Aller au contenu

Rorqual de Bryde

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Balaenoptera edeni

Le Rorqual de Bryde ou rorqual tropical (Balaenoptera edeni syn. Balaenoptera brydei) est un cétacé appartenant à la famille des Balaenopteridae. Le plus ancien fossile connu de ce rorqual a été retrouvé à Osaka (Japon) et date d'une période entre 6.800 et 2000 av. J.-C.[1].

Autres noms communs

[modifier | modifier le code]
  • Baleinoptère de Bryde ;
  • Rorqual d'Eden ;
  • Rorqual tropical.

Description

[modifier | modifier le code]
  • Taille : mâle 12 à 14 m ; femelle 12,50 à 15,50 m ; 3,40 m à la naissance ; masse : jusqu'à 40 tonnes.

Le rorqual de Bryde est gris foncé avec le ventre blanc jaunâtre. Il présente deux évents au-dessus de la tête. On le confond parfois avec le rorqual boréal (Balaenoptera borealis) mais il s'en distingue par trois crêtes parallèles entre la pointe du museau et les évents.

Il peut plonger jusqu'à 300 mètres de profondeur.

C'est un animal solitaire ou vivant en couple.

Il communique avec des sons à basse fréquence qui ressemblent à des gémissements.

Régime alimentaire

[modifier | modifier le code]

Le rorqual tropical se nourrit de petits poissons dont des anchois et des maquereaux, de crustacés pélagiques incluant des crabes et des crevettes, de krill et de calmars.

Il a sous la bouche de 40 à 70 plis qui lui permettent d'élargir sa bouche quand il se nourrit ; et ses 250 à 400 fanons, qui mesurent environ 40 cm, filtrent la nourriture.

Répartition, habitat

[modifier | modifier le code]

Le long des côtes ou en haute mer dans les eaux tropicales et subtropicales de tous les océans (40°N - 40°S) où la température de l'eau est d'environ 20 °C.

On peut observer par exemple à la fin de la saison des pluies une cinquantaine de rorqual de Bryde au large de Bangkok, attirés par la grande quantité d'anchois à manger[2].

En 1975, on dénombre 20 000 individus[3].

Aujourd'hui, sa population est estimée de 90000[4] à 100000 individus. Quelques populations migrent de façon saisonnière.

Cette espèce est menacée par la pollution, les déchets plastiques ... et aussi par les bruits anthropiques, la chasse et les collisions avec les bateaux.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Agence Kyodo, Osaka whale fossil believed to be first evidence of Eden’s whale, The Japan Times (18 février 2018).
  2. AFP (photogr. Lillian Suwanrumpha, Laurence Chu et Gal Roma), « Thaïlande : observer les baleines au large de Bangkok », sur geo.fr, Géo,
  3. Rémy Gantes, « Jusqu'à la dernière ? - Les baleines que l'homme protège et celles qu'il exploite », Science et Vie, no 733,‎ , p. 72-79
  4. Alain Diringer (préf. Marc Taquet), Mammifères marins et reptiles marins de l'océan Indien et du Pacifique, Éditions Orphie, , 272 p. (ISBN 979-10-298-0254-6), Rorqual de Bryde pages 36-37

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :