« Équipe du Maroc de football » : différence entre les versions
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Version du 14 septembre 2017 à 19:25
Confédération | CAF |
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Emblème | La couronne royale alaouite |
Couleurs | rouge, vert, blanc |
Surnom | Lions de l'Atlas |
Stade principal |
Stade Adrar Stade de Marrakech |
Classement FIFA | 56e (14 septembre 2017)[1] |
Sélectionneur | Hervé Renard |
---|---|
Meilleur buteur | Ahmed Faras (42) |
Premier match |
Maroc 3- 3 Irak (Liban Modèle:Date sport) |
---|---|
Plus large victoire |
Maroc 13- 1 Arabie saoudite (Casablanca Modèle:Date sport)[2] |
Plus large défaite |
Hongrie 6-0 Maroc (Tokyo Modèle:Date sport)[3] |
Coupe du monde | Huitième de finale en 1986 |
---|---|
Coupe d'Afrique des nations |
Phases finales : 16 Deuxième en 2004 Troisième en 1980 |
Maillots
L'équipe du Maroc de football (en arabe : منتخب المغرب لكرة القدم), surnommée les « Lions de l'Atlas » en référence aux lions qui vivaient dans l'Atlas jusqu'au XXe siècle, est l'équipe nationale qui représente le Maroc dans les compétitions internationales masculines de football.
Elle dispute sa première rencontre officielle en tant que pays indépendant le face à l'Irak, match qui s'est terminé par un nul sur le score de trois buts partout. L'équipe du Maroc a participé au total à 16 phases finales de la Coupe d'Afrique des nations de football, mais n'en a remporté qu'une seule en 1976, arrivée en finale en 2004 et est classée troisième en 1980. Elle est considérée comme l'une des meilleures équipes africaines après avoir été classée 10e au classement FIFA en avril 1998 ce qui est un exploit pour une équipe africaine. Elle est aussi la seule équipe africaine à s'être classé première du classement africain pendant trois ans d'affilée entre 1997 et 1999. Au niveau mondial, l'équipe a participé à 4 phases finales de la Coupe du monde de football, son meilleur résultat étant en 1986 lorsqu'elle atteint les Huitièmes de finale et perd 0-1 contre l'Allemagne.
Histoire
Sélections d'avant-indépendance
La sélection régionale du Maroc a été créée en 1928 et disputa donc son premier match lors de cette année, le Modèle:Date sport face l'équipe B de France. La sélection marocaine s'est inclinée pour son premier match par une défaite sur le score de deux buts à un au Maroc. Cette sélection se composait des meilleurs joueurs de la LMFA ou Ligue du Maroc qu'il soient colons ou indigènes. Elle était en effet la formation qui représentait la Ligue du Maroc lors de certaines rencontres amicales : face aux formations des autres ligues nord-africaines que sont celles d'Alger, d'Oran, de Constantine et de Tunisie qui représentaient elles aussi leurs ligues respectives puisque chaque année se déroulait un tournoi des ligues nord-africaines que le Maroc a remporté à plusieurs reprises notamment lors de la saison 1948-1949. Mis à part les rencontres du tournoi des ligues nord-africaines, la sélection de la LMFA affronta également quelques clubs de football tel que le club croate du NK Lokomotiva Zagreb le Modèle:Date sport que relate l'Union des anciens joueurs nord-africains de football (UDAFAN). L'équipe du Maroc affronta également les équipes de France A et B avec par exemple le match nul arraché en 1941 face à l'équipe de France A à Casablanca sur le score d'un but partout ce qui est un exploit pour l'époque.
Le 9 septembre 1954, un tremblement de terre secoue la région d'Orléansville en Algérie qui provoque la destruction de la ville et la mort de plus de 1 400 personnes. Lors d'un accord entre Français et Maghrébins, la Fédération française de football organise un match de charité le pour venir en aide aux familles des victimes. Ce match opposed une sélection composée de Marocains, d'Algériens et d'un Tunisien face à l'équipe nationale de France au Parc des Princes. La sélection de l'Afrique du Nord menée par Larbi Benbarek dit la perle noire réussit à battre les Français sur le score de 3-2 un mois avant les attentats de la Toussaint rouge perpétrés en par le Front de libération nationale qui marqueront le début de la guerre d'Algérie[4].
Les débuts du Maroc (1957-1963)
La Fédération royale marocaine de football est créée en 1955, à la fin du protectorat français sur le Maroc qui était en place depuis 1912. L'équipe nationale marocaine dispute son premier match officiel en tant que pays indépendant contre l'Irak le , dans le cadre des Jeux Panarabes au Liban, match disputée dans la Cité sportive Camille-Chamoun, et qui se termine sur le score de trois buts partout[5]. Toujours dans la même compétition, l'équipe remporte sa première victoire face à la Libye par un score fleuve de cinq buts à un[6], et affronte ensuite la Tunisie et réussit à la battre, ce qui lui permet de se qualifiée en demi-finale grâce à une victoire par 3-1. Le Maroc termine premier du groupe 1 de la compétition[7]. Son parcours lors de sa première compétition, prend fin en demi-finale face à l'équipe de Syrie le . Bien que la rencontre se soit terminée par un match nul sur le score d'un but partout, ce sont les Syriens qui accèdent en finale dans cette compétition[8]. Entre 1957 et 1958, le Maroc dispute plusieurs rencontres amicales dont l'une face à l'équipe du FLN, équipe algérienne d'avant indépendance en 1958. Cette fameuse rencontre se termine ainsi à l'avantage des Algériens[9]. À partir de 1959, le Maroc a la possibilité de participer à sa première compétition internationale. Il débute les éliminatoires des Jeux Olympiques d'été de 1960. Dans un groupe composé de trois équipes, les lions de l'Atlas se classent 2e tout juste derrière les Tunisiens avec le même nombre de points, mais dont la règle de la différence de buts disqualifie l'équipe marocaine[10]. Durant cette même année, la fédération royale marocaine est définitivement affiliée à la FIFA[11].
