Maison de Neufchâtel

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La famille de Neu(f)châtel-Bourgogne est originaire de Neuchâtel-Urtière, dans le département du Doubs, à ne pas confondre avec la maison de Neuchâtel qui a donné naissance à une dynastie de comtes suisses.

Maison de Neufchâtel
Image illustrative de l’article Maison de Neufchâtel
Armoiries de la famille.

Blasonnement De gueules à une bande d'argent, écartelé de gueules à une aigle éployée d'argent,
Blason de Jean IIerer de Neufchâtel-Montaigu

Aux XIe siècle et XIIIe siècle les seigneurs suzerains de Neuchâtel-Bourgogne portaient le titre de sire qui signifie seigneur. Richard de Neuchâtel-Urtière était surnommé le grand sire. Ses descendants prirent le titre de baron qui désigne un homme brave et noble ainsi que de chevalier banneret qui distingue un chevalier ayant le droit de lever une bannière et de réunir des hommes d'armes sous son commandement. À la fin du XVIe siècle, en 1584, ils porteront le titre de comte. Ils tenaient un rang élevé au XIIIe siècle et XIVe siècle, au moins équivalent aux comtes de Montbéliard. Le comte palatin de Bourgogne les traitait d'ailleurs de cousins et féaulx[1].

Armes et devise

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Les armes de la maison de Neuchâtel-Urtière, nommée aussi Neu(f)châtel-en-Bourgogne sont :

  • De gueules à une bande d'argent, écartelé de gueules à une aigle éployée d'argent[2]

Adage : Outrecuidance de Neufchâtel[3].

Origine

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Le plus ancien membre connu de cette famille, Girard de Neufchâtel, est cité dans une charte de 1147 en faveur de l'abbaye Notre-Dame de Belchamp construite par Thierry II de Montbéliard, cette même abbaye cite également en 1171 Fromont (probablement Fromond de Drameley) et son oncle Wuillaume (ou Guillaume), ce dernier apparaît encore en 1180. L'origine de cette famille de Neu(f)châtel-Bourgogne se trouve dans la personne de Richard Ier de Montfaucon, vivant au XIe siècle, seigneur de Montfaucon et second membre connu d'une puissante famille des comtés de Bourgogne et de Montbéliard, fort influente et qui accèdera d'ailleurs à la tête du comté de Montbéliard. Parmi les trois fils de Richard figure Welf, dit "le Bourguignon", mort en Palestine en 1098 : de son épouse Raimondis il aura trois fils, dont Amédée, (? - après 1152) dit "de Neuchâtel", qui participe à la fondation de l'abbaye de Lucelle en 1123. Amédée de Neuchâtel aura un seul enfant connu, une fille : celle-ci épouse Fromond Ier de Dramelay, (? - après 1107), de qui elle a Pons, Hugues, et Humbert qui commence la lignée portant le nom de Neufchâtel ou ici Neuchâtel-Bourgogne.

Ainsi, les sires de Neuchâtel-Urtière, dits aussi sires de Neufchâtel-en-Bourgogne, issus de la Maison de Montfaucon puis de celle de Dramelay, tinrent en fief des terres que possédaient en suzeraineté les comtes de Montbéliard. L'affaire commença du temps de Thierry III, dit le « Grand Baron ». Durant leur règne successif, les sires de Neufchâtel-en-Bourgogne furent vassaux des comtes de Bourgogne (d'où leur nom).

Historique

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Armoiries des Neufchâtel-en-Bourgogne vers 1475 –1500.

Dès le commencement du régime féodal, et déjà au XIIe siècle, les comtes de Montbéliard avaient des vassaux dans la plupart des lieux de leur domination et dans la suite des temps, le nombre de ces vassaux alla toujours en augmentant. Bientôt, il y eut des seigneurs dans chaque village et ces seigneurs étant devenus trop nombreux n'eurent plus que des portions de villages ou même des fonds de terre. Non seulement les fiefs se transmettaient par héritage, mais ils pouvaient encore se vendre et s'échanger avec le consentement du suzerain. Le clergé accepta sans difficulté le régime féodal. Les domaines des églises et des monastères prirent la même forme que les fiefs séculiers.

