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« Ru (hydrologie) » : différence entre les versions

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Un '''ru''' (n.m. pluriel ''rus''<ref>Voir [[Wiktionary:fr:ru#Français|ru]] sur Wiktionary</ref>, également rial, rieu, rio, riots, rui, rau, [[Rupt (toponyme)|rupt]] et plus rarement rû<ref>Si l'utilisation de la graphie ''rû'' est indéniable (cf. ''Historique de la Vallée d'Aoste'' par [[Jean-Baptiste de Tillier]] - voir le [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5747873m texte revu et annoté par Sylvain Lucat, Éditeur scientifique, 1887, p. 38]), ni les raisons de l'apparition (XVI<sup>e</sup> siècle), ni celles de la disparition (au XIX<sup>e</sup> siècle, cf. [https://www.google.fr/books/edition/La_vall%C3%A9e_de_Valtornenche_en_1867/6v4AQmY4tWQC Georges Carrel, La vallée de Valtornenche en 1867 (1868)], ou encore la [https://www.google.fr/books/edition/Pétition_de_la_ville_d_Aoste_à_la_Cham/37JVAAAAcAAJ Pétition de la ville d'Aoste à la Chambre des Députés sur la péréquation de l'impôt foncier (1864)]) de l'accent circonflexe n'ont été documentées du point de vue académique / scientifique.</ref>) est la [[Hydrologie|dénomination hydrologique]] ancienne<ref>''La forme riu'' est la ''mention écrite la plus ancienne'' de ''France : vers'' 1165 par Chrétien de Troyes, ''in Guillaume d'Angleterre'', éd. M. Wilmotte, 1765; A la même époque, vers 1180-90 ''ru'' par Alexandre de Paris, in ''Alexandre'', I, 2395, Elliott Monographs, 37, p. 54); xiii<sup>e</sup>s. </ref> voire régionale de petits ruisseaux aménagés par l'homme plus communément qualifiés de [[Canal d'irrigation|canal]]. Au figuré, il symbolise la [[Modestie (humilité)|modestie]] ''rius d'umilité''<ref>cf https://www.cnrtl.fr/definition/ru {{refins}}.</ref>. Le mot ressurgit dans les [[Toponymie|toponymes]].
Un '''rû''' (pluriel, ''rus'') est un [[Canal d'irrigation|canal]] en [[Vallée d'Aoste]] utilisé pour amener l'eau des torrents des vallées latérales aux terrains arides de la vallée centrale.


==Dénomination==
====
Le mot vient du latin « rivus », terme indiquant un ruisseau, un petit cours d'eau, ''ruisselet'', qui a engendré d'autres termes en [[latin médiéval]], comme « raza » (= fossé, canal), « rubina » (= canal de dérivation)<ref>[https://www.academia.edu/23997667 Michel Prodel, ''Contribution à la toponymie de la Corrèze'', 2020 - Les différentes appellations des petits cours d'eau dans la toponymie corrézienne].</ref>
Le terme ''rû'' est utilisé en [[Vallée d'Aoste]], tandis qu'ailleurs dans les Alpes ils sont dénommés autrement : [[Waale]] en [[Haut-Adige]], [[Bief|bisses]] en [[Valais]] et ''Flurbewässerung'' dans les [[Grisons]]. Dans d'autres régions alpines, ils sont appelés simplement ''canaux'', comme en [[Piémont]] ou dans le [[Briançonnais]].


==En Vallée d'Aoste==
== ==
Ils portent généralement la dénomination plus commune de ''canaux'', notamment dans le [[Briançonnais]] ou encore dans le [[Piémont]], mais également des appellations régionales, comme celle de ''Waale'' dans le [[Province autonome de Bolzano|Haut-Adige]], de ''[[Bief|bisses]]'' dans le [[Valais]] et de ''Flurbewässerung'' dans les [[Grisons]].
Les principaux rus de la [[Vallée d'Aoste]] ont été construits entre le {{s mini-|XIII}} et le {{s-|XV}}. Certains d'entre eux sont utilisés encore de nos jours, alors que ceux qui ont été abandonnés au cours des siècles sont dénommés habituellement ''Rus du pain perdu'', ou ''Ru dou pan perdu'', en [[valdôtain|patois valdôtain]], ou bien ''Rus morts''.


