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Charles Delezenne

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Charles Delezenne
Description de l'image Charles Delezenne.jpg.

Nationalité Français
Domaines Physique

Compléments

Membre de l'Institut

Charles Delezenne est né au dernier quart du XVIIIe siècle (1776), peu avant à révolution française.

Buste et cadre

Mathématicien, physicien, chimiste, inventeur et surtout enseignant, il fut un membre éminent de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille (à partir de 1806). Cette société savante a conservé trace de ses travaux sur la l'optique, l'acoustique, l'électricité, l'électromagnétisme, mais aussi sur la météorologie et l'aréométrie (mesure de la densité de liquides et/ou de solides).
On se souvient de lui dans le nord de la France, et tout particulièrement à Lille comme ayant été le premier promoteur de l'enseignement de la physique et de la chimie [1].

Biographie

Fils d'un petit mercier de Lille, Charles Delezenne se passionne pour l'étude des mathématiques et de la physique qu'il apprend à Paris, presque en autodidacte, faute de trouver les professeurs qu'il souhaiterait. Ces deux sciences et leur enseignement l'occuperont toute sa vie durant.

Quand Napoléon, premier Consul, décide de réformer l'instruction publique, Charles Delezenne est désigné par Sylvestre-François Lacroix comme professeur dans l'école fondé par Mme Campan à Saint Germain-en-Laye où il enseigne notamment aux enfants des Beauharnais et des Napoléon (le jeune Beauharnais et Jérôme Bonaparte). L'histoire ne semble pas avoir retenu ce qui a motivé son départ de ce poste pour celui de professeur dans un lycée de Paris en 1803).

Le roi de Westphalie l'invite à enseigner en son pays, mais Delzenne décline cette invitation pour se consacrer en France à l'enseignement.
En 1803, il est « maître de mathématiques » dans un des lycées de Paris ;
en 1805, il rentre remplacer à Lille, dans l'école secondaire communale (Collège), le professeur Testelin qui y détenait la chaire de Mathématique. Delezenne y restera jusqu'en 1836, année de sa retraite.

En 1817 il avait ouvert pour le compte de la municipalité (bien avant la création d'une Faculté des Sciences qui ne verra jour qu'en 1854), un cours public de physique, financé par la mairie. Delezenne y a assuré ce cours durant 31 ans (jusqu'en 1848).

En 1823 - alors que les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont en plein développement industriel - la municipalité lilloise a ouvert à la demande de Delezenne, une chaire de chimie appliquée aux arts industriels. Comme titulaire de la chaire Delezenne a été chercher un certain Charles-Frédéric Kuhlmann alors âgé de 20 ans dans les laboratoires de son ami Vauquelin[2]. Kulhmann fera ensuite une brillante carrière industrielle, de chercheur et enseignant dans le Nord de la France[3].

L'inventeur

Il a inventé divers instruments scientifiques simples, dont

Distinctions

  • 1850 : chevalier de la Légion d'honneur en 1850;
  • 1855 : membre correspondant de l'Institut (élu par 43 voix sur 47 votants);
  • 1861 : il reçoit la 1ère médaille d'or décernée par la section des sciences du comité des sociétés savantes de France (pour honorer les savants de province).
  • Pour l'honorer, Benoît DAMIEN a fait poser un portrait en buste, en bronze, au dessus de l'entrée de l'Institut de Physique de Lille (devenu l'ESJ, École supérieure de journalisme de Lille) ; rue Gauthier de Châtillon.

Annexes

Bibliographie

  • Annuaire statistique du département du Nord - 1868 - p. 439,40, 41)

Articles connexes

Liens externes

  • machine à double cerceau;
  • Page de l'Association de Solidarité des Anciens de l'Université des Sciences et Technologies de Lille (ASA-USTL)

Notes et références

  1. édition de 1868 l'annuaire statistique du Nord
  2. Professeur de chimie au Muséum et à la Faculté de Médecine de Paris et membre de l’Institut
  3. Page de l'Association de Solidarité des Anciens de l'Université des Sciences et Technologies de Lille (ASA-USTL) consacrée à Kuhlmann