Peu de temps après avoir perdu son fils unique, en l'an 1278, le comte Thierry III de Montbéliard choisit pour lui succéder dans ses vastes domaines, Guillemette de Neuchâtel outre Joux (Neuchâtel en Suisse), son arrière-petite-fille, promise en mariage à Renaud de Bourgogne, frère d'Othon IV, comte régnant de Bourgogne. Par acte du vendredi après la Pentecôte de l'an 1282, Renaud de Bourgogne reconnut qu'à raison de son mariage avec Guillemette de Neufchâtel, il aurait d'elle après le décès de Thierry III, suivant la volonté de celui-ci, le comté de Montbéliard et ses dépendances, sauf ce que ledit Thierry en retenait : la châtellenie de Granges, Beveuge et ses appendices, Aigremont, Chamabon et Blamont, Chatel-Thierry et ses appendices, Porrentruy et la châtellenie de Mylande, etc. Aussitôt après la mort de Thierry III en 1282, Renaud de Bourgogne prit possession des lieux, sans trop s'inquiéter des réclamations qui pourraient lui être adressées par plusieurs descendants de Thierry. Renaud de Bourgogne ne put conserver toutes les terres de la succession de Thierry ; il fut obligé notamment de prendre des arrangements avec Thiébaud III, sire de Neuchâtel-Urtière (près de Pont de Roide, dans le comté de Bourgogne), qui réclamait sa part dans cette succession. Thiébaud III était petit-fils de Thierry par sa mère Marguerite de Montbéliard, femme de Richard de Neuchâtel-Bourgogne. Mécontent du choix que Thierry avait fait de Guillemette, promise à Renaud de Bourgogne, pour lui succéder dans la plupart de ses riches et nombreux domaines, il avait profité de la désunion qui existait entre Renaud de Bourgogne et son frère Othon IV, comte de Bourgogne, pour avoir un appui dans ce dernier, et dans ce but il s'engagea par un acte du vendredi avant la nativité de Notre dame (mois de septembre) de l'an 1280 à lui faire hommage de tout le droit et de tout le partage qu'il avait et devait avoir en la terre et héritage du dit Thierry de Montbéliard, son aïeul maternel. Cet hommage de Thiébaud fait dans le but d'engager Othon à l'appuyer de tout son pouvoir dans les prétentions qu'il élevait, étaient matériellement nul, puisqu'il était contracté du vivant de Thierry III, et qu'en outre le comté de Montbéliard était un fief de l'Empire germanique. Néanmoins le susdit acte est devenu le fondement et le prétexte des prétentions de souveraineté que les comtes de Bourgogne ont formées plus tard sur le comté dont il s'agit et sur ses dépendances. Par une transaction faite le jeudi après Pâques fleuries (dimanche des Rameaux) de l'an 1283, Renaud de Bourgogne céda à Thiébaud III de Neuchâtel-Bourgogne, pour ses droits et prétentions dans la succession de Thierry : Blamont, Chamabon, et toute la partie du comté de Montbéliard qui a formé dès lors les seigneuries de Blamont et de Châtelot. À charge de les tenir de lui en fief, se réservant expressément sur les terres en question la suzeraineté ; il lui céda en outre la suzeraineté sur les fiefs de Cusance, de Bermont avec 250 livres de rente sur le puits de Salins. D'après l'acte ci-dessus mentionné, la seigneurie de Blamont, alors estimée du produit de 300 livrées de terre, comprit les lieux suivants : Blamont, bourg et château, Roches, Chamabon, Ecurcey, Autechaux, Mossonvillers, Pierrefontaine, Villars, Damvans, Vaufrey, Réclère, Grandfontaine, Abbévillers, Rocourt, Vandoncourt, Seloncourt, Bondeval, Hérimoncourt, Mélieres, Glay et Audincourt pour moitié. Voilà l'origine des seigneuries des sires de Neufchâtel qui n'était qu'un démembrement du comté de Montbéliard. La seigneurie de Blamont était la plus importante ; elle était limitrophe de celle de Clémont, que Thiébaud IV avait hérité de sa famille, et celle de Châtelot était limitrophe de celle de L'Isle-sur-le-Doubs, qui lui venait aussi de sa famille. La transaction ainsi faite avec Renaud de Bourgogne avait donc convenu parfaitement à Thiébaud IV. Toutes les seigneuries resteront en la possession de la famille des sires de Neuchâtel-Bourgogne jusqu'en 1506.

À Thiébaud III, succédèrent en ligne directe, Thiébaud IV, V, VI, VII, VIII et IX, suivi de trois fils qui ne laissèrent aucune descendance mâle. Cette famille était aussi illustre par son antique origine que par ses nobles alliances ; elle possédait de nombreux et riches domaines dans la comté de Bourgogne (Franche-Comté), et tenait un des premiers rangs parmi la noblesse de cette province. À la suite de l'étiolement des sires de Neuchâtel-Bourgogne, les seigneuries furent reprises au XVIe siècle par les princes wurtembergeois de Montbéliard, ce qui allait former plus tard la Principauté (les Quatre Terres principales : Blamont, Clémont, Châtelot, Héricourt s'ajoutaient ainsi au comté de Montbéliard).

Branche aînée

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Humbert de Dramelay, (? - 1159), seigneur de Frasne, de Neuchâtel-Urtière, de Châtillon-sous-Maîche et de Montby. Il est le fils de Fromond Ier de Dramelay, et par sa mère l'arrière-petit-fils de Richard Ier de Montfaucon.

Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :

Fromond II de Dramelay[5], (? - après 1213), seigneur de Frasne et de Neuchâtel-Urtière. Il se voit remettre le commandement de la place de Poligny par Thibaut IV de Champagne[1].

Mariage et succession :
Son épouse est inconnue[6] il a[7],[8]:

  • Thiébaud Ier, qui suit,
  • Vandeline, elle épouse le Jean de Rye (Rye (Jura)),
  • Amédée qui créé la branche de Frasne (cf. ci-dessous),
  • Clémence (? - après 1272) : elle épouse Pierre IV de Scey-Montbéliard, (? - après 1239), seigneur de Scey et Montron.

Thiébaud Ier de Neuchâtel-Bourgogne[9], (? - 1268), seigneur de Neuchâtel-Urtière, de Clémont, de L'Isle-sur-le-Doubs, vicomte de Baume, sire de Jonvelle[10]. Fervent soutien du comte Othon II de Bourgogne dans les guerres qu'il livre au prétendant Étienne II d'Auxonne il participe aux transactions de paix qui suivirent et se voit, en remerciement, confier la seigneurie de Montmahoux et celle de Montbarrey. Grâce à ses acquisitions dans la région comprise entre Saint-Hippolyte et Montécheroux, ainsi que celle de la Roche, la maison de Neuchâtel-Bourgogne prenait de l'importance[1].