En [[France]], on trouve l'emploi du terme ''ru'' pour désigner un affluent [[Normandie|normand]] de la [[Seine]] : le ''ravine du Hazey'' ou [[ru du Canal]]. De nombreux rus sont par ailleurs décrits en région [[Île-de-France]], comme le [[ru de Gally]] ou le [[ru de la Ménagerie]].
Les rus ont toujours joué un rôle très important dans l'[[économie de la Vallée d'Aoste|économie valdôtaine]], en permettant d'exploiter des terrains autrement peu irrigués et par conséquent incultivables.


== Répartition en Vallée d'Aoste ==
Des corvées étaient également organisées autrefois pour le maintien des rus, contrôlées par un ''gardien des eaux'', ou ''revé'' en [[valdôtain|patois valdôtain]].
En [[Vallée d'Aoste]], les rus ont historiquement alimenté l'[[économie de la Vallée d'Aoste|économie]] au sens propre comme au sens figuré. Ils ont été construits entre le {{s mini-|XIII}} et le {{s-|XV}} ayant pour fonction d'amener l'eau des ruisseaux de montagne aux terrains non autrement irrigables, et par conséquent incultivables. À ce titre, leur entretien était assuré par la [[corvée]], contrôlée par un ''gardien des eaux'', ou ''revé'' en [[valdôtain|patois valdôtain]]. Certains de ces ouvrages sont toujours en fonction de nos jours. Ceux qui ont été abandonnés sont dénommés ''rus morts'', ou encore ''rus du pain perdu''.


[[File:Rû Courtaud - Ayas.JPG|thumb|right|Le Courtaud à [[Ayas (Italie)|Ayas]].]]
[[File:Rû Courtaud - Ayas.JPG|thumb|right|Le Courtaud à [[Ayas (Italie)|Ayas]].]]


