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C'est un [[Art figuratif|tableau figuratif]], représentant une tête de cheval blanc<ref name="Anatole">{{Ouvrage|auteur1=Edith Tendron|titre=Anatole France inconnu|volume=1 de Collection "Histoire et critique littéraires"|éditeur=Éditions du CEFAL|année=1995|pages totales=240|passage=123|isbn=2-87130-046-1|isbn2=9782871300465|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=zqg6NmqkyxwC&printsec=frontcover}}.</ref> traitée comme un [[peinture de portrait|portrait]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Dominique Williatte|auteur2=Jean-Jacques Breton|titre=L'Histoire de la peinture Pour les Nuls|éditeur=EDI8|collection=Pour les Nuls Culture Générale|année=2012|pages totales=600|passage=234|isbn=978-2-7540-4274-1|isbn2=2-7540-4274-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=y1T6AgAAQBAJ&printsec=frontcover}}.</ref>. [[Anatole France]] note que le traitement de l'ensemble donne au tableau une dimension fantastique, la tête du cheval, pâle avec des ombres marquées et une arête du nez apparente, semblant surgir du fond sombre<ref name="Anatole"/>.
C'est un [[Art figuratif|tableau figuratif]], représentant une tête de cheval blanc<ref name="Anatole">{{Ouvrage|auteur1=Edith Tendron|titre=Anatole France inconnu|volume=1 de Collection "Histoire et critique littéraires"|éditeur=Éditions du CEFAL|année=1995|pages totales=240|passage=123|isbn=2-87130-046-1|isbn2=9782871300465|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=zqg6NmqkyxwC&printsec=frontcover}}.</ref> traitée comme un [[peinture de portrait|portrait]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Dominique Williatte|auteur2=Jean-Jacques Breton|titre=L'Histoire de la peinture Pour les Nuls|éditeur=EDI8|collection=Pour les Nuls Culture Générale|année=2012|pages totales=600|passage=234|isbn=978-2-7540-4274-1|isbn2=2-7540-4274-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=y1T6AgAAQBAJ&printsec=frontcover}}.</ref>. [[Anatole France]] note que le traitement de l'ensemble donne au tableau une dimension fantastique, la tête du cheval, pâle avec des ombres marquées et une arête du nez apparente, semblant surgir du fond sombre<ref name="Anatole"/>.


Chez le cheval, les yeux sont tournés vers le côté comme chez beaucoup des oiseaux. Mais sur la peinture, l'oeil gauche est tourné vers l'avant ce qui la rapproche d'un portrait <ref>
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Il fait partie des oeuvres équestres de Géricault, dont le cheval a constitué le sujet artistique majeur<ref>{{Ouvrage|auteur1=Eliane Reynold de Seresin|titre=Théodore Géricault, le père du romantisme français : La fougue et la passion au bout du pinceau|éditeur=50 Minutes|année=2015|passage=17-18|isbn=978-2-8062-6157-1|isbn2=2-8062-6157-0}}.</ref>.
Il fait partie des équestres de Géricault, dont le cheval a constitué le sujet artistique majeur<ref>{{Ouvrage|auteur1=Eliane Reynold de Seresin|titre=Théodore Géricault, le père du romantisme français : La fougue et la passion au bout du pinceau|éditeur=50 Minutes|année=2015|passage=17-18|isbn=978-2-8062-6157-1|isbn2=2-8062-6157-0}}.</ref>.


