Antoine-Bonaventure Pitrot, dit Pitrot aîné, est un danseur, chorégraphe et maître de ballet français né à Marseille le et mort en 1792. Il est le frère aîné de Jean-Baptiste Pitrot. Leur père Barthélemy Pitrot est un acteur qui sillonna la province française dans la première moitié du XVIIIe siècle.

Antoine Pitrot
Surnom Pitrot aîné
Nom de naissance Antoine-Bonaventure Pitrot
Naissance
Marseille
Décès
Activité principale danseur, chorégraphe,
maître de ballet
Années d'activité 1744-1792
Ascendants Barthélemy Pitrot et Thérèse Lévêque
Famille Jean-Baptiste Pitrot (son frère cadet)

Antoine Pitrot commence sa carrière à l'Opéra de Paris en 1744 et sera ensuite, à plusieurs reprises, maître de ballet au Théâtre-Italien. Il poursuit une brillante carrière à travers l'Europe, jusqu'en Russie, et compose de nombreux ballets. Il est considéré comme l'un des précurseurs du ballet d'action à Paris.

En 1765, il intenta un procès contre Louise Régis, dite Rey, pour avoir quitté « le domicile conjugal en emportant diverses valeurs, des papiers importants et des bijoux et [repris] hautement son nom de demoiselle »[1].

Œuvres

modifier
  • Le Colin-Maillard, ballet-pantomime, 1754.
  • Télémaque dans l'isle de Calipso, ballet sérieux, héroï-pantomime, représenté pour la première fois à Paris au Théâtre des Comédiens Italiens ordinaires du Roi le (lire en ligne).
  • Le Magicien puni par l'amour, ballet pastoral-héroique, représenté pour la première fois à Varsovie au Théâtre royal, le (lire en ligne).
  • Les Amants introduits au sérail ou le Sultan généreux, ballet héroï-pantomime représenté pour la première fois à Paris au Théâtre des Comédiens Italiens ordinaires du Roi le (lire en ligne).
  • Ulysse dans l'isle de Circée, ballet sérieux, héroï-pantomime... représenté pour la première fois à Paris au Théâtre des Comédiens Italiens ordinaires du Roi le lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

modifier
  1. Émile Campardon, Les Comédiens du roi de la troupe italienne pendant les deux derniers siècle : Documents inédits recueillis aux Archives nationales, t. II, Genève, 1970 [1880] (lire en ligne), p. 47-64.

Liens externes

modifier