===Principaux rus de la Vallée d'Aoste===
Principaux rus de la Vallée d'Aoste
{{colonnes|nombre=3|
*Rû d'Arlaz et rû Herbal, dans les communes de [[Challand-Saint-Anselme]], [[Challand-Saint-Victor]], [[Montjonet]] et [[Brusson (Italie)|Brusson]]
* Courtaud (ou ''Courtod'', ou ''d'Amay''), dans les communes d'[[Ayas (Italie)|Ayas]] et de [[Saint-Vincent (Italie)|Saint-Vincent]]
* , les communes [[ ]] [[ (Italie)|]]
*Ru Courtaud (ou ''Courtod'', ou ''d'Amay''), sur les communes d'[[Ayas (Italie)|Ayas]] et de [[Saint-Vincent (Italie)|Saint-Vincent]]
* de la Plaine, dans la commune de [[Châtillon (Italie)|Châtillon]]
* de Verrayes, dans les communes de [[Torgnon]] et de [[Verrayes]]
* de , de [[ ]]
* de Chandianaz, dans les communes de [[Châtillon (Italie)|Châtillon]], [[Saint-Denis (Italie)|Saint-Denis]] et [[Chambave]]
*
de Chandianaz, les communes de [[Châtillon (Italie)|Châtillon]], [[Saint-Denis (Italie)|Saint-Denis]] et [[Chambave]]
* Marseiller, dans les communes d'[[Antey-Saint-André]], [[Saint-Denis (Italie)|Saint-Denis]] et [[Verrayes]]
* Marseiller, les communes d'[[Antey-Saint-André]], [[Saint-Denis (Italie)|Saint-Denis]] et [[Verrayes]]
*[[Pont aqueduc du Grand Arvou|Rû Prévôt]], dans les communes d'[[Aoste]] et de [[Saint-Christophe (Italie)|Saint-Christophe]]
*Rû Prévôt, les communes d'[[Aoste]] et de [[Saint-Christophe (Italie)|Saint-Christophe]]
* du Mont, dans les communes d'[[Ollomont (Italie)|Ollomont]] et de [[Doues]]
* du Mont, les communes d'[[Ollomont (Italie)|Ollomont]] et de [[Doues]]
* de By, dans les communes d'[[Ollomont (Italie)|Ollomont]], [[Doues]] et [[Allein]]
* de By, les communes d'[[Ollomont (Italie)|Ollomont]], [[Doues]] et [[Allein]]
* de Menouve (ou d'Allein), dans les communes d'[[Étroubles]] et d'[[Allein]]
* de Menouve (ou d'Allein), les communes d'[[Étroubles]] et d'[[Allein]]
* d'Éternon, dans la commune d'[[Étroubles]]
* d'Éternon, la commune d'[[Étroubles]]
* de Vuillen (ou Chaffières), dans la commune de [[Saint-Rhémy-en-Bosses]]
* de Vuillen (ou Chaffières), la commune de [[Saint-Rhémy-en-Bosses]]
* Neuf, dans les communes d'[[Étroubles]] et [[Gignod]]
* Neuf, les communes d'[[Étroubles]] et [[Gignod]]
* de la Charbonnière, dans la commune d'[[Avise]]
* de la Charbonnière, la commune d'[[Avise]]
* Supérieur, dans la commune de [[Gressan]]
* Supérieur, la commune de [[Gressan]]
*Grand , dans la commune de [[Rhêmes-Notre-Dame]].
*Grand , la commune de [[Rhêmes-Notre-Dame]].
Principaux rus abandonnés de la Vallée d'Aoste
{{colonnes|nombre=1|
Le '' du pain perdu'' à [[Antey-Saint-André]] les arcs de soutien
* [[Châtillon (Italie)|Châtillon]]


Dans le [[Valtournenche (vallée)|Valtournenche]], deux sont encore visibles : le premier, sur la droite orographique, pour irriguer les replats de [[Verrayes]], le second, sur la gauche, traverse la de [[Châtillon (Italie)|Châtillon]].
===Principaux rus abandonnés de la Vallée d'Aoste===
*Le ''Ru du pain perdu'' à [[Antey-Saint-André]]
*Le ''Ru du pain perdu'' à [[Châtillon (Italie)|Châtillon]]


== Répartition en France ==
Dans le [[Valtournenche (vallée)|Valtournenche]], deux sont encore visibles : le premier, sur la droite orographique, pour irriguer les replats de [[Verrayes]], le second, sur la gauche, qui traverse la collier de [[Châtillon (Italie)|Châtillon]].
[[Fichier:Sous la rue Alfred de Vigny.jpg|vignette|200px|Signalétique usuelle des cours d'eau en France.]]
Les systèmes hydrologiques de cours d'eau français comportent plusieurs rus, parmi lesquels:
;• pour la [[Seine]] :
{{colonnes|nombre=3|
* [[ru d'Arthelon]]
* [[ru d'Avon]]
* [[ru de Balory]]
* [[ru de Bouisy]]
* [[ru de Bréon]]
* [[ru de Buzot]]
* [[ru du Canal]]
* [[ru d'Élancourt]]
* [[ru d'Enghien]]
* [[ru de Gally]]
* [[ru des Haras]]
* [[ru du Jard]]
* [[ru de la Mare aux Evées]]
* [[ru de Marivel]]
* [[ru de la Ménagerie]]
* [[ru d'Orgeval]]}}
;• pour la [[Bièvre (affluent de la Seine)|Bièvre]] :
{{colonnes|nombre=3|* [[ru d'Aulnay]]
* [[ru de Châtenay]]
* [[ru des Godets]]
* [[ru des Morteaux]]
* [[ru de Rungis]]
* [[ru de Vauhallan]]}}
;• pour le [[Loing]] :
{{colonnes|nombre=3|* [[ru du Cuivre]]
* [[ru de la Mortaille]]
* [[ru Simon]]}}
;• pour la [[Marne (rivière)|Marne]] :
{{colonnes|nombre=3|* [[ru de Bourgogne]]
* [[ru des Cerceaux]]
* [[ru du Merdereau]]
* [[ru de Raboireau]]
* [[ru du Rognon]]
* [[ru de Rutel]]}}
;• pour l'[[Oise (rivière)|Oise]] :
{{colonnes|nombre=3|* [[ru du Bois]]
* [[ru de Jouy]]
* [[ru de Liesse]]
* [[ru du Vieux Moutiers]]
* [[ru du Vivray]]}}


