570-1600 : pignon à grotesques échancrés. Ce sont les plus anciennes façades en briques.
  • 1620-1720 : pignon en pointe aplatie employé tout spécialement pour les entrepôts.
  • 1600-1665 : pignon à redents. Jusqu'en 1665, la ville en était pleine, mélangés aux maisons en bois.
  • 1660-1790 : pignon à courbes. Fronton en forme de segment, côtés festonnés de guirlandes en grès.
  • 1640-1670 : pignon à volutes rehaussées. Mélange de volutes simples et de redans.
  • XVIIIe siècle : pignon à corniche décorée. Une petite porte peut donner accès aux combles.
  • XIXe siècle : pignon à corniche simple. Après 1790, on n'a plus construit de pignon à redents.

Les musées

Théâtre et Cinéma

 
Théâtre Stadsschouwburg d'Amsterdam

Sport

Fichier:Amsterdam ArenA 2.jpg
Amsterdam ArenA

L'Ajax Amsterdam est le principal club de football de la ville. C'est une équipe de la ligue néerlandaise de football, plusieurs fois vainqueur de la Ligue des champions de football (1971, 1972, 1973 et 1995), et deux fois vainqueur de la Coupe intercontinentale (1972 et 1995). Le club possède le meilleur palmarès hollandais avec en plus de ses titres européens 30 championnats hollandais. Au milieu des années 1990, ils abandonnèrent le vieil Ajax Stadium pour emménager dans la nouvelle Arena, au sud-est de la ville.

Les Amsterdam Admirals sont l'équipe de football américain de la capitale et le seul club de football américain aux Pays-Bas.

On peut également signaler la très bonne équipe de hockey, le Amstel Tijgers Amsterdam et les Demon Astronauts, l'équipe de basket-ball de la ville.

Vie nocturne

  • La vie nocturne d'Amsterdam est une des plus animées d'Europe. Les dizaines de boîtes de nuits (clubs) branchées attirent beaucoup de jeunes de tous les Pays-Bas, ainsi que des touristes étrangers. Le Melkweg, le Paradiso, l’Hôtel Arena, le Jimmy Woo, le Club More, le Trouw, le Powerzone et l’Escape sont parmi les plus fameuses. On peut trouver ces clubs partout, mais les deux lieux de concentration sont le Rembrandtplein, le Leidseplein et leurs alentours.

Amsterdam est aussi surtout connue pour son quartier chaud (Red Light District), De Wallen, bardé de nombreux lieux de plaisirs tarifés (dans la rue Oudezijs Achterburgwal) et les Haschich Bars ou Coffee Shops semés un peu partout en ville attirant de nombreux étrangers en quête de cannabis dans un cadre dépénalisé.

Éducation

Amsterdam possède deux grandes universités : l'université d'Amsterdam (Universiteit van Amsterdam, la UvA), une institution laïque fondée en 1632, et l'université libre (Vrije Universiteit) d'origine protestante (fondée en 1880). Parmi les nombreuses institutions d'éducation supérieure, on trouve un conservatoire de musique et l'académie nationale d'art. L'Académie Gerrit Rietveld (GRA) est une école d'art à renommée internationale qui attire des centaines d'étudiants de l'étranger.

Transports

 
Gare d'Amsterdam Centraal

La principale gare de la ville en termes de fréquentation et de quantité de trains est Amsterdam Centraal qui dessert à la fois le reste du pays (trains locaux Intercity et Sprinter) ainsi que les liaisons internationales (Fyra, Thalys, Deutsche Bahn, etc.). Les gares d'Amsterdam Zuid et Amsterdam Amstel desservent quant à elles principalement des liaisons nationales (La Haye, Leiden, Utrecht, etc.). L'aéroport de Schiphol constitue également un hub ferroviaire important où se cotoient lignes locales et internationales (liaison Amsterdam Centraal-Amsterdam Zuid, Fyra, Thalys).

L'aéroport d'Amsterdam-Schiphol quant à lui relie Amsterdam au monde entier, c'est le quatrième aéroport européen pour le trafic passager avec 46 088 221 passagers après Londres-Heathrow (67 530 223), Paris-Charles-de-Gaulle (56 808 967) et Francfort-sur-le-Main (52 810 683).

