Auguste Lefranc

vaudevilliste

Pierre-Charles-Joseph-Auguste Lefranc, né le à Bussières et mort le à Suresnes[1]) est un auteur dramatique et journaliste français.

Auguste Lefranc
Biographie
Naissance
Décès
(à 64 ans)
SuresnesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Biographie

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Après des études secondaires à Mâcon, il vient à Paris suivre des études de droit. C’est là qu’il rencontre Eugène Labiche et Marc-Michel. Il obtient sa licence et s'inscrit au barreau. mais ne reste pas longtemps avocat, l’écriture l’intéressant bien plus. Il collabore comme Labiche à de petits journaux et fonde L'Audience et La Chaire catholique. Mais il est surtout passionné de théâtre.

Cousin d'Eugène Scribe, qui dominait alors la scène française et lui prodigue conseils et appuis bien utiles auprès des directeurs de théâtre, il fait jouer en 1836 sa première pièce, Une femme tombée du ciel, vaudeville en un acte, au petit théâtre du Panthéon. En 1838, Labiche, Lefranc et Marc-Michel fondent la « société dramatique Paul Dandré », pseudonyme littéraire collectif destiné à la production de vaudevilles et de drames. Un contrat en bonne et due forme lie les trois débutants qui s'engagent à réserver toute leur production à la jeune entreprise, mais l'expérience ne dure que deux années et chaque membre reprend sa liberté, tout en conservant des relations amicales et professionnelles[2].

Après la disparition de l’association Paul Dandré, Lefranc écrit encore une cinquantaine de vaudevilles, en majorité avec Labiche (la dernière, L'Avocat d'un grec, datant de 1859), avant de s’orienter vers une tout autre carrière : il devint banquier en rechetant la Caisse du Crédit public A. Lefranc et Cie.

Il meurt dans sa maison de campagne de Suresnes, dix ans avant Labiche. Marc-Michel, lui, était mort depuis dix ans.

À part Embrassons-nous, Folleville !, aucune de ses pièces n'est considérée comme de premier ordre, plusieurs ne furent même pas imprimées.

Théâtre

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Notes et références

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  1. Acte de décès à Suresnes, n° 161, vue 40/43.
  2. Labiche, dans une lettre à Nadar[réf. nécessaire], rejette la responsabilité de cette dissolution sur « la paresse et l'inexactitude » de Lefranc.

Voir aussi

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Liens externes

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