L'année suivante en 1960, les Marocains participent également pour la première fois aux éliminatoires de la Coupe du monde de 1962. Le Maroc est placé dans le groupe 2 de ces éliminatoires et doit affronter l'équipe nationale tunisienne. Après deux matchs nuls se terminant par deux buts à un en faveur des Marocains à l'aller, puis le même score lors du retour pour les Tunisiens, un match barrage est ensuite prévu pour janvier 1961[12],[13]. Lors de cette même année, le Maroc affronte pour la première fois de son histoire, deux équipes européennes que sont la Yougoslavie et l'équipe de RDA. Ces deux rencontres amicales se terminent par des défaites[14],[15]. Pour le compte du match barrage qui se déroule face à la Tunisie le , le Maroc se déplace à Palerme en Italie tout comme les aigles de Carthage. Le match se termine encore une fois par un nul. Pour départager les deux équipes, un tirage au sort a lieu et tourne à l'avantage du Maroc qui gagne le droit de pouvoir continuer sa course pour la qualification[16],[17]. Le Maroc enchaîne sa course dans un groupe final, où les lions de l'Atlas réussissent à décrocher un ticket au détriment du Ghana pour affronter l'Espagne, dernière étape pour une qualification[18]. L'équipe du Maroc est finalement battue à la suite de deux défaites successives face aux Espagnols par 1-0[19], puis 3-2[20].
Durant cette même année toujours en 1961, le Maroc organise les Jeux panarabes de 1961 qui se déroulent à Casablanca sous la forme d'un championnat avec six équipes participantes. La Maroc sort vainqueur de la compétition où il réalise sa plus large victoire contre l’Arabie saoudite le par 13 buts à 1[21]. Il remporte également pour la première fois de son histoire, deux victoires face à ue équipe nationale européenne : la RDA sur les score de 2 buts à 1[22], et 2 buts à zéro[23]. En 1963, l'équipe rate la qualification à la CAN puisqu'elle est défaite par la Tunisie lors du match aller à Tunis sur le score de 4-1 tandis que lors du match retour elle réussit à se surpasser en infligeant aux Tunisiens une défaite par 4-2, qui n'est suffisant pour la qualification[24],[25],[26]. Elle dispute également les Jeux méditerranéens de 1963 où elle prend la quatrième place après une défaite lors de la petite finale face à l'équipe réserve d'Espagne par 2-1[27].
Premières apparitions internationales et continentales (1963-1976)
Le Maroc participe à sa première compétition internationale dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 1964 se déroulant dans la ville de Tokyo au Japon, grâce à des éliminatoires menées haut la main par la sélection[28]. Lors de ces jeux sous la houlette de Mohamed Massoun, l'équipe du Maroc dans un groupe composé de seulement trois équipes à la suite du forfait de la Corée du Nord, enregistre deux défaites successives sur les deux matchs disputés, tout d'abord face la Hongrie sur le score de 6 buts à 0 où de nos jours, cette défaite est la plus sévère qu'a connu le Maroc[29], puis face à la Yougoslavie par 3-1 malgré l'ouverture du score par les Marocains à la 2e minute de jeu par l'intermédiaire d'Ali Bouachra[30]. La fédération royale marocaine s'affilie en 1966, à la Confédération africaine de football, ce qui permet à sa sélection de participer à des compétitions africaines[31]. L'année suivante, les Marocains participent aux Jeux méditerranéens de 1967, largement ratés[32]. Le Maroc réussit les éliminatoires aux Jeux olympiques d'été de 1968 lors du tour final au détriment du Ghana[33], sans pour autant y participer devant son refus de jouer contre Israël[34].
Les années 1968 et 1969 sont consacrées aux éliminatoires à la Coupe du monde de 1970. Dans ceux-ci, le Maroc débute très bien ces éliminatoires par une première victoire face au Sénégal sur le score d'un but à zéro. Les Marocains poursuivent les qualifications en éliminant les Tunisiens par tirage au sort suite à trois matchs nuls. Le Maroc se qualifie ainsi pour la poule finale des éliminatoires aux côtés du Soudan et du Nigeria. Cette poule qui se déroule sous la forme d'un tournoi triangulaire, tourne finalement à l'avantage du Maroc qui réussit à prendre la tête du classement avec 5 points tout juste devant le Nigeria, ce qui permet au Maroc de participer à sa première coupe du monde[35]. Entre-temps, l'Algérie barre la route aux Marocains en aller-retour pour la CAN 1970[36],[37].
