Bataille de Camerone

bataille de l'expédition du Mexique

La bataille de Camerone ou combat de Camerone, est un affrontement qui oppose une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le lors de l'expédition du Mexique.

Bataille de Camerone
Description de cette image, également commentée ci-après
Relève des blessés par les soldats mexicains.
Informations générales
Date
Lieu Camarón de Tejeda (Camerone)
Issue Victoire mexicaine
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau du Mexique République mexicaine
Commandants
Jean Danjou
Jean Vilain
Clément Maudet
Francisco de Paula Milán
Forces en présence
62 fantassins de la Légion étrangère 650 fantassins
200 cavaliers
Pertes
33 morts
31 blessés
17 morts
21 blessés

Expédition du Mexique

Batailles

Coordonnées 19° 01′ 23″ nord, 96° 36′ 49″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mexique
(Voir situation sur carte : Mexique)
Bataille de Camerone
Géolocalisation sur la carte : Veracruz
(Voir situation sur carte : Veracruz)
Bataille de Camerone

Soixante-deux soldats de la Légion sont assiégés dans une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda (« Camerone » en français). Ils résistent durant une journée à l'assaut de 2 000 soldats et cavaliers mexicains. À 18 heures, à court de munitions, les trois légionnaires encore en état de combattre s’apprêtent à charger à la baïonnette jusqu'à une mort certaine[1]. Commandés par le caporal Philippe Maine, ils se rendent à l'ennemi à condition de garder leurs armes et de pouvoir soigner leurs blessés, notamment leur lieutenant, blessé peu de temps avant[1].

La bataille de Camerone est célébrée le 30 avril de chaque année comme un haut fait de la Légion étrangère dans toutes ses unités.

Préambule

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En 1863, pendant l'expédition du Mexique, le corps expéditionnaire français assiège Puebla. Le régiment étranger est alors chargé d'escorter les convois entre Veracruz et Puebla et ses compagnies sont disséminées sur les 80 km de l'itinéraire. Le colonel Pierre Joseph Jeanningros, commandant du régiment étranger, est installé à Chiquihuite, au milieu du dispositif[2].

Le 29 avril 1863, un convoi français part du port de Veracruz avec des vivres, du matériel de siège, des médicaments, des munitions, quatre millions de francs en pièces d'or et de nombreuses pièces d'artilleries vitales pour la bataille de Puebla[1]. Renseigné par une éclaireuse amérindienne sur l'attaque possible du convoi, le colonel Jeanningros décide d'envoyer une compagnie aux devants de celui-ci. Les deux compagnies d'intervention étant déjà engagées sur des escortes, c'est la 3e compagnie qui reçoit la mission d'explorer les abords de Palo Verde avant l'arrivée du convoi.

La compagnie ne dispose pas d'officiers pour être commandée. Les officiers sont tous atteints du « vómito negro », le « vomi noir » c’est-à-dire la fièvre jaune, comme nombre de membres du corps expéditionnaire. Le capitaine Jean Danjou, adjudant-major du régiment, se porte volontaire pour la commander. Le sous-lieutenant Jean Vilain (trésorier payeur par intérim du régiment) et le sous-lieutenant Clément Maudet (porte-drapeau) demandent à l'accompagner.

Le régiment étranger envoie ainsi le 30 avril au matin les soixante-cinq fantassins valides qu'il reste de la 3e compagnie[1], encadrés par trois officiers, éclairer la progression du convoi.

Le colonel mexicain Francisco de Paula Milán, commandant une force de 1 200 fantassins répartis en trois bataillons, dont un de miliciens, ainsi que de 500 cavaliers réguliers appuyés par 300 irréguliers bandideros à cheval, est alerté de leur passage. Il envoie aussitôt les irréguliers dont il dispose en reconnaissance afin de se renseigner sur l'unité française. Un historien amateur aurait retrouvé dans les archives mexicaines le courrier de compte rendu fait par ce colonel très expérimenté de l'armée insurgée, écrit le soir même du 30 avril 1863, au général Ignacio Comonfort, commandant en chef de l'armée républicaine. Sa version des combats de Camerone souligne le courage hors pair des légionnaires. Philippe Maine fait un compte rendu exhaustif de ce combat dès le mois de décembre 1863 dans un journal du Périgord (L'écho de Vesone). Le compte rendu officiel établi par le chef de bataillon Régnault, commandant le régiment étranger par intérim en septembre 1863, n'est rendu public que 30 ans après les faits[1].

