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Robin ATL

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Robin ATL
Image illustrative de l’article Robin ATL

Constructeur Avions Robin
Premier vol
Mise en service avril 1985
Date de retrait 1991
Nombre construit 132
Motorisation
Moteur JPX 4T 60A
Limbach
Puissance 48 kW / 65 ch
52,5 kW / 71 ch
Dimensions
Envergure 10,25 m
Longueur 6,72 m
Hauteur 2 m
Surface alaire 12,15 m2
Nombre de places 2
Masses
Masse à vide 360 kg
Masse maximum 580 kg
Performances
Vitesse de croisière 142 km/h
Vitesse maximale (VNE) 185 km/h
Vitesse de décrochage 75 km/h
Plafond 3960 m
Vitesse ascensionnelle 2,8 m/s
Distance franchissable 790 km

Le Robin ATL (Avion Très Léger) est un avion léger biplace français, conçu par la société Avions Robin dans les années 1980 en réponse au besoin des aéroclubs de disposer d'avions biplaces économiques. C'est un monoplan monomoteur équipé d'un train d'atterrissage fixe et, contrairement à l'usage, d'un empennage en V.

Conception et développement

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Au début des années 1980, la société Avions Pierre Robin débuta la conception d'un avion biplace extrêmement léger visant à répondre à la demande des aéroclubs français. Ces derniers avaient en effet besoin d'un avion d'entraînement léger à bas cout car le prix des modèles américains de l'époque ne cessait d'augmenter. À cela s'ajoutait un taux de change défavorable, ce qui déclencha une compétition entre différents constructeurs aéronautiques pour proposer un nouvel avion d'entraînement léger qui pourrait être produit en masse pour répondre aux besoins des aéroclubs français subventionnés.

Avions Robin remporta la compétition en 1983 avec son modèle ATL, un monoplan monomoteur à aile basse équipé d'un train d'atterrissage fixe et d'un empennage en V. Le fuselage était composé de plastique renforcé de fibre de verre avec une aile en bois et toile [1]. Un nouveau moteur très léger avait été développé pour cet avion, le JPX PAL 1300 de 35 kW, moteur deux temps à trois cylindres en étoile[2].

Le premier prototype décolla le . Les tests révélèrent que ce nouveau moteur, insuffisamment puissant, avait tendance à vibrer. Afin d'accélérer son développement et sa certification, le prototype fut donc équipé d'un moteur automobile Volkswagen modifié[3], ce qui servit de base pour la production. Comme ce moteur quatre temps était plus lourd que le moteur d'origine, les ailes de l'avion furent disposées en flèche vers l'avant afin de maintenir le centre de gravité de l'avion dans une position acceptable par rapport à l'aile[2].

Commercialisation

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La Fédération française aéronautique passa une première commande de 30 ATL en , et les premières livraisons eurent lieu en avec une certification de navigabilité limitée. L'avion obtint la certification complète le [2]. Des problèmes de moteur furent cependant rencontrés, et les premiers appareils produits furent rappelés pour modification, ce qui limita l'attrait du modèle, notamment pour l'exportation[4].

Une solution à ce problème consista à équiper l'appareil d'un moteur plus fiable et Avions Robin développa une nouvelle version pour le marché allemand, propulsée par un moteur Limbach de 52,5 kW. Bien que le Limbach soit aussi un moteur Volkswagen modifié, c'est un moteur à double allumage, contrairement aux moteurs JPX utilisés précédemment, qui sont à allumage unique. Ceci fut certifié en 1989[5], mais trop tard et la production fut interrompue en 1991 avec un total de 132 appareils, dont 10 propulsés par un moteur Limbach[4].

ATL Club
Version de la production initiale, appelée Bijou au Royaume-Uni.
ATL Club modèle 88
Version produite ultérieurement et équipée d'une hélice plus petite offrant une plus grande garde au sol et permettant à l'appareil de transporter plus de carburant.
ATL Club modèle 89
Version propulsée par le moteur Limbach.

Et l'histoire continue...

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  • Bul Aviation, filiale du groupe Apex, a présenté en 1998 un ULM, le Zulu, conçu autour du fuselage de l'ATL mais avec une motorisation plus légère (Rotax 912 80HP), une aile rectangulaire et un empennage classique.
  • Quelques constructeurs amateurs ont, depuis transformé des ATL en ULM en les allégeant au maximum [6],[7]

Références

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  1. Blech 1985, p. 26
  2. a b et c Janes 1988, p. 83.
  3. Flight International, 26 novembre 1983, p. 1418
  4. a et b Donald 1997, p. 775
  5. Flight International, 1er juillet 1989, p. 20
  6. Site ULMATU
  7. Piloter, no 43 novembre-décembre 2013