Trêve de Leulinghem

Plusieurs trêves ont été signées à Leulinghem lieu traditionnel de conférences entre le royaume de France et le royaume d'Angleterre au cours de la guerre de Cent Ans, à la frontière picarde.

  •  : Trêve pour neuf mois entre la France et l'Angleterre, incluant l'Écosse et la Castille, alliées de la France, et les Gantois, alliés de l'Angleterre. Le , elle est prorogée jusqu'au [1].
  •  : Trêve signée pour la Guyenne et les pays en deçà de la Loire. Elle court du jusqu'au . Aucune ville ou forteresse ne devait être bâtie ou réparée à la distance de sept lieues d'une ville de l'autre partie, sans congé de l'adversaire[2].
  •  : Charles VI de France étant de nouveau victime de ses crises de démence causées par la tragédie du bal des ardents du , ses oncles le représentent lors des négociations avec les Anglais à Leulinghem. Richard II d'Angleterre gouvernait dorénavant seul et il désirait instaurer la paix entre les deux royaumes. Au cours de cette négociation est prévue la remise de Cherbourg à la France et le mariage d'Isabelle de France avec Richard II[3]. Une trêve est décidée entre les deux parties. La trêve est prorogée jusqu'au puis le pour quatre ans jusqu'au [4], puis pour 28 ans à partir de le [5].
Trêve de Leulinghem (1384)
Signé
Leulinghem
Parties
Parties Royaume d'Angleterre Royaume de France
Signataires Richard II Charles VI de France
Trêve de Leulinghem (1389)
Signé
Leulinghem
Parties
Parties Royaume d'Angleterre Royaume de France
Signataires Richard II Charles VI de France
Trêve de Leulinghem (1393)
Signé
Leulinghem
Parties
Parties Royaume d'Angleterre Royaume de France
Signataires Richard II Charles VI de France

Sources

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  • Charles VI le roi fou de Françoise Autrand

Lien interne

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Notes et références

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