E̛
E̛ (minuscule: e̛), appelé e à crochet ou e cornu, est une lettre additionnelle de l’alphabet latin utilisée dans quelques orthographes en français durant la Renaissance. Il s’agit de la lettre E diacritée d'un cornu.
e à crochet, e cornu | |
E̛ e̛ E̛ e̛ |
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Graphies | |
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Capitale | E̛ |
Bas de casse | e̛ |
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Utilisation
modifierLe e à crochet est utilisé au XVIe siècle en français par certains auteurs, dont Maurice Scève dans Délie, obiect de plus haulte vertu publié en 1544, Thomas Sébillet dans Art poetique franc̜ois publié en 1548[1]. Il est aussi utilisé par Pierre de la Ramée dans sa Grammaire publiée en 1572 et 1587.
William Bullokar utilise un e a crochet dans son orthographe de l’anglais[2].
Représentations informatiques
modifierLe e à crochet peut être représenté avec les caractères Unicode suivants :
- décomposé (latin étendu B, Alphabet phonétique international, diacritiques)
formes | représentations | chaînes de caractères |
points de code | descriptions |
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capitale | E̛ | E◌̛ | U+0045 |
lettre majuscule latine e diacritique cornu |
minuscule | e̛ | e◌̛ | U+0065 |
lettre minuscule latine e diacritique cornu |
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- Catach 1968, p. 95.
- Bullokar 1580.
Bibliographie
modifier- (en) William Bullokar, Bullokars Booke at large, for the amendment of orthographie for English speech, London, Henry Denham, (lire en ligne)
- [Catach 1968] Nina Catach, L’orthographe française à l’époque de la Renaissance : auteurs, imprimeurs, ateliers d’imprimerie, Genève, Droz,
- Maurice Scève, Délie, obiect de plus haulte vertu, Lyon, Sulpice Sabon pour Antoine Constantin, (lire en ligne)
- Thomas Sébillet, Art poetique franc̜ois : Pour l’instruction dvs jeunes studieus, & encor peu avance̛z en la Pöe̛sie Franc̜oise, Paris, (Gallica)