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Il fait fortune en introduisant au Chili les premières cartes de crédit en 1979<ref>[http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/12/14/sebastian-pinera-le-berlusconi-chilien_1280123_3222.html Sebastian Piñera, le "Berlusconi chilien"], ''[[Le Monde]]'' daté du 15 décembre 2009.</ref>. En 1988, il détient ainsi 86 % du marché national via sa société. |
Il fait fortune en introduisant au Chili les premières cartes de crédit en 1979<ref>[http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/12/14/sebastian-pinera-le-berlusconi-chilien_1280123_3222.html Sebastian Piñera, le "Berlusconi chilien"], ''[[Le Monde]]'' daté du 15 décembre 2009.</ref>. En 1988, il détient ainsi 86 % du marché national via sa société. de la compagnie aérienne chilienne [[LAN Airlines|LAN Chile]] (privatisée par la [[Régime militaire d'Augusto Pinochet|dictature militaire]]) ainsi de , . |
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Actuellement, Sebastian Pinera ne dirige plus directement les sociétés qu'il possède mais siège aux conseils d'administrations et gère sa fortune, évaluée à un milliard de dollars par le magazine Forbes. Son capital est investi dans de très nombreux secteurs économiques : immobilier, médias, minerie... Il possède ainsi entre autres à 100% la chaine de télévision [[Chilevisión]], 13% du club de football [[Club Social y Deportivo Colo Colo|Colo Colo]]<ref>[http://www.lanacion.cl/prontus_noticias_v2/site/artic/20070820/pags/20070820210305.html Piñera aumenta participación en Colo Colo]</ref> (vainqueur 2007, 2008 et 2009 du championnat chilien) et 27% de [[LAN Airlines]]. |
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Il a été impliqué en 1982 dans une affaire de fraude à l'encontre de la Banque de Talca. Un ordre d'arrestation a été émis à son encontre et Sebastian Pinera s'est maintenu caché des autorités pendant 24 jours<ref>[http://www.lnd.cl/prontus_noticias_v2/site/artic/20090418/pags/20090418205903.html]</ref>. La Cour Suprême a déclaré son acquittement, cependant cette décision est controversée depuis que la ministre de la justice de l'époque, [[Mónica Madariaga]] a avoué en 2009 avoir fait pression sur la cour en faveur de Sebastian Pinera<ref>[http://www.lanacion.cl/prontus_noticias_v2/site/artic/20090724/pags/20090724011437.html]</ref>. |
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En juillet 2007, il a été condamné à une amende de 363 milions de pesos chiliens suite à une affaire de [[délit d'initié]] en 2006. Il avait alors racheté 3 millions d'actions de la compagnie LAN, ayant eu accès lors d'un conseil d'administration à l'information encore non publique que les bénéfices de la compagnie étaient en hausse<ref>Transparency International, 23 de septiembre de 2009 [http://www.transparency.org/content/download/46257/740824]</ref>. |
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En mars 2009, il a aussi été impliqué dans le scandale d'entente illicite des chaînes de pharmacie chiliennes, étant actionnaire de Farmacias Ahumada, la plus grande chaine de pharmacie du pays. |
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=== Carrière politique === |
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Version du 6 janvier 2010 à 17:59
| Sebastián Piñera | |
 Sebastián Piñera, en 2009. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président de Rénovation Nationale | |
| Prédécesseur | Alberto Cardemil |
| Successeur | Sergio Diez |
| Sénateur de la République du Chili pour la 8e circonscription de Santiago Est | |
| Successeur | Carlos Bombal Otaegui |
| Biographie | |
| Lieu de naissance | Santiago du Chili,  Chili
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| Nationalité | Chilienne |
| Parti politique | Rénovation Nationale |
| Conjoint | Cecilia Morel |
| Diplômé de | Université pontificale catholique du Chili Université Harvard |
| Profession | Homme d'affaires, économiste |
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Sebastián Piñera, né le à Santiago, est un homme politique et homme d'affaires chilien.
Il est sénateur de 1990 à 1998, puis candidat de Rénovation Nationale (centre-droit) à l'élection présidentielle de 2005, où il est battu au second tour par Michelle Bachelet[1]. Il se présente de nouveau en décembre 2009, et fait figure de favori.
Il possède la 701e fortune mondiale en 2009, d'après le classement effectué par le magazine Forbes[2].