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces Pétronille/Perrette[11] de Ferrette, (vers 1190 - ?) ; petite-fille de Louis Ier de Ferrette), dame de La Ferté-sous-Vadans, puis en secondes noces vers 1210 Marie de Châteauvillain[12] du Jura (à Sirod ; baronnie située entre celle Nozeroy et celles de Saint-Claude) ou Élisabeth[13], (vers 1205 - après 1268), fille de Guy de Jonvelle et d'Élisabeth de Nogent. Du premier mariage il a[14] :

Richard de Neuchâtel-Bourgogne[18], (? - 9 décembre 1259/), dit "le grand sire", seigneur de Neuchâtel-Urtière, de Clémont et de Montbarrey. Par son mariage il se voyait doté des seigneuries d'Héricourt, de Blamont, de Clémont, du Châtelot, de Bermont et de Cusance[1].

Mariage et succession :
Il épouse Marguerite[19]de Montfaucon-Montbéliard (fille de Thierry III de Montbéliard ), de qui il a :

  • Thiébaud III qui suit,
  • Agnès[20] : elle épouse Alexandre III de Bourgogne (-Duché) (nommé aussi Alexandre de Montagu, fils de Guillaume de Montagu),
  • Béatrice : elle épouse Jacques de Grandson, (1250/58 - 1290/1300),
  • Marguerite[21], (? - avant 1309) : elle épouse en premières noces Gérard/Guy de Cusance, (? - avant 1302), puis en secondes noces Jacques d'Auxelles.

Thiébaud III de Neuchâtel-Bourgogne, (? - vers 1304), sire du Châtelot. À la mort de son père il reçoit la seigneurie de Neuchâtel-Urtière, le fief de L'Isle-sur-le-Doubs et les terres situées près de Longevelle, de Lanthenans, d'Uzelles, de Mont-Martin et la "grange Corcelles" (qui était un hameau d'une douzaine de maisons à quelque distance de l'Isle-sur-le-Doubs et qui existait dès 1136). En 1263 il fonde Yla, qui deviendra bien plus tard L'Isle-sur-le-Doubs, la nouvelle ville était composée de trois parties : le Magny, la Rue (qui existait dès avant 1187) et l'Isle proprement dite. Il fait tout d'abord bâtir une enceinte pour fortifier "la Rue" puis construire le pont de "Magny" ainsi qu'une porte, ceci fait il érige deux tours avec pont-levis et jette les fondations du château de l'Isle pour remplacer la maison que sa famille y possédait. Afin de peupler au plus vite sa nouvelle ville il accorde des franchises et développe le commerce. Durant sa vie il s'applique à étendre la suzeraineté de sa maison sur un grand nombre de fiefs du comté de Bourgogne dont celui de Dampierre, de Blamont, de Clémont, de la forteresse de Bermont, de La prévôté de Mathay, il obtient la garde de l'abbaye Sainte-Odile et le titre de vicomte et prévôt de Baume-les-Dames[1].

Mariage et succession :
Il épouse Jeanne-Agnès[22], (vers 1250 - avant 1324), dame de Vers, de Lemuy et de L'Isle-sur-le-Doubs (son douaire), fille de Gaucher II de Commercy et de Marguerite de Bellevesvre, de qui il a[23] :

Thiébaud IV de Neuchâtel-Bourgogne, (après 1270 - 1336/37), seigneur de Neuchâtel-Urtière et de Blamont, vicomte de Baume-les-Dames. Avec le consentement de sa mère il ratifie les franchises de L'Isle-sur-le-Doubs, puis il les accorde à Blamont en 1308, dont son fils fera construire l'hôpital en 1351, et à Clémont, le il se voit confier la garde de l'abbaye de Lieu-Croissant et du prieuré de Lanthenans et en 1325 il s'empare du château de Bermont. Entre 1309 et 1337, un grand nombre de seigneurs se déclarèrent vassaux de Thiébaud[1].

Mariage et succession : Il épouse vers 1310 Agnès, (vers 1302 - vers 1342), fille de Simon II comte de Geroldseck (Alsace), de qui il a :

Thiébaud V de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1317 - 1366), seigneur de Neuchâtel et de Blamont. Philippe II de Bourgogne le nomme vicomte de Baume-les-Dames, gardien de l'abbaye de Lieu-Croissant et du prieuré de Lanthenans et lui confie en fief un grand nombre de seigneuries. Dès 1366 il est nommé gardien du Comté de Bourgogne et quelques années plus tard il affranchit d'anciens serviteurs de sa maison, créant ainsi les premiers droits de propriété du comté de Neuchâtel[1].

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1335 Jeanne[28], fille de Jean II de Châlon-Auxerre et d'Alix de Bourgogne-Comté (fille de Renaud de Montbéliard, dame de Montaigu, du bourg de Lons et de Montfleur : mais ces fiefs restent en fait aux Chalon-Auxerre-Tonnerre), puis en secondes noces le Catherine, (? - 1359), fille de Jean Ier de Chalon-Arlay et d'Alix de Clermont-Nesle.
Du premier mariage il a :

Du second mariage il a :

Thiébaud VI de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1337 - entre le et le ), seigneur de Neuchâtel.

