Tueur de vampires

profession fictive

Lorsqu'en 1897, Bram Stoker publie son roman Dracula, il ne se doutait pas qu'il était en train de révolutionner le genre de la littérature fantastique. En effet, le succès considérable de son livre a fait de celui-ci la référence absolue pour tout écrivain désireux d'écrire une sombre histoire de buveur de sang. Au point que les personnages du roman de Stoker ont volontiers fait figures de poncifs du genre tout au long du XXe siècle. Entre autres apports, le personnage de Dracula a entraîné la création d'un autre protagoniste incontournable, celui du tueur de vampires, souvent un vieux savant un peu fou, comme celui mis en scène par Roman Polanski dans son film Le Bal des vampires, ou encore le courageux docteur Van Helsing. Mais depuis les années 2000, le rôle du chasseur de vampires n'échoit plus guère à un vieil érudit. Le tueur de vampires du XXIe siècle est, par exemple, une jeune fille séduisante, comme dans la série Buffy contre les vampires. Pour détruire le comte Dracula l'idéal est d'agir durant les heures du jour, car la nuit cet être maléfique est doué de pouvoirs terrifiants. Le jour, toutefois, il se cache du soleil en reposant dans son cercueil, au fond de sa crypte, de préférence sur de la terre de son pays. On pense habituellement que le vampire ne peut vivre le jour, et que la lumière du soleil suffirait à le réduire en cendres. Cette conception du vampire comme un être vulnérable aux rayons de l'astre du jour est largement diffusée dans la littérature et au cinéma. Or, dans le livre même de Bram Stoker, il est bien précisé que les vampires peuvent se déplacer de jour si les circonstances l'exigent. Dans la mesure du possible, il tâchera toutefois d'éviter le plus possible d'avoir à agir entre le lever et le coucher du soleil, car ses pouvoirs surnaturels s'en trouvent considérablement réduits. Pour définitivement l'éliminer, il suffit d'un marteau et d'un pieux de bois qu'il faut planter dans son cœur. Lui couper la tête est également un bon moyen de s'en débarrasser. Mais le chasseur de vampires a d'autres armes à sa disposition :

  • l'eau bénite : à asperger sur le vampire, chaque gouttelette équivalant pour lui à une brûlure d'acide sulfurique ;
  • un chapelet de gousses d'ail à porter sur soi, qui a la particularité d'être un puissant repoussoir à vampires ;
  • un crucifix bénit, ou encore une hostie consacrée et tout objet sacré en général peut infliger au vampire des blessures et des souffrances équivalentes à celles que pourrait infliger un fer rougi par le feu, en le marquant profondément ;
  • la lumière du jour désintègre un vampire ; quand un vampire est dit "jeune", exposé au soleil il ne se réduit pas en cendres comme un vampire dit « vieux », il implose ;
  • une balle d'argent peut causer sa mort.

Voir aussi

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