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== Parcours du tableau ==
== Parcours du tableau ==
Le tableau est donné au [[musée du Louvre]] en 1889<ref>{{Ouvrage|auteur1=Germain Bazin|auteur2=Théodore Géricault|titre=Théodore Géricault : étude critique, documents et catalogue raisonné|volume=3|éditeur=Bibliothèque des arts|année=1997|isbn=2-85047-033-3|isbn2=9782850470332}}.</ref> ; d'après le site du musée du Louvre, il s'agit d'un don de Don M. et Mme Jules Jullienne-Montini, effectué en mémoire de leur fils Paul<ref name="Louvre">{{Lien web|titre=Tête de cheval blanc|éditeur=Site officiel du musée du Louvre|url=http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=15380|site=cartelfr.louvre.fr|consulté le=2020-01-07}}.</ref>.
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Ce tableau est habituellement exposé dans l'espace Sully, au 2{{e}} étage, en salle 941<ref name="Louvre"/>.
Ce tableau est habituellement exposé dans l'espace Sully, au 2{{e}} étage, en salle 941<ref name="Louvre"/>.
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Il s'agit d'un des plus célèbres tableaux de Gericault<ref name="Chedid">{{article|périodique=Cheval Chevaux|numéro=6|mois=printemps-été|année=2011|éditeur=Éditions du Rocher|isbn=2268004597|isbn2=9782268004594|auteur=[[Jean-Louis Gouraud]]|titre=Hommage à Andrée Chedid}}.</ref>. Le fils du peintre George-Hippolyte Géricault l'aime particulièrement, y retrouvant une image de son père, qu'il n'a jamais connu<ref>{{Ouvrage|auteur1=Carmen Boustani|titre=Andrée Chedid. L'Écriture de l'amour|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=2016|pages totales=407|passage=84|isbn=978-2-08-138725-6|isbn2=2-08-138725-5|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=ys0wDQAAQBAJ&printsec=frontcover}}.</ref>. [[Andrée Chedid]] note dans son roman intitulé ''[[Dans le soleil du père : Géricault]]'' (1992) que {{citation|L'âme de Gericault hante l’œil droit de ce cheval et son regard lointain ; ce regard planté dans l'ailleurs, dans l'absence, dans la mort prochaine}}<ref name="Chedid"/>. [[Jean Rochefort]] témoigne également de son admiration pour cette œuvre<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Jérôme Garcin]]|titre=Galops|éditeur=[[Éditions Gallimard|Editions Gallimard]]|année=2013|pages totales=191|passage=88|isbn=978-2-07-248992-1|isbn2=2-07-248992-X|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=CYa3AAAAQBAJ&printsec=frontcover}}.</ref>.
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== Notes et références ==
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Bases art}}
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=== Bibliographie ===
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[[Catégorie:Tableau de Théodore Géricault]]
[[Catégorie:Tableau de Théodore Géricault]]
[[Catégorie:Cheval nu dans la peinture]]
[[Catégorie:Cheval nu dans la peinture]]
[[Catégorie:Collection de peintures françaises du Louvre]]
[[Catégorie:Œuvre de Théodore Géricault au musée du Louvre]]

Dernière version du 17 août 2022 à 04:42

Tête de cheval blanc
Artiste
Date
1815
Technique
Dimensions (H × L)
65 × 54 cm
Propriétaire
No d’inventaire
RF 544Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

Tête de cheval blanc est un tableau à l'huile sur toile du peintre français Théodore Géricault, daté de 1815, et conservé au musée du Louvre. Ce portrait montre une tête de cheval claire au regard profond, surgissant d'un fond sombre.

Réalisation

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Géricault réalise ce tableau en 1814[1], avant son voyage en Italie[2]. Il en marque en effet le châssis d'un numéro à l'encre, dans le cadre d'un catalogage et d'un marquage de ses études qu'il confie à son père[2]. Le tableau est réalisé peu de temps avant sa mort[3]. Il le considère comme un autoportrait, ce tableau ayant la particularité d'avoir été réalisé « sans confrontation avec un cheval vivant », à partir d'une gravure peu connue de Carle Vernet[4].

Description

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C'est un tableau figuratif, représentant une tête de cheval blanc[5] traitée comme un portrait[6]. Anatole France note que le traitement de l'ensemble donne au tableau une dimension fantastique, la tête du cheval, pâle avec des ombres marquées et une arête du nez apparente, semblant surgir du fond sombre[5].

Chez le cheval, les yeux sont tournés vers le côté comme chez beaucoup d'oiseaux. Mais sur la peinture, l’œil gauche est tourné vers l'avant ce qui la rapproche d'un portrait [7].

Il fait partie des œuvres équestres de Géricault, dont le cheval a constitué le sujet artistique majeur[8].