Mariage et succession : Il épouse le Marguerite de Bourgogne-Comté-Chalon-Montaigu[31], (? - vers 1397/1400), dame de Montaigu, sœur et héritière de Jean II de Chalon-Montaigu (deux enfants d'Henri de Bourgogne-Comté dit "de Montaigu" – fils de Jean Ier de Chalon-Montaigu, et par lui petit-fils et arrière-petit-fils des comtes de Bourgogne Hugues de Chalon et Jean de Chalon l'Antique – et d'Isabeau de Thoire et Villars), de qui il a[32] :

Thiébaud VII de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1360/61 - Bataille de Nicopolis 1396), seigneur de Neuchâtel, de Châtelot et de Risnel. Son mausolée est en l'église des Cordeliers à Nancy[1].

 
Thiébaud VII de Neuchâtel-Bourgogne.

Mariage et succession :
Il épouse le Alix de Joinville, (vers 1360 - /1413), dame de Châtel-sur-Moselle, de Bainville, de Chaligny et de La Ferté-sur-Amance, fille d'Henri V de Joinville-Vaudémont et de Marie de Luxembourg-Ligny dame de Houdan (Alix était la sœur cadette de Marguerite de Joinville-Vaudémont, épouse en premières noces de Jean II de Chalon-Montaigu ci-dessus, puis femme de Ferry de Lorraine-Vaudémont ; par ailleurs, Henri V de Joinville était le petit-fils du chroniqueur de Saint Louis, le sénéchal Jean de Joinville, lui-même cousin germain, par sa mère Béatrice d'Auxonne, du comte de Bourgogne Hugues évoqué plus haut ; La Ferté-sur-Amance était semble-t-il venue aux Chalon, puis donc aux Joinville, par une alliance avec les Vignory), de qui il a :

  • Thiébaud VIII qui suit,
  • Marguerite (vers 1387 - 14/), dame de La Ferté-sur-Amance : elle épouse le Bernard de Ray, (? - ), d'où la succession de Laferté-sur-Amance, passée ensuite par mariage aux Choiseul-Lanques.
 
Thiébaut VIII de Neufchâtel dans le Grand Armorial équestre de la Toison d'or.

Thiébaud VIII de Neuchâtel-Bourgogne, (1386/87 - ), enterré à L'Isle-sur-le-Doubs dans l'Église de-la-Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge, chevalier, seigneur de Neuchâtel, de Châtel-sur-Moselle, Chaligny et de Pesmes, lieutenant-général pour les deux Bourgognes et le comté du Charolais, décoré de l'ordre du Dragon par Sigismond Ier du Saint-Empire en 1418[38], conseiller et grand maître de la maison du roi de 1418 à 1422, chevalier de l'ordre de la Toison d'or (1433)[1], conseiller de Catherine de Bourgogne pour la Haute-Alsace. La mort de son grand-père vers 1400 fait de Thiébaud VIII, à 14 ans, le chef de cette puissante famille tout en étant sous la tutelle de son autre grand-père Pierre d'Avilley. Ses deux mariages vont lui permettre de considérablement augmenté sa fortune. Jean II de Grandson, allié à Thiébaud VIII par le mariage de sa tante Catherine de Neuchâtel à son grand-père Jean Ier de Grandson, était seigneur de Pesmes. Fortement endetté il engage la seigneurie de Pesmes auprès de la seconde épouse de Thiébaud VIII[39]. Il ne réussira pas à lever cet engagement, ni ses héritiers Simon et Heylion II, c'est pourquoi Thiébaud VIII se parait du titre de seigneur de Pesmes[40].

Mariages et succession[41] :
Il épouse en premières noces le / Agnès de Montfaucon[42], (? - ), dame de Marnay et du Fay, vicomtesse de Blaigny, fille d'Henri de Montbéliard et de Marie de Châtillon vicomtesse de Blaigny, puis en secondes noces le Guillemette de Vienne[43], (? - ), dame de Bussière et de Port-sur-Saône, fille de Philippe de Vienne (fils de l'amiral) et de Philiberte de Maubec.
Du premier mariage il a :

Du second mariage il a :

D'une relation hors mariage il a Henri, (? - /06), curé de Gy, chanoine du chapitre métropolitain et chambrier de l'archevêque de Besançon.

 
Thiébaut IX de Neufchâtel dans Statuts, Ordonnances et Armorial de l'Ordre de la Toison d'Or.

Thiébaud IX de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1412 - ), dit "le Jeune", enterré à l'abbaye de Lieu-Croissant, chevalier, seigneur de Neuchâtel, de Blamont, de Châtel-sur-Moselle et d'Épinal, chevalier de l'Ordre de la Toison d'or en 1433, maréchal de Bourgogne en 1444, gouverneur de Bar, conseiller de Philippe III de Bourgogne et de Charles le Téméraire. Il choisit pour héritiers de son grand-oncle Jean Ier de Montaigu la nouvelle branche de Montaigu en la personne de son frère Jean II (branche vue plus loin)[1].

Mariage et succession[45] :
Il épouse en février 1437 Bonne, (? - ), dame de Boussenois et de Grancey, fille de Bernard de Châteauvillain et de Jeanne de Saint-Clair, de qui il a :

D'une relation hors mariage il a Antoine, (? - ), seigneur de Montrond : il épouse Marguerite, fille de Lancelot de Vaudrey (frère de Guillaume) et de Philiberte de Loisy.