Biographie
Famille
Sebastián est le fils de José Piñera Carvallo, ambassadeur chilien aux Nations unies sous la présidence d'Eduardo Frei Montalva (1964-1970). Il a pour oncle l'archevêque Bernardino Piñera Carvallo, élu à deux reprises président de la conférence des évêques du Chili. Il a également trois frères, José Piñera, économiste libéral et homme politique qui mit en place le passage à la retraite par capitalisation durant le régime de Pinochet, Pablo Piñera, ancien membre du conseil d'administration de la banque centrale et Miguel Piñera, musicien. Il a également deux sœurs, Guadalupe et Magdalena. La famille Piñera est originaire des Asturies en Espagne.
Études
Il étudie l'économie, tout d'abord à l'Université pontificale catholique du Chili, puis à l'université Harvard, où il obtient son doctorat d'économie en 1975.
Carrière d'homme d'affaires
Il fait fortune en introduisant au Chili les premières cartes de crédit en 1979[3]. En 1988, il détient ainsi 86 % du marché national via sa société. En 1994, il rachète des actions de la compagnie aérienne chilienne LAN Chile à Scandinavian Airlines (la compagnie avait été privatisée par la dictature militaire) et devient ainsi le principal actionnaire de la société, puis son président.
Actuellement, Sebastian Pinera ne dirige plus directement les sociétés qu'il possède mais siège aux conseils d'administrations et gère sa fortune, évaluée à un milliard de dollars par le magazine Forbes. Son capital est investi dans de très nombreux secteurs économiques : immobilier, médias, minerie... Il possède ainsi entre autres à 100% la chaine de télévision Chilevisión, 13% du club de football Colo Colo[4] (vainqueur 2007, 2008 et 2009 du championnat chilien) et 27% de LAN Airlines.
Il a été impliqué en 1982 dans une affaire de fraude à l'encontre de la Banque de Talca. Un ordre d'arrestation a été émis à son encontre et Sebastian Pinera s'est maintenu caché des autorités pendant 24 jours[5]. La Cour Suprême a déclaré son acquittement, cependant cette décision est controversée depuis que la ministre de la justice de l'époque, Mónica Madariaga a avoué en 2009 avoir fait pression sur la cour en faveur de Sebastian Pinera[6].
En juillet 2007, il a été condamné à une amende de 363 milions de pesos chiliens suite à une affaire de délit d'initié en 2006. Il avait alors racheté 3 millions d'actions de la compagnie LAN, ayant eu accès lors d'un conseil d'administration à l'information encore non publique que les bénéfices de la compagnie étaient en hausse[7].
En mars 2009, il a aussi été impliqué dans le scandale d'entente illicite des chaînes de pharmacie chiliennes, étant actionnaire de Farmacias Ahumada, la plus grande chaine de pharmacie du pays.
Carrière politique
Il vote non lors du référendum de 1988 (donc pour le départ d'Augusto Pinochet), et rejoint l'année suivante l'équipe de campagne du candidat de droite et ancien ministre des finances de Pinochet, Hernán Büchi (UDI). Il est élu sénateur dans la circonscription de Santiago-est l'année suivante, poste qu'il conservera jusqu'en 1998, et rejoint le parti de centre-droit Rénovation Nationale.
Élection présidentielle de 2005
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En mai 2005, il annonce sa candidature pour Rénovation Nationale à l'élection présidentielle de 2005.
Au premier tour, le 11 décembre 2005, il arrive second avec 25,41 % des suffrages derrière la socialiste Michelle Bachelet (45,96 %). Il créait la surprise en devançant son challenger de droite Joaquín Lavín de l'Union démocrate indépendante (23,23 % des voix)[8].
Joaquín Lavín, terminant troisième dans les élections, a soutenu Sebastían Piñera pour le second tour. Avec 46,5 % des voix Sebastián Piñera a cependant échoué face à Michelle Bachelet qui a été élue présidente le 15 janvier 2006.
Élection présidentielle de 2009
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Sebastián Piñera est candidat de la Coalición por el Cambio, coalition de partis de droite, à l'élection présidentielle de décembre 2009. En tête à l'issue du premier tour, il est opposé au deuxième tour à Eduardo Frei Ruiz-Tagle (Concertation des partis pour la démocratie), qui a déjà été président de 1994 à 2000.
Notes et références
- (es) Résultats officiels du second tour (2005)
- The World's Billionaires, Forbes 2009
- Sebastian Piñera, le "Berlusconi chilien", Le Monde daté du 15 décembre 2009.
- Piñera aumenta participación en Colo Colo
- [1]
- [2]
- Transparency International, 23 de septiembre de 2009 [3]
- (es) Résultats officiels du premier tour (2005)