Après une qualification difficile en Coupe du monde, le Maroc devient donc le second pays africain de l'histoire à se qualifier pour une Coupe du monde puisque le premier à y avoir participé était l’Égypte en 1934 mais sans pour autant participer à un tournoi préliminaire[38]. La qualification face aux tunisiens durant ces éliminatoires, a été drôlement dure puisque après deux matchs nuls se terminant par zéro but partout[39],[40], les deux équipes maghrébines se sont opposés à Marseille et la rencontre s'étant terminé par 2-2[41], un tirage au sort a eu lieu et ce sont les Marocains qui passent au tour final.
Le Maroc dispute donc sa première Coupe du monde en tant que deuxième nation africaine qualifiée sous la houlette du yougoslave Blagoje Vidinić, avec une équipe composée exclusivement de joueurs évoluant au championnat local dont Driss Bamous et Ahmed Faras[L 1],[42]. Lors du premier match disputé le face à l'équipe de RFA devant 12 942 spectateurs, le Maroc crée la surprise en ouvrant le score à la 21e minute par l'intermédiaire de Houmane Jarir. Menant à la mi-temps 1-0, les Allemands reprennent rapidement l'avantage grâce des réalisations de Uwe Seeler et Gerd Müller et remportent le match par 2-1[43]. Les Lions de l'Atlas affrontent ensuite le Pérou devant plus de 13 537 spectateurs. Cette fois-ci le Maroc ne réussit pas à inscrire le moindre but, et après avoir tenu plus d'une heure, la sélection marocaine est écrasée et concède 3 buts aux Péruviens en 10 minutes de jeu[44],[38]. À la suite de cette défaite la qualification au tour suivant est définitivement impossible. Pour le dernier match face à la Bulgarie qui a lieu le , l'équipe du Maroc arrache le nul par 1-1 après l'ouverture du score par les bulgares lors de la 40e minute, Maouhoub Ghazouani égalise à la 60e minute, ce qui permet au Maroc d'obtenir le premier point africain dans la compétition[45],[38].
Lors de cette même année en 1970 après la Coupe du monde, les Lions de l'Atlas réussissent à barrer la route à l'Algérie lors du 1er tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique 1972[46]. Puis pour le 2e tour, le Maroc se voit affronté les pharaons d'Égypte. Après un match aller se terminant en faveur du Maroc sur le score de 3 buts à 0[47], les égyptiens remportent le match retour par 3-2 et de ce fait[48], c'est le Maroc qui se qualifie à la Coupe d'Afrique des nations de football 1972 pour la première fois de son histoire[49]. Durant cette première participation, le Maroc ne réussira à remporter aucune victoire sans en perdre une seule rencontre. Accompagné du Congo, du Soudan et du Zaïre, les Lions de l'Atlas inscriront 3 buts tous inscrit par Ahmed Faras en encaissant le même nombre puisque les trois rencontres du Maroc se sont terminés sur le score d'un but partout chacun[50],[51]. Après la CAN, le Maroc débute ensuite les éliminatoires aux jeux olympiques de 1972 et après deux victoires et deux matchs nuls, les Lions de l'Atlas se qualifient pour ces jeux. Débutant dans le groupe A du 1er tour au côté des équipes des États-Unis, d'Allemagne de l'Ouest et de la Malaisie. Les marocains débutent par une médiocre prestation puisqu'ils sont tenus en échec par les Américains sur le score de 0-0. Le Maroc subit ensuite une lourde défaite face aux allemands sur le score de trois buts à zéro avant de remporter son ticket de qualification au 2e tour grâce à une victoire face à la Malaisie sur le score fleuve de 6 buts à zéro avec notamment un triplé de l'attaquant de pointe Ahmed Faras. Toutefois, le Maroc perdra tous ces matchs lors du 2e tour face à l'Union Soviétique par 3-0, le Danemark par 3-1 puis contre la Pologne sur le score de 5-0.
En 1973, le Maroc frôle de peu la qualification à la Coupe du monde 1974 en dépassant les 1er, 2e et 3e tour permettant la qualification au groupe final. Le Maroc qui est donc qualifié dans la poule finale est accompagné de la Zambie et du Zaïre. Mais les Lions de l'Atlas débuteront mal les qualifications avec une humiliante défaite à domicile sur le score de 4-0. Le Zaïre enchaînera ainsi deux autres victoires face à la Zambie avant de devoir rencontrer le Maroc. Cette rencontre qui permettra de savoir si le Zaïre se qualifiera directement en Coupe du monde se terminera par une grosse défaite marocaine sur le score de 3-0. L'équipe qui avait tenu le nul lors de la première mi-temps verra son capitaine et attaquant fétiche, Ahmed Faras, blessé à la mi-temps. Et ainsi après le départ de celui-ci, la formation marocaine va être complètement détruite par le Zaïre. L'équipe marocaine qui tentera de refaire jouer le match déclarera forfait lors de son dernier match face à la Zambie pour protesté contre la FIFA et ne participera pas également à la Coupe d'Afrique des nations en signe de protestation. Durant l'année 1974, le Maroc dispute seulement deux matchs à la suite de son forfait envers la FIFA, les deux matchs se sont disputés face à l'Algérie : le premier au Maroc se termine par une victoire sur le score de 2-0 puis le second prend fin sur un score vierge et nul. Toutefois, après 1974, le Maroc reprend normalement les compétitions au sein de la FIFA et de la CAF, les Lions de l'Atlas réussissent donc la qualification à la CAN 1976 en éliminant de peu au dernier le tour le Ghana. Malgré cette qualification à la CAN, le Nigeria barrera la route au Maroc pour les Jeux Olympiques de 1976.