Claude de Neufchâtel-Bourgogne, (vers 1449 - ), seigneur de Neuchâtel, d'Épinal, du Fays et de Chamabou, vicomte de Baume-les-Dames, lieutenant-général du Luxembourg et de Bourgogne, maréchal de Bourgogne (1449-1505), chevalier de la Toison d'or (1491).

Mariage et succession :
Il épouse, le 1er/, Bonne de Bolchen, (? - après 1518), dame de Grancey et de Soleuvre, fille de Jean de Soleuvre et de Marguerite d'Autel, de qui il a :

Les successions de Neufchâtel-Urtière et de Montaigu sont vues à l'article Neuchâtel.

Branche de Frasne

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Amédée de Neuchâtel, (? - après 1261), seigneur de Frasne. Il est le fils de Fromond II de Dramelay et de N... de Rougemont, fille de Thibaud II de Rougemont et d'Alix/Alais.

Mariage et succession :
Il épouse Agnès de Montbéliard de qui il a :

  • Guillaume, seigneur de Frasne, il épouse Guyette de Vienne, fille de Philippe
  • Girard qui suit,
  • Béatrice, (? - après 1264), dame de Morteau, elle épouse Odon/Eudes d'Arguel, (? - 1245/46), sénéchal de l'Église de Besançon.

Girard de Neuchâtel[48], (? - avant 1267), seigneur de Frasne.

Mariage et succession :
Il épouse Damète de Traves, de qui il a :

  • Thibaut,
  • Jean qui suit,
  • Aime,
  • Beatrice.

Jean de Neuchâtel, (? - après 1295), seigneur de Frasne, connétable de Bourgogne.

Mariages et succession :
Sa première épouse est inconnue, il se marie une seconde fois en 1279 avec Isabelle, (? - après 1295), dame de Francheville, fille de Joffroi de Brixey, seigneur de Bourlémont, et de Sibylle de Saulxures.
Du premier mariage il a :

  • Thibault qui suit,

Du second mariage il a :

  • Richard II, seigneur de Frasne : il épouse Jeanne de Ruffey, de qui il a Jacquot,
  • Jean,
  • Jeanne, dame de Franois : elle épouse en premières noces Thibauld d'Oiselet, seigneur de Cordiron, puis en secondes noces Jacques d'Auxelles.

Thibault de Neuchâtel.

Mariage et succession :
Il épouse Isabelle, fille d'Henri d'Auxelles et d'Isabelle de Bourlémont, de qui il a Jean, seigneur de la Rochelle.

Branche de Montaigu

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Jean II de Neuchâtel, (vers 1414/19 - ), (comte de Neuchâtel), vicomte de Bl(a)igny, seigneur de Montaigu, de Marnay, de Fontenoy, de Risnel, de Châtel, acquéreur en 1418 de Nanteuil-la-Fosse (en Tardenois, en la Montagne de Reims : Nanteuil-la-Forêt), chevalier de la Toison d'or (), lieutenant- général au duché et comté de Bourgogne. Il est le fils de Thiébaud VIII de Neuchâtel et d'Agnès de Montfaucon, et il hérite Montaigu de son grand-oncle Jean Ier ci-dessus, frère de Thiébaud VII.

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces Jeanne de Ghistelles ; puis en secondes noces Isabelle de Villers ; en troisièmes noces Isabeau de Buissy ; en quatrièmes noces en 1437 Margarita de Castro, (vers 1425 - ), fille d'honneur d'Isabelle de Portugal ; et en cinquièmes noces Billacte d'Amance. Il a :
Du deuxième mariage :

  • Thibaud, seigneur de Nanteuil-la-Fosse et vicomte de Bligny (les généalogies traditionnelles le qualifent souvent de bâtard, on ne voit pas pourquoi, sauf si l'union de Jean avec Isabelle de Villers, comme d'ailleurs celle avec Isabeau de Buissy, n'était pas légitime) : il épouse en premières noces Ameline de Bavans (d'où la suite des vicomtes de Bl(a)igny, sires de Nanteuil-la-Fosse, dans la Marne, aussi seigneurs de Châtel, avec leur fils Humbert de Neufchâtel, aussi seigneur de Plancy), puis en secondes noces Catherine de Vergy de Montfort,

Du troisième mariage :

  • Antoine, seigneur de Sillery et de Montailien : il épouse Agnès de Franciere, d'Anizy,

Du quatrième mariage :

Du cinquième mariage :

D'une union hors mariage il a :

  • Estevenette,
  • Jeanne.

Ferdinand de Neuchâtel (? - Amance ), comte de Neuchâtel-Marnay, seigneur de Montaigu, de Rigney, de Fontenoy et d'Amance.

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces le Madeleine, (? - 1493/96), fille de Jean de Fénétrange, puis en secondes noces le Claude, fille de Jean de Vergy seigneur de Champvent, enfin en troisièmes noces le Étiennette de la Baume (fille de Marc, comte de Montrevel). Il a :
Du premier mariage :

Du deuxième mariage :

D'une relation hors mariage il a Huguette.