Le vélo est le moyen de locomotion le plus emprunté à Amsterdam, en 2006, la ville en comptait 465 000[26]. La ville offrant de nombreuses facilités pour les déplacements à vélo telles que des couloirs spéciaux, parkings à vélo, etc. D'après I Amsterdam, au total, Amsterdam possède plus de 400 kilomètres de pistes cyclables[27]. Toutes les couches sociales utilisent ce moyen de transport.

Il existe 4 lignes de métro, un réseau de tramway et de bus parcourt également la ville.

Amsterdam dans la culture populaire

Notes et références

  1. CBS StatLine: Bevolkingsontwikkeling; regio per maand
  2. http://www.ngw.nl/a/amsterda.htm
  3. a et b (nl) Johannes Bernardus Berns, Jo Daan, Hij zeit wat: de Amsterdamse volkstaal, BZZTôH, (ISBN 90-6291-756-9), p. 91
  4. (en) « Toll privilege », Archives de la ville d'Amsterdam (consulté le )
  5. (nl) « De geschiedenis van Amsterdam », Ville d'Amsterdam, (consulté le )
  6. (fr)Jacques Attali, Une brève histoire de l'avenir, Fayard,
  7. (en) E. Haverkamp-Bergmann, Rembrandt; The Night Watch, New Jersey, Princeton University Press, , p. 57
  8. (en) Reinhild Tschöpe, « The oldest share » (consulté le )
  9. (en) Robert W. Brown, « Amsterdam in the 17th century », Pembroke, Université de Caroline du Nord (consulté le )
  10. (en) J.P.Sommerville, « Geography, climate, population, economy, society » (consulté le )
  11. (nl) « Aardappeloproer » [PDF], Legermuseum (consulté le )
  12. (en) « Deportation to camps », Hollandsche Schouwburg (consulté le )
  13. (nl) « Actueel Hoogtestand Nederland » (consulté le )
  14. (nl) « Kerncijfers Amsterdam », Ville d'Amsterdam, (consulté le )
  15. (nl) « Openbare ruimte en groen: Inleiding », Ville d'Amsterdam, (consulté le )
  16. (en) Maximiliano Herrera, « Extreme temperatures around the world » (consulté le )
  17. http://statline.cbs.nl/statweb/
  18. Amsterdam in cijfers 2010
  19. « Key Figures Amsterdam 2009: Tourism », Ville d'Amsterdam, Département pour la Recherche et la Statistique, (consulté le )
  20. a b et c (nl) Fedorova, T et Meijer, R, « Toerisme in Amsterdam 2006/2007 » [PDF], (consulté le )
  21. (nl) « Vrienden wandeling route », Stadsherstel (consulté le )
  22. (nl) E.R.M. Taverne, In ‘t land van belofte, in de nieuwe stadt: ideaal en werkelijkheid van de stadsuitleg in de Republiek, 1580–1680, Schwartz, (ISBN 90-6179-024-7)
  23. (en) Sako Musterd et Willem G. M. Salet, Amsterdam human capital, Amsterdam University Press, (ISBN 978-90-5356-595-7)
  24. (nl) G. Mak, Een kleine geschiedenis van Amsterdam, Amsterdam/Antwerp, Uitgeverij Atlas, (ISBN 90-450-1232-4)
  25. (nl) « Dempingen en Aanplempingen », Walther Schoonenberg (consulté le )
  26. Research and Statistics Division, « Introduction », Traffic and Infrastructure (in Dutch), City of Amsterdam (consulté le )
  27. « « [http://www.iamsterdam.com/en/visiting/things-to-do/cycling http://www.iamsterdam.com/en/visiting/things-to-do/cycling] »([https://web.archive.org/web/*/http://www.iamsterdam.com/en/visiting/things-to-do/cycling Archive.org] • [https://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.iamsterdam.com/en/visiting/things-to-do/cycling Wikiwix] • [https://archive.is/http://www.iamsterdam.com/en/visiting/things-to-do/cycling Archive.is] • [https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://www.iamsterdam.com/en/visiting/things-to-do/cycling Google] • [[Projet:Correction des liens externes#J'ai trouvé un lien mort, que faire ?|Que faire ?]])[[Catégorie:Article contenant un lien mort]] » (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Lien BA Modèle:Lien BA