Déroulement

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Le capitaine Jean Danjou.

Partie de Chiquihuite vers h du matin, la compagnie passe devant le poste de Paso del Macho (le passage du mâle), commandé par le capitaine Félix Gustave Saussier[3] et poursuit sa route. Après avoir dépassé le groupe de maisons appelé Camarón de Tejeda (55 km à l'ouest de Veracruz), elle arrive à Palo Verde vers h du matin, après avoir parcouru à marche forcée les vingt-quatre kilomètres qui la séparent de sa garnison de départ. Les légionnaires s'arrêtent alors pour faire le café.

C'est alors qu'ils repèrent les Mexicains. Le capitaine Jean Danjou décide de se replier sur le village. À peine sont-ils arrivés sur les lieux qu'un coup de feu claque, blessant un légionnaire[2]. La colonne dépasse alors le groupe de maisons. C'est à ce moment que les 300 cavaliers irréguliers du colonel Milán chargent la troupe qui adopte une formation en carré. La première salve, tirée par deux des côtés du carré, brise la charge et met en fuite les Mexicains.

La compagnie se déplace alors derrière une haie de cactus, en haut d'un talus, position estimée plus propice par Danjou à la défense. Après y avoir repoussé une seconde charge de la cavalerie irrégulière mexicaine, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugient dans l'hacienda. Le capitaine espère pouvoir tenir suffisamment longtemps dans le couvert offert par cette ruine, face aux troupes du colonel Milán. Il souhaite y attendre l'éventuel renfort d'autres troupes françaises, notamment la compagnie de grenadiers du capitaine Saussier, en garnison au poste de Paso del Macho. Cependant, au cours du repli vers le bâtiment, les deux mules qui transportent les vivres et les munitions, effrayées par le bruit, échappent à leur contrôle et s'enfuient, suivant les chevaux des cavaliers mexicains.

Une fois dans l'hacienda, les légionnaires s'empressent de barricader l'enceinte du mieux qu'ils peuvent, à l'aide des débris trouvés sur place. Le sergent, Vicente Morzycki, se poste sur le toit du bâtiment principal pour observer les mouvements de l'ennemi. Les Mexicains occupent rapidement l'étage de ce bâtiment et une partie du rez-de-chaussée à l'exception d'une pièce. Ils repoussent par la suite les légionnaires qui occupent cette dernière, par leurs tirs provenant des chambres de l'étage. Ils sont alors maîtres du corps de ferme. Il est déjà dix heures du matin et les hommes du capitaine Danjou, qui n'ont rien mangé depuis la veille commencent à souffrir de la soif et de la chaleur. Un officier mexicain, le capitaine Ramon Laisné somme les Français de se rendre, ce à quoi le capitaine Danjou fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ! ». Il fait alors jurer à ses hommes de lutter jusqu'au bout.

Les Mexicains mettent le feu au bâtiment principal de l’hacienda et tentent, sans y parvenir, de pénétrer dans la cour du bâtiment par les ouvertures existant dans le mur d'enceinte : les deux entrées principales ainsi qu'une brèche. Le capitaine Danjou est frappé d'une balle en plein cœur à la mi-journée et c’est au sous-lieutenant Jean Vilain que revient le commandement.

Vers 14 h, c’est au tour du sous-lieutenant Jean Vilain de tomber, frappé en plein front. Le sous-lieutenant Clément Maudet prend alors le commandement.

À 17 h, il ne reste plus que douze hommes en état de combattre. C'est à ce moment-là que le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre les soldats français restants.

 
Le caporal Philippe Maine.

Neuf heures durant, les légionnaires vont affronter les troupes mexicaines sans boire, accablés par la chaleur des Hautes-Plaines, étouffés par la fumée des incendies. En fin d'après-midi, il ne reste en état de combattre que le sous-lieutenant Maudet, le caporal Philippe Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin et Leonhard. Au signal de l'officier, ils déchargent leurs fusils et chargent à la baïonnette. Victor Catteau, légionnaire d'origine belge, meurt, criblé de 19 balles en protégeant le sous-lieutenant de son corps[2] ; celui-ci est lui-même blessé à deux reprises. Sous les ordres du colonel Angel Lucido Cambas, un officier mexicain d'origine française, le lieutenant Ramon Laisné[2] somme alors les survivants de se rendre. Maine répond : « Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. » « On ne refuse rien à des hommes comme vous », répond alors l'officier mexicain. Il ajoute ensuite : « Mais parlez-moi en français. Mes hommes pourraient croire que vous êtes des Espagnols du parti conservateur, et ils vous massacreraient. »

Les rescapés sont présentés au colonel Milán, qui s'écrie : « ¡Pero estos no son hombres, son demonios! » (en français : « Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons »).

Lorsque les renforts arrivent sur les lieux, dans les ruines calcinées, il ne reste que les cadavres français et mexicains. Aux alentours, le tambour de la compagnie (Casimir Laï, de nationalité italienne, et né à Cagliari en Sardaigne), seul rescapé libre, est retrouvé par un éclaireur de la colonne de secours. Laissé pour mort sur le terrain (il avait été blessé de sept coups de lance et de deux balles), il a été dépouillé de ses vêtements, jeté dans le fossé bordant la route avant d’être mis en fosse commune. Sa volonté de vivre lui permet de faire plusieurs kilomètres en direction de Chiquihuite dans les broussailles. Il raconte la bataille et ses explications servent au premier compte rendu de la bataille. Il est ensuite décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le .

Ordre de bataille de la 3e compagnie

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Cet ordre de bataille ne coïncide pas avec celui de la 3e compagnie du régiment étranger ayant participé à l'intervention au Mexique, mais à celui de la compagnie de marche formée pour la mission d'escorte de convoi[4], notamment en ce qui concerne les officiers, ayant rejoint volontairement cette unité ad hoc.

  • Officiers : capitaine Jean Danjou, sous-lieutenant Clément Maudet et sous-lieutenant Jean Vilain
  • Sous-officiers : sergent-major Henri Tonel, sergents Jean Germeys, Louis Morzycki, Alfred Palmaert[5] et Charles Schaffner[6]
  • Caporaux : Évariste Berg, Adolphe Del Caretto, Amé Favas, Charles Magnin, Philippe Maine et André Pinzinger
  • Tambour : Casimir Laï
  • Légionnaires : Jean Baas, Aloyse Bernardo, Gustave Bertolotto, Claude Billod, Antoine Bogucki, Félix Brunswick, Nicolas Burgiser, Georges Cathenhusen, Victor Catteau, Laurent Constantin, Constant Dael, François Daglincks, Hartog De Vries, Pierre Dicken, Charles Dubois, Frédéric Friedrich, Frédéric Fritz, Georges Fursbaz, Aloïse Gaertner, Léon Gorski, Louis Groux, Hiller, Emile Hipp, Adolphe Jeannin, Ulrich Konrad, Hippolyte Kuwasseg, Jean Kurz, Félix Langmeier, Frédéric Lemmer, Jean-Baptiste Leonhard, Louis Lernoud, Edouard Merlet, Joseph Rerbers, Jean-Guillaume Reuss, Louis Rohr, Hernann Schifer, Joseph Schreiblich, Jean Seffrin, Daniel Seiler, Joseph Sergers, Louis Stoller, Jean-Louis Timmermans, Pharaon Van Del Bulke, Jacques Van Der Meersche, Luitpog Van Opstal, Henricus Vandesavel, Jean-Baptiste Verjus, Geoffroy Wensel, Karl Wittgens et Nicolas Zey.

Armes utilisées

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Les deux camps utilisent lors du combat des armements différents.

Armes françaises

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Les légionnaires sont équipés de fusils à un coup à chargement par la bouche: la carabine Minié[7]. Le canon est rayé, ce qui augmente la précision. Les dégâts faits par la balle Minié sont généralement dévastateurs. Chaque légionnaire dispose de munitions pour 60 coups.

 
Un blessé par une balle Minié : amputation et gangrène.
 
Fémur touché par une balle Minié reconstitué.

Armes mexicaines

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Les Mexicains disposent d'armes vétustes, comprenant essentiellement des fusils à silex. Des carabines à répétition, livrées par l'Armée de l'Union semblent également avoir été utilisées, mais en nombre limité ; seul un des trois bataillons mexicains d'infanterie participant au combat en dispose.