Entre succès et échecs : Première CAN (1976-1986)
Avec comme entraîneur le roumain Gheorghe Mărdărescu, le Maroc emmené par son capitaine Ahmed Faras entame sa seconde participation en Coupe d'Afrique cette fois-ci disputée en Éthiopie. Lors de cette édition, la confédération africaine de football décida une nouvelle formule pour cette année. Les deux premiers des groupes A et B se qualifient donc pour la poule finale. Ainsi la formule sur les matchs à éliminations direct a complètement disparu cette année pour laisser place à un mini-championnat dans lequel le premier est sacré champion d'Afrique. La CAN 1976 débute le Modèle:Date sport pour le Groupe A mais pour le Maroc qui est versé au sein du groupe B, elle débute le . Au côté des équipes nationales du Soudan, du Zaïre et du Nigeria, le Maroc affronte pour son premier match les Soudanais et fait un match nul sur le score de deux buts à deux. Les Lions de l'Atlas affrontent ensuite le Zaïre et remportent la rencontre grâce à une réalisation de Abdelâali Zahraoui à la 80e minute permettant aux marocains d'empocher deux points en plus. Puis pour le dernier match du 1er tour, le Maroc se voit affronter les Super Eagles. La rencontre débute très mal pour le Maroc puisque les Nigérians ouvrent le score à la 5e minute par penalty. Mais la riposte marocaine ne se fait pas attendre et Ahmed Faras capitaine des Lions de l'Atlas égalisent à la 8e minute de jeu. Abdallah Tazi inscrit ensuite le second but pour le Maroc lors de la 19e minute avant les Lions de l'Atlas ne tuent le match par un troisième but inscrit à la 81e minute. Grâce à cette victoire, le Maroc finit 1er de sa poule et est accompagné des Nigérians lors de la poule finale. Le Maroc affronte pour son premier match lors de la phase finale l’Égypte dans le cadre d'un derby nord-africain. Cette rencontre se termine en faveur des marocains qui ont tout d'abord ouvert le score par l'intermédiaire d'Ahmed Faras avant que les égyptiens n'égalisent et que le Maroc reprend l'avantage par un but de Abdelâali Zahraoui en fin de match. Les Marocains se confrontent ensuite face aux nigériens que le Maroc a déjà battu par 3-1 lors du 1er tour. Dans cette rencontre comme celle du 1er tour, ce sont les nigériens qui ouvrent le score avant que les Marocains ne se réveillent et inscrivent deux buts par Ahmed Faras et Redouane Guezzar. Pratiquement champion avec 4 points, le Maroc doit effectuer son dernier match décisif face à la Guinée qui dispose de 3 points. Une victoire des guinéens serait fatale pour le Maroc qui doit se contenter d'un match nul. Mais la finale tournera rapidement à l'avantage des Guinéens qui marquent le premier but à la 33e minute. Les Marocains qui sont donc en train de perdre le premier titre africain qu'ils pouvaient égalisent de justesse à la 86e minute grâce à Ahmed Makrouh qui offre donc le seul et premier titre africain que le Maroc n'a jamais connu.
Le Maroc frôla à deux reprises en 1974 et en 1982 la participation à la Coupe du monde, perdant devant le seul pays africain qualifié en 1974, le Zaïre, et en 1982 contre le Cameroun. À la CAN 1978, il ne confirma pas sa prestation de 1976, éliminé au premier tour.
En 1980, il prit la troisième place, battant l’Égypte sur le score de 2 buts à 0. À domicile en 1983, il remporta les Jeux Méditerranéens. Il ne se qualifia ni pour la CAN 1982, ni pour celle de 1984. À la CAN 1986, l’équipe du Maroc prend la quatrième place, battue par la Côte d’Ivoire sur le score de 3-2 avec des buts de Ghiati et de Sahil.
Génération dorée (1986-2004)
Le premier coup d'éclat en phases finales de Coupe du monde a eu lieu au Mexique en 1986 . Après une première participation à la phase finale en 1970 au Mexique soldée par une élimination au premier tour, les Marocains entraînés à l'époque par le brésilien José Faria se qualifient à nouveau pour la Coupe du monde 1986 (toujours au Mexique). Emmené par des joueurs comme Aziz Bouderbala, Boushaba Hmida, Merry Krimau ou Mohamed Timoumi, le Maroc devient le premier pays africain à passer le premier tour d'une Coupe du monde, après 2 matches nuls 0-0 contre l'Angleterre et la Pologne et une victoire 3-1 (doublé d’Abderrazak Khairi et but d’Abdelkrim Merry Krimau) contre le Portugal. Il fit aussi impression en sortant en tête d'un des groupes les moins inspirés devant l'Angleterre et la Pologne. En huitième de finale, l’équipe du Maroc perd de justesse (0-1) contre la RFA par un but à la 89e minute de Lothar Matthäus.