Les dimensions sont de 65 cm de hauteur pour 54 cm de largeur[1].

Parcours du tableau

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Le tableau est donné au musée du Louvre en 1889[9] ; d'après le site du musée du Louvre, il s'agit d'un don de M. et Mme Jules Jullienne-Montini, effectué en mémoire de leur fils Paul[10].

Ce tableau est habituellement exposé dans l'espace Sully, au 2e étage, en salle 941[10].

Il s'agit d'un des plus célèbres tableaux de Gericault[3]. Le fils du peintre George-Hippolyte Géricault l'aime particulièrement, y retrouvant une image de son père, qu'il n'a jamais connu[11]. Andrée Chedid note dans son roman intitulé Dans le soleil du père : Géricault (1992) que « L'âme de Gericault hante l’œil droit de ce cheval et son regard lointain ; ce regard planté dans l'ailleurs, dans l'absence, dans la mort prochaine »[3]. Jean Rochefort témoigne également de son admiration pour cette œuvre[12].

En 2016, Olivier Supiot réalise un roman graphique mettant en vedette ce tableau, qui prend vie dans les galeries du musée du Louvre : Le cheval qui ne voulait pas être une œuvre d'art[13].

Notes et références

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  1. a et b Les plus belles œuvres de Géricault, Presses Électroniques de France, (ISBN 979-10-260-0036-5), p. 1807.
  2. a et b Charles Clément, Géricault : étude biographique et critique, avec le Catalogue raisonné de l'oeuvre du maître, Didier, , 2e éd., 426 p., p. 284.
  3. a b et c Jean-Louis Gouraud, « Hommage à Andrée Chedid », Cheval Chevaux, Éditions du Rocher, no 6,‎ (ISBN 2268004597 et 9782268004594).
  4. Yves Michaud, Le Renouvellement de l'observation dans les sciences, vol. 9 de Université de tous les savoirs, Odile Jacob, , 288 p. (ISBN 2-7381-6984-8 et 9782738169846, lire en ligne), p. 57.
  5. a et b Edith Tendron, Anatole France inconnu, vol. 1 de Collection "Histoire et critique littéraires", Éditions du CEFAL, , 240 p. (ISBN 2-87130-046-1 et 9782871300465, lire en ligne), p. 123.
  6. Dominique Williatte et Jean-Jacques Breton, L'Histoire de la peinture Pour les Nuls, EDI8, coll. « Pour les Nuls Culture Générale », , 600 p. (ISBN 978-2-7540-4274-1 et 2-7540-4274-1, lire en ligne), p. 234.
  7. Jean-Jacques Breton, Louvre insolite : L'autre visage des œuvres (vulgarisation), Hugo et Compagnie, , 287 p. (ISBN 9782 7556 13070), « Un autoportrait », p. 162
  8. Eliane Reynold de Seresin, Théodore Géricault, le père du romantisme français : La fougue et la passion au bout du pinceau, 50 Minutes, (ISBN 978-2-8062-6157-1 et 2-8062-6157-0), p. 17-18.
  9. Germain Bazin et Théodore Géricault, Théodore Géricault : étude critique, documents et catalogue raisonné, vol. 3, Bibliothèque des arts, (ISBN 2-85047-033-3 et 9782850470332).
  10. a et b « Tête de cheval blanc », sur cartelfr.louvre.fr, Site officiel du musée du Louvre (consulté le ).
  11. Carmen Boustani, Andrée Chedid. L'Écriture de l'amour, Flammarion, , 407 p. (ISBN 978-2-08-138725-6 et 2-08-138725-5, lire en ligne), p. 84.
  12. Jérôme Garcin, Galops, Editions Gallimard, , 191 p. (ISBN 978-2-07-248992-1 et 2-07-248992-X, lire en ligne), p. 88.
  13. Eric Guillaud, « Le cheval qui ne voulait plus être une œuvre d'art : la nouvelle BD de l'Angevin Olivier Supiot », France 3 Pays de la Loire,‎ (lire en ligne, consulté le )

Article connexe

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Liens externes

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Bibliographie

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