Personnalités

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Galerie de portraits

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Armoiries

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Figure Blasonnement
  Armes de la famille de Neufchâtel

De gueules, à la bande d'argent.[51]

 
 
Armes de Jean Ier de Neufchâtel-Montaigu

Écartelé aux 1 et 4 de gueules à la bande d'argent (de Neufchâtel) et aux 2 et 3 de gueules à l'aigle d'argent (de Bourgogne).[51],[52],[50],[53]

 
 
Armes de Claude de Neufchâtel[54] (v.14491505), fils de Thibaud IX, Seigneur du Fay, vicomte de Baume, seigneur d'Épinal, chevalier de la Toison d'or

De gueules à la bande d'argent (de Neufchâtel), brisé d'un lambel d'azur brochant.[53]

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne[réf. incomplète]
  2. Ancienne chevalerie de lorraine, ou, Armorial historique et généalogique des maisons qui ont formé ce corps souverain, eu droit de siéger aux assises, Jean Cayon, 1850, p. 146
  3. Gallica, Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, du comté de Bourgogne, pages XXIX à lire en ligne & XXX également.
  4. Fromond de Dramelay « avec ses fils Thibaud et Amédée » a fait don de « des droits à Tournan”À Besançon Saint-Paul par une charte datée de 1213, dans laquelle Amédée Archevêque de Besançon précise que Fromond était son «frère de chaise»(Médiéval Généalogie, SEIGNEURS de NEUCHÂTEL [en Bourgogne] [1])
  5. Gollut, dans "Mémoires des Bourguignons" le nomme Thiébaud Ier
  6. Elle pourrait être la fille de Thibaud II de Rougemont et d'Alix. L'identité de la femme de Fromond n'a pas été vérifiée. Il semble peu probable qu'elle était la fille d'Amédée de Montfaucon, comme indiqué dans Europäische Stammtafeln. Muller note que "le prénom de Thiébaut" suggère "une alliance avec la famille de Rougemont", cette suggestion étant soutenue par "des liens de cousinage attestés peu de temps après"(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  7. Fromond de Dramelay “avec ses fils Thibaud et Amédée” a cédé “des usages” à Frasne à “l'abbaye de la Charité” par une charte datée de 1210(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  8. Le contrat de mariage de Vandeline et Jean de Rye, daté du 23 janvier 1180, spécifie la dot qu'elle a reçue de ses parents, Dodivers (suivi de Muller) indique que Clémence, épouse de «Pierre de Scey», était la fille de Fromond de Dramelay (Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  9. Médiéval Généalogie le nomme Thiébaud II car un Thiébaud Ier est nommé en 1150 sans source fiable(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  10. Thiébaut est nommé dans la charte de sa femme en juillet 1250 "Theobaldi domini [de Castellione] et Jonvile" a scellé une charte datée de 1252 en vertu de laquelle "Beraudus domicellus de Gilegio" a fait un don à Saint-Bénigne de Dijon(Médiéval Généalogie, , « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  11. Eudes de Neuchâtel, Doyen de Besançon, a confirmé une donation faite à Rosières par "Girardo quondam domino de Vadans et une domina Perreta uxore dicti Girardo matre nostra" (charte datée du 8 juillet 1273)(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  12. Le Père Anselme déclare que Thiébaut [II] a épousé "Marie de Chasteauvillain-en-Comté" (peu sûre)(Médiéval Généalogie, , « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  13. "Isabel dame de Jonvile et Richard prieurs de Jonvile "ont rendu un jugement contre" Perrenes d'Anfonville", déclarant que "l' auteur de Thébalt de Nouefchasteil, signor de Jonvile" aurait consenti (charte datant de début juillet 1250)(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  14. "Thiebaut seignour de Nuefchastel et ses enfans monseigneur Richart et mon seignour Thiebaut chevalier" ont acheté "la grange de Corcelles" (charte datée de mars 1258), Thiébaut Seigneur de Neuchâtel a fait don d'un bien à Baume-les-Dames, réservant les droits pour "Agnelet sa fille, aucune de cette maison" (par une charte datée de 1261), "Thiébauz sires de Neufchastel" a nommé ses héritiers "les enffans de mon segnor Richar, non segnor Thiebaut, Odin et Erart" et a cédé la propriété à "ces deux fils cadets, tous deux chanoines de Besançon" (charte du 10 juin 1261)(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  15. Les sites Roglo et Geneall font état de Eudes, seigneur de Montbarrey, comme fils de Thiébaud Ier et ne lui donnent pas de succession. Jean-François Richard, dans "Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne", pages 79 et 80, le donne comme seigneur de Montbarrey et doyen de Besançon mais comme étant le fils de Thiébaud II
  16. "Hugues sires de Rans "a confirmé la tenue de "Rans" de "monseigneur Oude de Nuefchastel doyen de Besançon " (charte du 16 avril 1268)et "Thiebaz Sire de Nuefchatel" a confirmé les fiefs "à Montbéliard" par une charte datant de début septembre 1280, scellée par "Huedes de Nuefchatel doyen de Besançon mon oncle"(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  17. La nécrologie de Besançon enregistre le décès "VIII Id Sep" 1271 de "Erardus de Novo Castro subdyaconus et canonicus Bisantinus" pour qui "Odo decanus Bisuntinus frater suus" a fait don des revenus de "villa de Pueyens"(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  18. Jean François Richard dans son ouvrage "Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne" le nomme Thiébaud III
