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8 Andromedae

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8 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 23h 17m 44,64576s[1]
Déclinaison +49° 00′ 55,0879″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 4,85[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral M2,5 III Ba0,5[3]
Indice U-B +1,98[2]
Indice B-V +1,67[2]
Indice R-I +1,26[2]
Variabilité suspectée
Astrométrie
Vitesse radiale −8,0 ± 0,3 km/s[4]
Mouvement propre μα = +34,758 mas/a[1]
μδ = +5,890 mas/a[1]
Parallaxe 6,056 2 ± 0,208 6 mas[1]
Distance 165,120 0 ± 5,687 4 pc (∼539 al)[1]
Magnitude absolue −1,727[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 30 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,00 ± 0,25[7]
Température 3 616 ± 22 K[7]
Métallicité [Fe/H] = +0,04 ± 0,08[7]
Rotation 5,0 ± 1,0 km/s[8]

Désignations

8 And, HR 8860, HD 219734, HIP 115022, BD+48°3991, NSV 14484, SAO 52871, WDS J23177 +4901A[9]

8 Andromedae (en abrégé 8 And) est une possible étoile triple[10] de la constellation boréale d'Andromède. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,85[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 6,06 ± 0,21 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant de 540 ± 20 a.l. (∼ 166 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −8 km/s[4].

La composante primaire, désignée 8 Andromedae A, est une étoile géante rouge de type spectral M2,5 III Ba0,5[3] et possible binaire. La notation « Ba0,5 » dans son suffixe indique qu'il s'agit d'une étoile à baryum légère, ce qui signifie que son atmosphère stellaire est enrichie en éléments issus du processus s. Soit l'étoile fait partie d'un système binaire et a acquis ces éléments auprès d'un compagnon (désormais) naine blanche, soit elle est sur la branche asymptotique des géantes et génère ces éléments elle-même[11].

8 Andromedae A est une variable périodique de type indéterminé, dont la luminosité varie avec une amplitude de 0,0161 magnitude et à une fréquence de 4,3 jours[12]. Le rayon de l'étoile est 30 fois plus grand que le rayon solaire[6] et sa température de surface est de 3 616 K[7].

La troisième composante du système, désignée 8 Andromedae B, est une étoile de magnitude 13,0 localisée à une séparation angulaire de 7,8 secondes d'arc et selon un angle de position de 164° en date de 2016[13].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. (en) C. Soubiran et al., « Vertical distribution of Galactic disk stars. IV. AMR and AVR from clump giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 480, no 1,‎ , p. 91–101 (DOI 10.1051/0004-6361:20078788, Bibcode 2008A&A...480...91S, arXiv 0712.1370)
  6. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  7. a b c et d (en) Ph. Prugniel, I. Vauglin et M. Koleva, « The atmospheric parameters and spectral interpolator for the MILES stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 531,‎ , A165 (DOI 10.1051/0004-6361/201116769, Bibcode 2011A&A...531A.165P, arXiv 1104.4952)
  8. (en) R. K. Zamanov et al., « Rotational velocities of the giants in symbiotic stars - III. Evidence of fast rotation in S-type symbiotics », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 390, no 1,‎ , p. 377–382 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13751.x, Bibcode 2008MNRAS.390..377Z, arXiv 0807.3817)
  9. (en) * 8 And -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) A. E. Gomez et al., « Absolute magnitudes and kinematics of barium stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 319,‎ , p. 881 (Bibcode 1997A&A...319..881G)
  12. (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331,‎ , p. 45 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)
  13. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)

Lien externe

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