 
La hacienda où s'est déroulée la bataille.

Environ deux tiers des officiers, sous-officiers et légionnaires de la compagnie sont tués ou mortellement blessés, sur un effectif de 65 hommes. Les blessés sont transportés aux hôpitaux de Huatusco et de Jalapa où ils sont soignés. Les prisonniers sont ensuite échangés contre des prisonniers mexicains. Le premier échange a lieu trois mois plus tard et permet à vingt[1] légionnaires d'être échangés contre deux cents Mexicains[8], dont le colonel Manuel Maria Alba, capturé par la contre-guérilla du colonel Charles-Louis Du Pin. Ce colonel avait des modes d'actions qui préfigurent ceux des forces spéciales modernes. Le convoi français peut cependant éviter l'attaque mexicaine et parvenir sans encombre à Puebla.[réf. souhaitée].

Par décision du 4 octobre 1863, le ministre de la Guerre, le général Randon, ordonne que le nom de « Camerone » soit inscrit sur le drapeau du régiment étranger[9]. De plus, l'empereur Napoléon III décide que les noms de Jean Danjou, Jean Vilain et Clément Maudet soient gravés sur les murs des Invalides.

Un monument est érigé sur le site du combat en 1892. Mais son abandon incite en 1948 le colonel Penette à en dresser un nouveau, inauguré officiellement en 1963[10]. C'est sur ce dernier que figure l'inscription :

Ils furent ici moins de soixante
Opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage
Abandonna ces soldats français
À Camerone le 30 avril 1863

Depuis, les militaires mexicains rendent hommage aux soldats mexicains et français tombés ce jour-là en présentant les armes lorsqu'ils passent devant ce monument. L'usage militaire mexicain veut que cette présentation d'armes se déroule dans le plus grand silence, sans sonnerie de musique ni ordre vocal. Il est toujours en usage et les tombes des soldats français morts sont entretenues par le gouvernement mexicain sous le contrôle de l'ambassadeur de France et de son attaché militaire[11].

L'« esprit de Camerone »

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L'idée du « serment de Camerone » est là pour rappeler le courage et la détermination des légionnaires et le respect à la parole donnée accomplie jusqu'au sacrifice suprême. L'expression « faire Camerone » est toujours usitée dans la Légion étrangère en tant que symbole de l'esprit de sacrifice au nom de la parole donnée.

En 1906, pour la première fois dans l'histoire de la Légion, le récit du combat est lu sur le front des troupes le 30 avril au poste de Ta-Lung en Indochine, par le lieutenant Marie François[12].

Depuis, tous les 30 avril, les héros de ce combat sont honorés dans tous les régiments et par toutes les amicales de la Légion ; à cette occasion est lu le récit « officiel » du combat de Camerone.

Le 30 avril 1925, pour la première fois dans l'histoire de la Légion, la main en bois du capitaine Danjou est présentée solennellement sur le front des troupes à Sidi Bel Abbès lors d'une cérémonie militaire commémorant la bataille de Camerone.

 
Commémoration de la bataille de Camerone le 30 avril 1925 à Sidi Bel Abbès. Le lieutenant-colonel Paul-Frédéric Rollet, nouveau chef de corps du 1er régiment étranger, porte son drapeau. A ses côtés le capitaine Emile Eck porte la main du capitaine Danjou.


En 1954, lors du siège de Diên Biên Phu, afin de respecter la tradition, le récit du combat est lu à la radio par le lieutenant-colonel Lemeunier[13].

Aujourd'hui, la main du capitaine Danjou est conservée dans la crypte du musée de la Légion étrangère à Aubagne.

Dans la culture populaire

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La bataille de Camerone est chantée par Jean-Pax Méfret.

En bande dessinée, Jean-Pierre Gourmelen et Antonio Hernández Palacios publient Mac Coy tome 11 : Camerone chez Dargaud (1983). Philippe Glogowski et Marien Puisaye publient quant à eux une bande dessinée en 4 tomes sur l'histoire de la Légion étrangère dont le 1er tome s'intitule La Légion. : 1 : Camerone : histoire de La Légion étrangère, 1831-1918 (Ed. Triomphe).

Dans le film de Henri Verneuil, Les Morfalous, le légionnaire Augagneur, incarné par Jean-Paul Belmondo, évoque la bataille de Camerone en la comparant avec leur situation.

