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Jean-Baptiste Mathon

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Jean-Baptiste Mathon
Image illustrative de l'article Jean-Baptiste Mathon
Jean-Baptiste Mathon en 1923
Présentation
Naissance
Lyon 3e
Décès (à 77 ans)
Boulogne-Billancourt
Nationalité Drapeau de la France France
Activités Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux
Enseignant à l'école spéciale des travaux publics et aux beaux-arts
Formation École des beaux-arts (Gaston Redon, Albert Tournaire)
Œuvre
Réalisations Architecte-urbaniste de la reconstruction de Brest, salle Pleyel
École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie
Distinctions Premier Grand Prix de Rome 1923

Jean-Baptiste Mathon, né le à Lyon 3e et mort le à Boulogne-Billancourt[1], est un architecte français.

Il s'engage très tôt dans des études d’architecte à Lyon. Élève de Gaston Redon et de Albert Tournaire à l'École des beaux-arts de Paris, il remporte le Premier Grand Prix de Rome en 1923[2]. Le sujet de l'épreuve finale s'intitule « Une résidence du représentant de la France au Maroc ».

Le jeune lauréat devient pensionnaire de l'Académie de France à Rome, du au .

Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il exerce aussi à titre privé en réalisant la salle Pleyel d’Aubertin et de Granet, l’École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie sur le boulevard Saint-Germain à Paris, le Palais de la Radio à l’exposition de 1937, ainsi que de remarquables bâtiments publics à Cachan (hôtel de ville, écoles primaire et secondaire).

Il devient, à son tour, professeur à l’École spéciale des travaux publics et « patron » d’un atelier à l’École des beaux-arts.

Il arrive à Brest en 1943. Il est chargé du plan de reconstruction de Brest[3], secondé par Maurice Piquemal, inspecteur général des Ponts et Chaussées (1902-1995). Mathon édifie aussi la cité scolaire de Kérichen, la « Cité culturelle », comprenant le musée des beaux-arts, l'école régionale d'art, l'école de musique, la bibliothèque et un auditorium, et les bâtiments administratifs des Douanes au port de commerce.

Situé dans le square qui porte son nom, le monument aux morts qui achève la perspective de la rue de Siam est également son œuvre.

À Chambéry, il réalise le nouvel hôtel des postes (1954-56).

À Paris, il construit le bureau de poste de la rue du Faubourg Saint-Denis, inauguré en par Jacques Marette, ministre des Postes. Implanté au rez-de-chaussée d'un immeuble de huit étages dont il occupait 7 000 m2, il était doté des équipements les plus modernes : élévateurs automatiques pour le traitement des sacs de courrier, 15 guichets et 25 cabines téléphoniques mis à la disposition des usagers qui jouissaient d'une musique venant de haut-parleurs dissimulés dans les faux-plafonds[4].

En compagnie de Joannès Chollet, il construit également dans la capitale, en 1928-1930, un immeuble situé aux no 5-7 de la rue Alasseur, dans le 15e arrondissement[5].

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Notes et références

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  1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Mathon, ce père « méconnu » de la reconstruction », Ouest-France, (consulté le )
  3. Émilie Charrel, « L'enthousiasme de La Reconstruction », Brest il y a 50 ans, sur www.lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
  4. Paris, Archives départementales de Paris, 1304W 155.
  5. Simon Texier, Architectures Arts déco (1910-1939). Paris et environs, Parigramme, 2022 (ISBN 9-782373-95-1363).

Liens externes

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