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Attilio Ruffini

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Attilio Ruffini
Fonctions
Député
IXe législature de la République italienne
-
Ministre des Affaires étrangères
Gouvernement Cossiga I
-
Ministre de la Défense
Gouvernement Cossiga I
-
Attilio Ruffini
Député
VIIIe législature de la République italienne
-
Ministre de la Défense
Gouvernement Andreotti V
-
Attilio Ruffini
Attilio Ruffini
Ministre de la Défense
Gouvernement Andreotti IV
-
Attilio Ruffini
Attilio Ruffini
Ministre de la Défense
Gouvernement Andreotti III
-
Attilio Ruffini
Ministre de la Marine marchande
Gouvernement Andreotti III
-
Francesco Fabbri (d)
Ministre des Transports
Gouvernement Andreotti III
-
Mario Martinelli (en)
Député
IVe législature de la République italienne
Ve législature de la République italienne
VIe législature de la République italienne
VIIe législature de la République italienne
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Attilio RuffiniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfants
Paolo Ruffini
Ernesto Maria Ruffini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinctions

Attilio Ruffini est un homme politique italien né le à Mantoue et mort le à Rome.

Attilio Ruffini est résistant dans les brigades catholiques[1].

Après la guerre, il s'installe comme avocat à Mantoue et adhère en 1945 à la démocratie chrétienne dont il devient secrétaire provincial[1].

En 1955, il s'installe à Palerme où exerce son oncle, le cardinal Ernesto Ruffini, et où il épouse la fille du député sicilien Giuseppe La Loggia. Il a pour client la Satris d'Ignazio et Antonino Salvo[1].

Il est élu député en 1963 et est appelé au Gouvernement Andreotti II en 1972 comme sous-secrétaire à l'Instruction publique, puis au Trésor, confirmé dans le cabinet Rumor IV[1].

Il est ministre des transports en 1976, ministre de la défense du au et ministre des affaires étrangères du au [1].

La révélation de sa présence à la veille des élections générales de 1979, dans un diner qui réunit les chefs des clans mafieux Bontade, Inzerillo, Spatola et Gambino, qui soutiennent sa candidature, l'oblige à laisser son ministère mais ne l'empêche pas d'obtenir ensuite la présidence de la commission de la défense à la Chambre des députés[2].

En 1987, il laisse la chambre des députés et reprend la robe d'avocat[1].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (it) Emanuele Macaluso, I santuari: Mafia, massoneria e servizi segreti: la Triade che ha condizionato l’Italia, LIT EDIZIONI, (ISBN 978-88-6826-993-7, lire en ligne)
  2. « Un tremblement de terre politique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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