Les éditions Glénat publient à partir de 2019 une série en quatre volumes sur la bataille[14]. Deux tomes sont parus à ce jour:

Notes et références

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  1. a b c d e et f Guy Sallat, Le Sentier des Braises: Philippe Maine, Paris, OD2C, , 364 p. (ISBN 978-2955543078), p. 162
  2. a b c et d Major Ambrosino, « Puis nous chargerons à la baïonnette… », Képi Blanc,‎ , p. 8 (ISSN 1141-524X).
  3. Lanusse 1891, p. 45.
  4. Képi blanc, no 754, avril 2013.
  5. Alfred Palmaert est né le . Il s'engage dans la Légion Étrangère à l'âge de dix sept ans en mentant à propos de sa date de naissance. Blessé lors de la bataille de Camerone, et fait prisonnier, il est échangé contre un colonel mexicain le à Coscomatepec. Il est décoré de la Médaille militaire pour son héroïsme pendant le combat.
  6. Charles Schaffner est né le 26 octobre 1831 à Berne en Suisse. Sa grande taille le fait affecter aux grenadiers de la Légion Étrangère lorsqu'il s'engage. Il participe à la campagne d'Italie puis à celle du Mexique. Il est blessé lors de la bataille de Camerone et il est fait chevalier de la Légion d'honneur après le combat.
  7. Armes utilisées à Camerone.
  8. Lanusse 1891, p. ?.
  9. Lanusse 1891, p. 154.
  10. Joaquim Manes Postigo, El mito de Camaron, p. 199.
  11. « Le mémorial de Camerone au Mexique | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense », sur www.cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le ).
  12. Yann Jarriault, « Camerone autrement ? », Képi blanc,‎ , p. 20 (ISSN 1141-524X).
  13. Jean Balazuc, Dien Bien Phu, Paris, L'Harmattan, , 360 p. (ISBN 978-2-343-19227-7).
  14. La série sur le site des éditions Glénat: « Legio Patria Nostra » (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Guy Sallat, Le Sentier des Braises : Philippe Maine, Paris, OD2C, 30 avril 2022.
  • Lucien-Louis Lande, La Hacienda de Camaron in Souvenirs d'un soldat, éditeurs H. Lecène et H. Oudin, Paris, 1886 [lire en ligne]Alexis Hubert de La Hayrie, Combat de Camarón - 30 avril 1863, imprimerie Danel, 1889.
  • Eugène Lanusse, Les héros de Camaron, éditions Flammarion,
    Ce livre a été rédigé par l'aumônier militaire ayant participé à la campagne du Mexique d'après le récit de l'un des protagonistes.
    Hacienda Camerone.jpg.
  • Pierre Sergent, Camerone : la campagne héroïque de la Légion étrangère au Mexique, Triel-sur-Seine, Éd. Italiques, , 471 p. (ISBN 978-2-356-17007-1 et 978-2-213-00890-5).
  • Jean-David Avenel (préf. André Corvisier), La campagne du Mexique (1862-1867) : la fin de l'hégémonie européenne en Amérique du Nord, Paris, Económica, coll. « Campagnes & stratégies. / Grandes batailles » (no 19), , 194 p. (ISBN 978-2-717-83110-8).
  • Raphaël Schneider, La légion étrangère, in revue Histoire mondiale des conflits no 14, 2004.
  • Jean-Philippe Liardet, « Camerone 30 avril 1863 », in revue Champs de bataille, no 7, 2005.
  • Jean-Joseph Julaud, Camarón : roman, Paris, Cherche Midi, , 234 p. (ISBN 978-2-749-11059-2).
  • Alain Gouttman La guerre du Mexique, Perrin, 2008.
  • (es) Joaquim Manes Postigo, El mito de Camerone, Hergue Editores, 2004 (ISBN 84-95319-80-2).
  • Rapport manuscrit du colonel Jeanningros au général commandant le corps expéditionnaire au Mexique, consultable au Musée de la Légion étrangère.
  • André-Paul Comor, Camerone, 30 avril 1863, éditions Taillandier, 2012.
  • Képi blanc, notamment le no 754 d'avril 2013 pour une description physique de l'hacienda.
  • Photos commentées de la commémoration de Camerone 2023: Mieux qu'un long discours...

Articles connexes

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Liens externes

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