  19. Le testament de Richard de Neuchâtel nomme "son épouse Marguerite, son père Thiébaut, seigneur de Neufchâtel et son frère... Thiébaut" (charte sans date)(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  20. Richard nomme Agnes fille de Thiébaut de Neufchâtel. Elle est également nommée en tant que telle par le père Anselme. La source principale qui confirme ses liens de parenté et son mariage n'a pas été identifiée, mais d'un point de vue chronologique, il est probable qu'elle était la fille de Richard de Neuchâtel(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  21. testament de [son neveu] Erard de Neuchâtel en 1308, qui a légué des biens à [son fils] "Thiebault de Cusance nos... cousin" pour "plus de missions que ma tante dame Margueritte dame de Cusance"(Médiéval Généalogie, SEIGNEURS de NEUCHÂTEL [en Bourgogne] [2])
  22. "Bietrix dame de Roiffey a déclaré son père seigneur de Roiffey" a confirmé la dot donnée par "ses... frères messires Walchier de Commercy senneurs de Montrivel" à "Agnès dame de Nuefchastel sa fille... de Thiebaut seignour de Nuefchastel Marie de la dicte dame Agnès" (charte non datée)(Médiéval Généalogie,« Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  23. "Damoisel Richart de Neufchastel fils de Thiebaut de Neufchastel" (charte datée du 12 janvier 1296), "Agnès de Chatelvilain, dame de L'Isle et... Thiébaut sui fils chevaliers sires de Nuefchastel" a confirmé les privilèges accordés à L'Isle-sur-le-Doubs par "de bonne mémoire Messire Thiébaut jadis grans sires du devandit Nuefchastel" (charte de mai 1308), Le testament d'Erard de Neuchâtel, daté de 1308, a légué sa propriété à "mon sieur Thiebaut no frère seigneur de Neufchastel, Margueritte ma soeur de la Roche et dame Catherine ma soeur de Faucoigneis" (Médiéval Généalogie,« Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  24. "Mes pères Richars de Nuefchastel cayenarriers et ma dame Agnès sa mere" sont nommés dans une charte datée de 1304 et "Mons. Richart seigneur de Neufchastel chevalier et de Dame Agnès dame de Nuefchastel sa mère" dans une charte datée d'octobre 1304(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  25. Sa charte et son mariage sont confirmés par la charte de 1310 en vertu de laquelle "Thiébaut de Neuchâtel" a ordonné le versement de la dot à "sa sœur Catherine femme de Jean de Faucogney"(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  26. de:Johann II. (Habsburg-Laufenburg)
  27. Une charte datée du 25 mai 1343 indique : "Thiebax sire de Nuefchastel de la dyocese de Besencon" confirme le mariage de "Loy signour de Nuefchastel (Louis Ier de Neuchâtel) de la dyocise de Losenne" et de "damoisaille Katerinne dou dit Nuefchastel de la dicte dyocise de Besencon, suer dou dit monsignour Thiebax" (Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  28. Sa charte et son mariage sont confirmés par des chartes datées de 1337 et 1339 qui indiquent que "son fils Thiébaud de Neuchâtel" avait donné à "Jean de Chalon comte d'Auxerre" la dot de "Jeanne de Chalon-Auxerre sa femme"(Médiéval Généalogie, « Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] » lire en ligne)
  29. Le contrat de mariage entre "Thiebauz sires de Nuefchestel de la dyocise de Besancon...Mahaut fille" et "messire Jehanz dArbey sires de Valangin" et daté du 12 mai 1355 (Médiéval Généalogie lire en ligne)
  30. Une charte fin du janvier 1366 rapporte que "Katherine de Nuefchastel fille monseignour Thiebaut jadiz Seignour de Nuefchastel et femme de... Wauthier de Cusance Seignour de Saint Julien" de la dot reçue de "chevalier... Thiebaut Seignour de Nuefchastel fils Frere"(Médiéval Généalogie lire en ligne)
  31. "Thiébault seigneur de Neufchasteil et de Fontenoy en Vosge et Marguericte de Bourgoigne dame desdits lieux sa femme" a établi les droits respectifs du seigneur de Fontenoy et des citoyens de la ville (charte datée du 1er octobre 1395) Médiéval Généalogie lire en ligne
  32. Le testament de Thiébaut, daté du 13 décembre 1400, mentionne "mon ... filz Jehan de Neufchatel ... mon nepveu seigneur de Belv[oir] ... pour cause de feu ma suer sa mere ... filz Humbert de Neufchatel ... ma ... femme dame Marguerite de Bourgogne ... Thiebault de Neufchastel mon fils de feu Thiebault de Neufchastel mon fils de chevalier et de dame Alix de Vauldemont dans la succession. dame Marguerite ma femme", désigne "ma ... fille Katherine dame de Pesmes [sa] tante" comme tuteur de son petit-fils Thiébaut et fait référence à la propriété "possède une cause de feu dame Jehanne d Auxeure ma mère" Médiéval Généalogie lire en ligne
  33. Exclu de l'ordre en 1431 pour avoir fui lors de la bataille d'Anthon, le 11 juin 14301
  34. une charte datée de 1386 enregistre que "la terre de Nancuse ... était baillée à l'heure dame" sur le mariage de "dame Katherine de Neuchâtel, femme de messire Guille de Ray" Médiéval Généalogie lire en ligne
  35. "Thiebault de Neufchastel mon fils de feu Thiebault de Neufchastel mon chevalier et dame Alix de Vauldemont dans la succession de feu. dame Marguerite ma femme" et désigne "sa ... fille Katherine dame de Pesmes [sa] tante" comme son tuteur Médiéval Généalogie lire en ligne