== Références ==
Le '' du pain perdu'' à [[Antey-Saint-André]] conserve les arcs de soutien près des hameaux Navillod et Berzin.
<references />


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
*Claudine Remacle, ''Gestion sociale des risques naturels'', [[quart (Italie)|Quart]], Musumeci éd., 2007.
*Claudine Remacle, ''Gestion sociale des risques naturels'', [[ (Italie)|Quart]], éd., 2007.
*Claudio Filipponi, ''[http://filipponi.info/sito/memoire/index.htm Les canaux d'irrigation alpins - Proposition pour un inventaire des rus en Vallée d'Aoste''], Mémoire de thèse, [[Université de Lausanne]], 2003.
*Claudio Filipponi, [http://filipponi.info/sito/memoire/index.htm Les canaux d'irrigation alpins - Proposition pour un inventaire des rus en Vallée d'Aoste''], Mémoire de thèse, [[Université de Lausanne]], 2003.
* {{en}} [http://wp.demm.unimi.it/tl_files/wp/2013/DEMM-2013_02wp.pdf Massimo Florio ''Corvée versus money: Micro-history of the water infrastructure in the Alps: the Courtaud 1393-2013''].
* {{en}} [http://wp.demm.unimi.it/tl_files/wp/2013/DEMM-2013_02wp.pdf Massimo Florio ''Corvée versus money: Micro-history of the water infrastructure in the Alps: the Courtaud 1393-2013''].
* [http://www.formesdufoncier.org/pdfs/RusChalland.pdf ''Les Rûs de l'Évancon (Val d'Aoste Italie)''].
* [http://www.formesdufoncier.org/pdfs/RusChalland.pdf ''Les Rûs de l'Évancon (Val d'Aoste Italie)''].
* [https://doc.rero.ch/record/17601/files/I-N177-1962-012.pdf Dr Hans R. von Fles: ''Les Rus de la Vallée d'Aoste''].
* [https://doc.rero.ch/record/17601/files/I-N177-1962-012.pdf Dr Hans R. von Fles: ''Les Rus de la Vallée d'Aoste''].

==Liens externes==
*[http://www.rus-arlaz-herbal.it/index.php/fr/ Les rus d'Arlaz et Herbal]
*[http://ru.comune.brusson.ao.it/homepage.asp?l=2 Le Courtod]
*[http://www.lovevda.it/fr/base-de-donnees/2/randonnees-en-raquettes-a-neige/antey-saint-andre/ru-du-pan-perdu-de-antey/71651 Le dou pan perdu] à [[Antey-Saint-André]].


==Liens externes==
*[http://ru.comune.brusson.ao.it/homepage.asp?l=2 Le Courtod]
*[://www.lovevda.it/fr/base-de-donnees///antey-saint-andre/ru-du-pan-perdu/ Le perdu] à [[Antey-Saint-André]].


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[[Catégorie:Géographie de la Vallée d'Aoste]]
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Dernière version du 17 juin 2024 à 22:44

Le ru du pain perdu à Antey-Saint-André.