Lors de la CAN 1988, à domicile, le Maroc termine premier de son groupe, mais est battu par le Cameroun en demi, et prend la quatrième place en s’inclinant 1-1 tab 4-3 contre l’Algérie.
Il fut éliminé au premier tour de la CAN 1992. Il ne participa pas aux éditions de la CAN 1994 et 1996.
Après avoir manqué l'édition de la Coupe du monde de football 1990, les marocains se qualifient pour deux nouvelles phases finales, en 1994 et 1998. Si leur élimination au premier tour en 1994 est logique (3 défaites (0-1 contre la Belgique, 1-2 contre l’Arabie saoudite, but de Mohammed Chaouch et 1-2 contre les Pays-Bas, but de Hassan Nader), celle de 1998 est cruelle.
Après un match nul contre la Norvège (2-2, buts de Mustapha Hadji et d’Abdeljalil Hadda) et une défaite contre le Brésil (0-3), le Maroc entraîné par Henri Michel bat nettement (3-0, but d’Abdeljalil Hadda et doublé de Salaheddine Bassir) l'Écosse lors de son 3e match à Saint-Étienne mais se fait dépasser au classement par la Norvège qui l'emporte dans les dernières minutes de son match (et dans la polémique d'un penalty suspect) face à un Brésil déjà qualifié (2-1).
À la CAN 1998, après avoir fini premier du groupe, le Maroc fut éliminé en quarts par l’Afrique du Sud (1-2). Il remporta les 4e Jeux de la Francophonie en 2001. Pour la Coupe du monde 2002, il frôla la qualification à quelques buts près mais c’est le Sénégal qui se qualifia.
Des Lions de l'Atlas qui peinent à confirmer (2000-2006)
Plus récemment, après deux premiers tours en 2000 et 2002, le Maroc a refait parler de lui en atteignant la finale de la CAN 2004, mais sera battu par le pays organisateur, la Tunisie de Roger Lemerre (1-2, but de Youssef Mokhtari).
Deux ans plus tard, c'est encore la Tunisie qui lui barre la route du Mondial 2006, de même à la CAN 2006 où le Maroc fut éliminé au premier tour. Le , l’équipe du Maroc joue son premier match au Stade de France, contre la France, le match s'est soldé par un match nul (2-2, buts de Tarik Sektioui et de Youssef Mokhtari)[52].
Après la CAN, l'équipe du Maroc débute les éliminatoires combinés de la Coupe d'Afrique et de la Coupe du monde 2006 dans le groupe 5. Le Maroc est présent lors de ces éliminatoires au côté de la Tunisie qui lors de la CAN précédente a éliminé en finale les Lions de l'Atlas par 2-1, ensuite se trouvent les sélections du Malawi, du Kenya, de Guinée, du Burkina Faso puis du Botswana. La qualification pour la Coupe du monde est réservée au premier de chaque groupe tandis que pour la CAN, ce sont les trois premiers de chaque poules qui se qualifient à la compétition.
Le Maroc enchaîne rapidement plusieurs victoires et matchs nuls dont l'on notera les victoires face au Burkina Faso par 4-0[53], face au Kenya sur le score de 5-1[54], puis face au Malawi par 4-1[55]. Mais pour le dernier match se tenant en Tunisie le , le Maroc qui est classé 2e de son groupe tout juste derrière les tunisiens qui possèdent seulement un point de plus et qui n'a encore perdu aucun match doit absolument remporté la victoire pour se qualifier immédiatement en Coupe du monde.
Les Lions de l'Atlas qui avaient cédé un nul à domicile face aux Aigles de Carthage lors du match aller se doivent à tout prix de remporter une victoire[56],[57]. Dès le début de la rencontre à la 3e minute les marocains ouvrent le score par l'intermédiaire de Marouane Chamakh. Les tunisiens égalisent ensuite par penalty lors de la 18e minute avant que le Maroc se ressaisit et inscrit le second but grâce à Talal El Karkouri à la 42e minute de jeu. Mais malheureusement au cours d'une action chanceuse sur centre du joueur tunisien Adel Chedli à la 69e minute, le ballon lobe le gardien Nadir Lamyaghri et rentre dans les cages de celui-ci[58]. La Tunisie est qualifié au détriment du Maroc alors que le Maroc n'avait perdu aucun match avec sous sa houlette, l’entraîneur marocain Badou Zaki[L 2].
Toutefois grâce à sa 2e place lors des éliminatoires, le Maroc est qualifié pour la Coupe d'Afrique 2006. Le tirage au sort verse les marocains dans le groupe A aux côtés de l'Égypte, pays organisateur, de la Côte d'Ivoire et de la Libye. Pour son premier match face aux Éléphants de Côte d'Ivoire, le Maroc est battu sur le score d'un but à zéro à la suite d'un penalty de Didier Drogba. Le match suivant l'oppose à l'Égypte devant son public, les marocains arrachent le nul puis pareil face à la Libye. L'équipe termine 3e avec deux points tout juste devant la Libye.
