Les Sciences participatives au secours de la biodiversité
Une approche sociologique
La nature observée par les sciences participatives est avant tout une nature ordinaire, celle des hirondelles et des moineaux. Et c’est peut-être pourquoi les sciences participatives, qui peuvent venir au secours de la biodiversité, bénéficient d’une popularité accrue. Ces pratiques d’observation et de signalement d’éléments sont adoptées par des personnes qui n’en font pas une activité professionnelle. Elles étaient 53 000 en en 2017. Quelles sont les vertus de ces pratiques citoyennes qui font...
Note de l’éditeur
Ce livre a été publié avec le soutien de l’Institut francilien Recherche Innovation Société (IFRIS) dans le cadre des actions soutenues par le labex SITES.
Éditeur : Éditions Rue d’Ulm
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 12 juin 2024
ISBN numérique : 978-2-7288-1301-8
DOI : 10.4000/11syk
Collection : Sciences durables
Année d’édition : 2019
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7288-0659-1
Nombre de pages : 78
Romain Julliard
PréfaceLa nature observée par les sciences participatives est avant tout une nature ordinaire, celle des hirondelles et des moineaux. Et c’est peut-être pourquoi les sciences participatives, qui peuvent venir au secours de la biodiversité, bénéficient d’une popularité accrue. Ces pratiques d’observation et de signalement d’éléments sont adoptées par des personnes qui n’en font pas une activité professionnelle. Elles étaient 53 000 en en 2017. Quelles sont les vertus de ces pratiques citoyennes qui font collaborer sciences et société ? Qui sont les contributeurs ? En quoi ces pratiques associent-elles robustesse des données et engouement du promeneur en pleine nature, dans ce qui reste un loisir mais sert la connaissance ? L’approche sociologique retenue permettra au lecteur d’y voir plus clair dans le foisonnement des initiatives actuelles.
Sociologue de l’environnement dans ses dimensions sociohistoriques et contemporaines, Florian Charvolin est directeur de recherche au CNRS (Centre Max-Weber, Lyon). Il travaille actuellement sur l’observation et la mesure de l’environnement (biodiversité et pollution de l’air) et sur la question des implications politiques de la participation citoyenne à la production de connaissances.
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