Un ru (n.m. pluriel rus[1], également rial, rieu, rio, riots, rui, rau, rupt et plus rarement rû[2]) est la dénomination hydrologique ancienne[3] voire régionale de petits ruisseaux aménagés par l'homme plus communément qualifiés de canal. Au figuré, il symbolise la modestie rius d'umilité[4]. Le mot ressurgit dans les toponymes.

Étymologie

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Le mot vient du latin « rivus », terme indiquant un ruisseau, un petit cours d'eau, ruisselet, qui a engendré d'autres termes en latin médiéval, comme « raza » (= fossé, canal), « rubina » (= canal de dérivation)[5]

Dénomination

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Ils portent généralement la dénomination plus commune de canaux, notamment dans le Briançonnais ou encore dans le Piémont, mais également des appellations régionales, comme celle de Waale dans le Haut-Adige, de bisses dans le Valais et de Flurbewässerung dans les Grisons.

En France, on trouve l'emploi du terme ru pour désigner un affluent normand de la Seine : le ravine du Hazey ou ru du Canal. De nombreux rus sont par ailleurs décrits en région Île-de-France, comme le ru de Gally ou le ru de la Ménagerie.

Répartition en Vallée d'Aoste

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En Vallée d'Aoste, les rus ont historiquement alimenté l'économie au sens propre comme au sens figuré. Ils ont été construits entre le XIIIe et le XVe siècle ayant pour fonction d'amener l'eau des ruisseaux de montagne aux terrains non autrement irrigables, et par conséquent incultivables. À ce titre, leur entretien était assuré par la corvée, contrôlée par un gardien des eaux, ou revé en patois valdôtain. Certains de ces ouvrages sont toujours en fonction de nos jours. Ceux qui ont été abandonnés sont dénommés rus morts, ou encore rus du pain perdu.

Le ru Courtaud à Ayas.
• Principaux rus de la Vallée d'Aoste
• Principaux rus abandonnés de la Vallée d'Aoste
  • Le Ru du pain perdu à Antey-Saint-André, près des hameaux Navillod et Berzin : les arcs de soutien sont en bon état de conservation ;
  • Le Ru du pain perdu à Châtillon.

Dans le bas Valtournenche, deux sont encore visibles : le premier, sur la droite orographique, pour irriguer les replats de Verrayes, le second, sur la gauche, traverse la colline de Châtillon.

Répartition en France

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Signalétique usuelle des cours d'eau en France.

Les systèmes hydrologiques de cours d'eau français comportent plusieurs rus, parmi lesquels:

• pour la Seine
• pour la Bièvre
• pour le Loing
• pour la Marne
• pour l'Oise

Références

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  1. Voir ru sur Wiktionary
  2. Si l'utilisation de la graphie est indéniable (cf. Historique de la Vallée d'Aoste par Jean-Baptiste de Tillier - voir le texte revu et annoté par Sylvain Lucat, Éditeur scientifique, 1887, p. 38), ni les raisons de l'apparition (XVIe siècle), ni celles de la disparition (au XIXe siècle, cf. Georges Carrel, La vallée de Valtornenche en 1867 (1868), ou encore la Pétition de la ville d'Aoste à la Chambre des Députés sur la péréquation de l'impôt foncier (1864)) de l'accent circonflexe n'ont été documentées du point de vue académique / scientifique.
  3. La forme riu est la mention écrite la plus ancienne de France : vers 1165 par Chrétien de Troyes, in Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1765; A la même époque, vers 1180-90 ru par Alexandre de Paris, in Alexandre, I, 2395, Elliott Monographs, 37, p. 54); xiiies.
  4. cf https://www.cnrtl.fr/definition/ru [source insuffisante].
  5. Michel Prodel, Contribution à la toponymie de la Corrèze, 2020 - Les différentes appellations des petits cours d'eau dans la toponymie corrézienne.

Bibliographie

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Liens externes

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