Des lendemains difficiles
Casablanca 1979, 90 000 personnes attendent de pied ferme les Algériens. Pour un match qui n'est pourtant qu’une rencontre qualificative pour les JO de Moscou entre le Maroc et l'Algérie. En conflit avec le Front Polisario dans sa lutte pour la souveraineté sur le Sahara occidental, le Maroc veut prendre sa revanche sur le terrain sportif en s’imposant face à l’Algérie, soutien officieux de son ennemi. Le caractère géopolitique de ce match est manifeste. Le défenseur marocain Ahmed Limane l’exprime haut et fort: «Nos soldats combattent au front du Sud, nous allons combattre sur le champ de jeu !» Mais pour le Royaume, cette rencontre tourne au fiasco national. Champions d'Afrique en 1976, les Lions de l’Atlas en voient de toutes les couleurs. Ce match du 5 décembre 1979, disputé à Casablanca, sera tout simplement l’acte de naissance de l’Algérie des années 1980 celles des Fergani, Belloumi, Madjer et autres Assad.
Sur le terrain, la vieille garde marocaine, emmenée par Dolmy ou Ahmed Faras, le Ballon d’or africain 1975, est totalement dépassée. En seize minutes, l’ancien joueur du Havre, Tedj Bensaoula, inscrit un doublé et aggrave la marque avant que Guemri et Assad ne viennent clôturer le festival. Vexé, le Roi Hassan II convoque le Français Guy Cluseau, sélectionneur national du Maroc, et lui intime l'ordre suivant: «Aucun des joueurs qui ont figuré sur la feuille de match ne doit prendre part au match retour à Alger.» Au retour, l'Algérie en remettra pourtant une bonne couche (3-0)... Avec des buts de Belloumi, Kouici et Salah Assad[59].
Le Modèle:Date sport, le Maroc affronte pour la 5e fois de son histoire, l'équipe de France et de plus, c'est la première rencontre entre eux qui se déroule au Stade de France. Le Maroc parvient à match nul par 2-2. Lors de cette même année, l'équipe du Maroc parvient à se qualifier à l'édition 2008 de la Coupe d'Afrique des nations. Le Maroc comme lors des deux dernières éditions est versé dans le groupe du pays organisateur qu'est le Ghana accompagné de la Guinée et de la Namibie. Les Lions de l'Atlas débuteront avec les chapeaux de roue la compétition en écrasant la Namibie sur le score de 5-1 grâce notamment à un triplé de Soufiane Alloudi. Malheureusement, la blessure de Alloudi durant la rencontre privera l'équipe marocaine de son principaux atout et perdra ensuite ces deux matchs suivants : défaite sur le score de 3-2 face à la Guinée, et défaite face au pays organisateur, le Ghana sur le score de 2-0.
L'équipe marocaine participe ensuite aux éliminatoires combinés de la Coupe d'Afrique et de la Coupe du monde 2010. Avec comme entraîneur le Français Roger Lemerre qui a été nominé entraîneur du Maroc le , Le Maroc débute les éliminatoires par 4 victoires et 1 match nul en 2008. Mais à partir de 2009, après la défaite face au Gabon sur le score de 2-1 à domicile le Modèle:Date sport, le général Hosni Benslimane, président de la FRMF depuis 1995 démissionne à la suite des mauvais résultats. Il est remplacé par Ali Fassi Fihri le Modèle:Date sport. Malgré ce changement de président, le Maroc ne parvient toujours pas à gagner et cède deux matchs nuls face au Cameroun à l’extérieur et puis contre le Togo pourtant privé de son attaquant fétiche Emmanuel Adebayor à domicile. Le , Roger Lemerre est remercié par FRMF, Hassan Moumen prend le relais aidé par 3 adjoints. Toutefois malgré ce changement d’entraîneur, le Maroc enchaîne un autre match nul face au Togo cette fois-ci à l’extérieur. Puis, les marocains finiront ensuite la dernière ligne droite par une campagne de qualification catastrophique avec deux autres défaites sur le score de 3-1 face au Gabon à l’extérieur puis 2-0 contre le Cameroun à Casablanca. Le Maroc finit dernier de son groupe et ne se qualifie à aucune compétition. En 2010, l'équipe ne dispute que très peu de match mais la nomination le du belge Éric Gerets redonne un nouveau souffle à l'équipe. En effet sous la houlette de Gerets, le Maroc réussit la qualification à la Coupe d'Afrique des nations 2012 en remportant le dernier match décisif face à la Tanzanie sur le score de 3-1. Lors de ces éliminatoires, l'Algérie qui avait battu le Maroc lors du match aller à Annaba sur le score de 1-0, va être écrasé lors du match retour à Marrakech sur le score de 4-0.