  36. "Liebaut de Bauffremont chevalier seigneur de Soies et ... dame Jehanne de Neufchastel [sa] femme" a accusé réception de la dot de "Thiebaut seignour de Nuefchastel ... père de la dicte dame Jehanne ... et ... Marguerite de Bourgogne sa mere" (charte du 27 juin 1382) Médiéval Généalogie lire en ligne
  37. "Ferry de Haustat chevalier seigneur de Vierre et dame Jehanne de Nuefchastel sa femme" nommé "Thiebaut jadis seignour dud. Nuefchastel était de nous dire ce que je voulais ... et de feu ... Marguerite de Bourgoigne ... rien que Jehanne" (charte du 22 juillet 1401) Médiéval Généalogie lire en ligne
  38. Si Chaligny m'était conté, Thiébaud VIII de Neuchâtel, sur le site personnel Axsane (2005).
  39. une charte datée du 21 juin 1449 indique que "Jean de Grandson seigneur de Pesmes" vendait "tous les fiefs ... de Pesmes qu'íl possédait aux lieux de Bard , Rupt, Balançon ..." à "Thiébaud de Neufchâtel et Guillemette de Vienne sa femme", qui sous-offrit "Huguenin de Vuillafans seigneur de Scey" À la même date Médiéval Généalogie lire en ligne
  40. Recherches sur Pesmes, pages 278, 290, 291 et 292 lire en ligne
  41. Le testament de "Thiebault seigneur de Neufchastel et de Chastel sur Meuzelle", daté de 1459, se nomme "feue ma ... compaigne dame Agnès de Montbeliard dame de Neufchastel jaid. ma femme ... ma ... compaigne dame Guillemette de Vianne un cadeau ma femme" et "Thiebault de Nuefchastel seigneur de Blanmont mon ansnes filz ... Anthoine de Neufchastel seigneur de Lille et de Clémont mon derenier filz ... ma. ..fille ... Bonne de Neufchastel fille de moy et de mad. femme ... mon ... nepveux messire Jehan seigneur de Ray ... messire Jehan de Neufchastel filz de moy et de lad. feue dame Agnès" Médiéval Généalogie lire en ligne
  42. Le contrat de mariage de "Thiebault seigneur de Nuefchastel ... damoisel Thiebaul de Neufchastel" et "Henry comte de la Roiche et seigneur de Villercesel ... Agnel de Montbeliart fille de feu messire Henry de Montbéliard signeur de Villersexel" est daté du 22 avril 1398 Médiéval Généalogie lire en ligne
  43. Le contrat de mariage de "Thiebault seigneur de Neufchastel et de Chastel sur Meuzelle" et de "Guillemette de Vienne dame de Bussères et de Port sur Saône" est daté du 8 novembre 1440 Médiéval Généalogie lire en ligne
  44. Gallica, Recherches sur Pesmes, page 305 lire en ligne
  45. Le testament de Thiébaut IX, daté du ----, nomme "femme dame Bone de Chastelvillain ... pere en dieu mon ... filz messire Anthoine de Neufchastel évêque esleu et confirme de Toul ... ma ... fille Angnes de Neufchastel religieuses de Remiremont ... mes ... filz Lienard Guillaume et Loys de Neufchastel soeur d’église ... Jaques de Neufchastel ma filz soit religieuz ... fille Jehannde Neufchastel ... Marguerite ma ... fille soit mariee ... Katherine de Neuchastel ma ... fille soit mariee" et désigne "mes ... filz Henry et Claude de Neufchastel freres" comme ses héritiers Médiéval Généalogie lire en ligne
  46. « Maison de Furstenberg (p. 1 à 30), p. 14 », sur Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, par Jean-Baptiste-Pierre Jullien, chevalier de Courcelles, t. XII, à Paris, 1833
  47. Le blason des armoiries de tous les chevaliers de l'ordre de la Toison d'Or depuis la première institution jusques à present, Jean-Baptiste Maurice, Jean Rammazeyn, 1667, p. 115. (lire en ligne).
  48. Les sites Roglo et Geneall font état de Girard, seigneur de Frasnes, comme fils d'Amédée de Neuchâtel. Jean-François Richard, dans "Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne", pages 79 et 80, le donne comme connétable de Bourgogne mais comme étant le fils de Thiébaud II
  49. Jean de Neufchâtel. Roglo.eu. Consulté le 3 août 2011.
  50. a et b « l.histoire.en.kit.pagesperso-orange.fr », Les 25 premiers chevaliers de la Toison d'or, nommés lors de la création de l'ordre le à Bruges. (consulté le )
  51. a et b Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne)
  52. « collecties.meermanno.nl », Statuts, Ordonnances et Armorial de l’Ordre de la Toison d'or (consulté le )
    Historique
    Ce manuscrit fut présenté en 1473 par Gilles Gobet, roi d'armes de l'ordre de la Toison d'or à Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, et aux autres chevaliers, lors du chapitre de l’ordre tenu à Valenciennes, puis conservé au trésor de la Toison d’or à Bruxelles. Le manuscrit enluminé est maintenant conservé à La Haye, à la Bibliothèque royale (« Koninklijke Bibliotheek »), sous la cote KB 76 E 10, au revers du folio 65 Ms 76 E 10, f°65r
    Voir sur commons
  53. a et b « http://www.heraldique-europeenne.org », Armorial des chevaliers de la Toison d'or (consulté le )
  54. « roglo.eu », Claude de Neufchâtel (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean François Richard, Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne, (lire en ligne)
  • Georges Poull, « Neufchatel (Famille de) », dans Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célèbres : dictionnaire biographique illustré, Vagney, Gérard Louis, (ISBN 2-907016-09-1, lire en ligne), p. 272-273.

Articles connexes

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Liens externes

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