Toujours sous la houlette Éric Gerets, l'équipe du Maroc dispute sa 14e CAN de son histoire lors de l'édition 2012 de la Coupe d'Afrique des nations. Comme depuis 2004, l'équipe se trouve dans le groupe d'un des pays organisateur, le Gabon. Mis à part le Gabon, la Tunisie ainsi que le Niger sont présents dans le groupe. L'équipe débutera très mal la compétition avec une première défaite face à la Tunisie sur le score de 2-1. le Maroc doit ensuite affronter le pays organisateur, cette rencontre se termine à l'avantage des gabonais qui remportent la rencontre sur le score de 3-2 malgré l'ouverture du score par les marocains. Le Maroc est ainsi éliminé et bat lors de son dernier match l'équipe du Niger sur le score d'un but à zéro. Toutefois malgré cette médiocre prestation au niveau continental, le Maroc participe à la coupe arabe des nations de football avec une équipe composée entièrement de joueurs marocains évoluant au championnat national. L'équipe prend la première place lors des phases de groupe au sein du groupe B devant la Libye. Ainsi la qualification aux demi-finales est assurée. Le Maroc se voit ensuite affronté l'Irak qui n'a pas pris part à la compétition depuis bien longtemps. La rencontre tourne à l'avantage des marocains qui inscrivent deux buts contre un pour l'Irak. La Libye de son côté réussit à se défaire du pays organisateur, l'Arabie saoudite et doit donc affronter en finale les Lions de l'Atlas. La compétition est finalement remporté par les marocains le grâce à la victoire face aux libyens lors des tirs au but après un match nul sur le score d'un but partout.
Tenues, emblème et symboles de l'équipe du Maroc
Équipementier
L'équipementier de l'équipe du Maroc est Adidas depuis 2012. Il n'a pas encore annoncé la tenue définitive pour les Lions. Cet équipementier versera à la Fédération une contribution financière garantie de 650 000 euros, en plus des primes et bonus en fonction des résultats, soit 2 fois plus que celui qui le précéda ( d’après le journal lematin.ma ).
Tenues
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Équipe actuelle
Joueurs | Encadrement technique | ||
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Nutritionniste Masseur(s)
Analyste(s) vidéo Communication et média Marketing Coordinateur technique Directeur technique Staff(s)
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Appelés récemment
Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe nationale lors des 12 derniers mois.
Les joueurs qui comportent le signe , sont blessés au moment de la dernière convocation. Les joueurs qui comportent le signe , sont suspendus au moment de la dernière convocation.
Sélectionneurs
Rang | Nom | Période |
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1 | Larbi Benbarek | 1957-1958 |
2 | Mohamed Khamiri | 1958-1959 |
3 | Abdelkader Lokhmiri | 1959 |
4 | Larbi Benbarek | 1959-1960 |
5 | Abdelkader Firoud | 1961 |
6 | Mohamed Massoun | 1961-1963 |
7 | Abderrahman Mahjoub | 1963-1967 |
8 | Guy Cluseau | 1968-1969 |
9 | Abdellah Settati | 1969-1970 |
10 | Blagoja Vidinić | 1970-1971 |
11 | Sabino Barinaga | 1971-1972 |
12 | Abderrahman Mahjoub | 1972-1973 |
13 | Gheorghe Mărdărescu | 1974-1978 |
14 | Abdellah El Ammari | 1978-1979 |
15 | Guy Cluseau | 1979 |
Rang | Nom | Période |
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16 | Just Fontaine | 1980-1981 |
17 | Abdellah El Ammari | 1981-1982 |
18 | José Faria | 1983-1988 |
19 | Jaime Valente | 1988-1989 |
20 | Antonio Angelillo | 1989-1990 |
21 | Abdellah Blinda | 1990 |
22 | Werner Olk | 1990-1992 |
23 | Abdelkhalek Louzani | 1992-1993 |
24 | Abdellah Blinda | 1993-1994 |
25 | Mohamed Lamari | 1994-1995 |
26 | Gilson Nunes | 1995 |
27 | Henri Michel | 1995-2000 |
28 | Henryk Kasperczak | 2000 |
29 | Mustapha Madih | 2000 |
30 | Humberto Coelho | 2000-2002 |
Rang | Nom | Période |
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31 | Badou Zaki | 2002-2005 |
32 | Philippe Troussier | 2005-2006 |
33 | Mhamed Fakhir | 2006-2007 |
34 | Henri Michel | 2007-2008 |
35 | Fathi Jamal | 2008 |
36 | Roger Lemerre | 2008-2009 |
37 | Hassan Moumen | 2009-2010 |
38 | Éric Gerets | 2010-2012 |
39 | Rachid Taoussi | 2012-2013 |
40 | Hassan Benabicha | 2014[60] |
41 | Badou Zaki | 2014[61]-2016 |
42 | Hervé Renard | 2016- |
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M'Hamed Fakhir, sélectionneur de l'équipe du Maroc en 2006-2007.
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Roger Lemerre, sélectionneur de l'équipe du Maroc en 2008-2009.
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Eric Gerets, sélectionneur de l'équipe du Maroc en 2010-2012.
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Rachid Taoussi, sélectionneur de l'équipe du Maroc en 2012-2013.
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Badou Zaki, sélectionneur de l'équipe du Maroc 2014-2016.
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Hervé Renard, sélectionneur actuel de l'équipe du Maroc 2016-
Quarante-Deux sélectionneurs ont occupé la fonction d’entraîneur de l'équipe nationale depuis 1957, dont certains d'entre eux ont occupé plusieurs fois ce poste. Le record de longévité est détenu par Abderrahman Mahjoub et Mohamed Massoun, qui, au début des années 1960, vont gérer la sélection ensemble de 1963 à 1967 soit pendant quatre ans bien qu'avant cette période, Massoun dirigea l'équipe nationale de 1961 à 1963. Plus tard, Abderrahman Mahjoub reprendra son poste de sélectionneur sans Massoun en 1972.
Le premier sélectionneur de l'équipe nationale est Larbi Benbarek qui dirigea l'équipe de 1957 à 1958 avant de reprendre sa fonction lors de la saison 1959-1960. Larbi Benbarek est un ancien footballeur d'avant indépendance. Il est l'un des meilleurs joueurs de football marocains et en France, on le surnommait la perle noire pour son élégance de jeu. Évoluant dans l'USM de Casablanca avant son départ à l'Olympique de Marseille lors de la saison 1938-1939, Benbarek rejoindra plusieurs autres clubs européens mis à part l'équipe marseillaise tel que le Stade français avec lequel il marquera 43 buts et l'Atlético Madrid où il inscrira 56 buts. Benbarek fut également sélectionné à dix-neuf reprise en équipe de France avec lequel il inscrira 3 buts. Guy Cluseau, est le premier entraîneur européen et étranger du Maroc mis à part Abdelkader Firoud, algérien et français qui fut sélectionneur du Maroc qu'à une reprise tout en continuant à l'aider en tant qu'adjoint. Cluseau entraînera l'équipe du Maroc entre 1968 et 1969 puis en 1979.
Le roumain Gheorghe Mărdărescu est actuellement l’entraîneur le plus performant qu'a connu le Maroc du fait qu'il est le seul à avoir remporté la CAN 1976. Il entraîna ainsi la sélection des Lions de l'Atlas de 1974 à 1978. Un autre entraîneur très connu au Maroc qui n'est que le brésilien José Faria, sélectionneur du Maroc entre 1983 et 1988. Faria durant son passage au Maroc se convertit à l'islam et depuis, les marocains l'appellent Mehdi Faria. Il est l'entraîneur marocain à avoir permis d'atteindre le stade des huitièmes de finales en 1986 permettant ainsi au Maroc d'être le premier pays africain passant les phases de poules.
Staff actuel
Rang | Nom |
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Hervé Renard | Entraîneur-sélectionneur. |
Patrice Beaumelle | Entraîneur-adjoint. |
Mustapha Hadji | Entraîneur-adjoint. |
Philippe Sence | Entraîneur des gardiens. |
Grégory Dupont | Préparateur physique. |
Aziz Bouderbala | Directeur sportif. |
Infrastructures
À l'indépendance du Maroc, le stade Marcel Cerdan inauguré le tout juste avant la fin protectorat français sur le Maroc et étant le stade ayant la plus grande capacité soit 30 000 places au Maroc devient ainsi après l'indépendance le stade d'honneur de Casablanca et va être principalement utilisé par l'équipe du Maroc ainsi que d’autres équipes de Casablanca dont notamment le Wydad de Casablanca et le Raja de Casablanca. Le stade connaîtra ensuite une grande rénovation en vue de pouvoir accueillir les Jeux Méditerranéens 1983 à Casablanca vers la fin des années 1970. Il rouvre en 1983 sous son nouveau nom Stade Mohammed V disposant ainsi de 80 000 places avant de se limiter à 67 000 places assises à la suite d'une nouvelle rénovation en vue de la candidature du Maroc à l'organisation de la Coupe du monde en 2000[62]. Le Grand Complexe de Rabat a quant à lui inauguré en 1983 avec comme nom le Complexe Moulay-Abdallah. Il est principalement utilisé par deux équipes locales que sont les FAR de Rabat et le FUS de Rabat mais l'équipe nationale a déjà disputé plusieurs matchs dans ce stade. Il dispose de 65 000 places assises[63].
Depuis 2011, les Lions de l'Atlas ont disputé la majorité de leurs rencontres dans le Marrakech Stadium ouvert le . Il est considéré comme porte chance pour l'équipe du Maroc qui a remporté plusieurs rencontres importantes devant un grand public[64], en battant notamment pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des nations de football 2012, l'Algérie par 4-0[65], et la Tanzanie par 3-1 permettant au Maroc la qualification[66], puis une autre rencontre importante face au Mozambique se terminant par une écrasante victoire sur le score de 4-0, permettant cette fois-ci, la qualification à la Coupe d'Afrique des nations de football 2013[67]. Le Maroc dispose également d'autres grands stades tel que celui de Fès qui dispose de 45 000 places accueillant les deux clubs de la ville : le MAS et le Wydad de Fès[68], celui de Tanger qui offre lui aussi une capacité de 45 000 places[69], ainsi que le Grand stade d'Agadir disposant de 45 000 places[70].
Casablanca | Rabat | Marrakech | Tanger | Agadir | Fès |
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Complexe sportif Mohammed V | Stade Moulay Abdallah | Stade de Marrakech | Stade Ibn Batouta | Stade Adrar | Complexe sportif de Fès |
Capacité : 67 000 | Capacité : 52 000 | Capacité : 45 000 | Capacité : 45 000 | Capacité : 45 000 | Capacité : 45 000 |
Fichier:Wydad-Raja-Casablanca.jpg | Fichier:Stadio di tangeri.jpg | Fichier:Stade-Agadir.jpg |
Palmarès
Compétition internationales | Compétitions régionales |
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Résultats
Parcours en Coupe du monde
Parcours en Coupe d'Afrique
Parcours aux Jeux Olympiques
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