Aller au contenu

Michel VII Doukas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Michel VII)

Michel VII Doukas
Empereur byzantin
Image illustrative de l’article Michel VII Doukas
Michel VII Doukas.
Règne
Co-empereur : 1059 -
Empereur : -
(6 ans et 5 mois)
Période Doukas
Précédé par Constantin X Doukas
Co-empereur Constance Doukas (1060-1078)
Andronic Doukas (1068-1077)
Romain IV Diogène (1068-1071)
Constantin Doukas (1074-1078)
Suivi de Nicéphore III Botaniatès
Biographie
Naissance vers 1050
Décès vers 1090 (~40 ans)
Père Constantin X
Mère Eudocie Makrembolitissa
Épouse Marie d'Alanie
Descendance Constantin Doukas

Michel VII Doukas (grec : Μιχαὴλ Ζʹ Δούκας Παραπινάκης), né vers 1050 et mort vers 1090, est co-empereur à partir de 1059 (rejoint par ses frères Constance en 1060 et Andronic en 1068, puis par Romain IV Diogène en 1068) et un empereur byzantin du au . Il est le fils de Constantin X, fondateur de la dynastie Doukas, et d'Eudocie Makrembolitissa.

Son règne, court, intervient au milieu d'une période de grand trouble dans l'histoire byzantine, peu après la défaite de Mantzikert et l'extinction de la dynastie macédonienne qui avait porté l'Empire à son apogée à la mort de Basile II et qui laissait désormais la place à des luttes de pouvoir entre les différentes familles influentes de Constantinople. Membre des Doukas, Michel VII tente de consolider son pouvoir par des alliances avec d'autres familles dont les Comnènes et en confiant la gestion impériale à des hommes de confiance, habiles administrateurs comme Niképhoritzès. Néanmoins, toujours empêtré dans les rivalités et confronté à de multiples révoltes, il ne put jamais se consacrer pleinement à la défense de frontières assaillies de toutes parts et à consolider une économie bouleversée par ces troubles internes et externes. Devenu progressivement impopulaire, il est renversé en 1078.

De la naissance à la mort de Constantin X

[modifier | modifier le code]

Michel Doukas est le fils de Constantin Doukas, militaire qui, lors de la révolte des généraux contre Michel IV (r. 1034-1041), avait été choisi par ceux-ci pour conduire la révolution, mais qui s'est effacé devant Isaac Ier (r. 1057-1059). Il avait été fait « césar » par Isaac Ier devenant ainsi le deuxième personnage de l'empire et c'est lui qu'Isaac choisi pour lui succéder.

Marié en secondes noces avec Eudocie Makrembolitissa, Constantin avait déjà un fils, Michel, avant son avènement. Deux autres enfants naquirent après le mariage, Constance[N 1] et Zoé. Contrairement à son frère Michel, Constance était dès lors « porphyrogénète » (né dans la pourpre)[N 2], honneur considéré comme plus élevé que celui d'être l'aîné [1].

Par conséquent, Michel et son puîné Andronic, nés avant l'avènement de leur père, n'avaient pas droit de succession au trône. Toutefois, peu après son avènement, Constantin X décida lors de la naissance de Constance, de les nommer tous deux co-empereurs[2],[N 3].

Tombé malade en , l'empereur devait décéder quelques mois plus tard[3], non toutefois sans avoir fait promettre à l'impératrice Eudocie de ne pas se remarier, pour éviter que, comme cela avait été le cas des derniers Macédoniens, un nouveau mariage et des enfants issus de ce mariage ne viennent compromettre l'héritage de son aîné, le futur Michel VII. L'impératrice dut prêter serment devant le patriarche, le césar, ses enfants et le sénat, en invoquant « le ciel, la terre et tous ses éléments, faisant appel à la Trinité, à la Théotokos, à tous les anges, aux prophètes aux apôtres, aux martyrs et à tous les saints » qu'elle ne songerait même pas à se remarier ; après quoi les sénateurs et le patriarche durent contresigner son serment[4].

Après avoir fait face à un complot ourdi par le doux de Sardica, Romain IV Diogène (r. 1068-1072)[5], l'impératrice fut libérée de son serment par le patriarche Jean VIII Xiphilin. Considérant que la seule façon de mettre le trône à l'abri d'un coup d'État était d'épouser un militaire disposant d'une grande autorité et capable de s'imposer pour protéger à la fois ses fils, Michel, Andronic et Constance, ainsi que les frontières à nouveau menacées par les Seldjoukides, Eudocie, qui ne craignait pas les défis, épousa ce même Romain le et celui-ci devint empereur[6],[7],[8].

Les craintes de Constantin pour son fils étaient probablement fondées. Âgé de dix-neuf ans au décès de Constantin X et par conséquent majeur, il n'avait guère hérité des qualités de son père. Zonaras dira de lui : « Il était extrêmement influençable de caractère et inapte à diriger les moindres affaires, pour ne rien dire de l'empire[9]. » La plupart des commentateurs de l'époque affirment qu'il était encore incapable de faire preuve de jugement et qu'il avait l'âge mental d'un enfant[10]. De caractère réservé, amoureux des livres, se complaisant dans les beautés du style et de la philosophie[11], il faisait piètre figure en public, d'autant plus que le jeune homme souffrait de problèmes d'élocution [12]. Attaleiatès dit assez méchamment de lui qu'il « n'était bon qu'à devenir évêque[13] ».

De la mort de Constantin X au règne personnel

[modifier | modifier le code]

L'élévation de Romain IV Diogène (r. 1068-1071) n'alla toutefois pas sans opposition dans la noblesse civile et dans l'armée. La famille Doukas et son chef, le césar Jean Doukas , frère de l'empereur Constantin X, tentèrent de s'opposer à l'arrivée au pouvoir d'un militaire [14],[15]. Les chances de succession de la famille Doukas s'amenuisèrent encore lorsque l'impératrice donna naissance rapidement à deux héritiers mâles (Léon en 1069 et Nicéphore en 1070)[16]. La garde varangienne, fidèle à la famille Doukas, fit également connaître son mécontentement. Sentant le danger, Romain en tira la conclusion que la meilleure façon d'établir son autorité était de conduire lui-même les armées au combat, concentrant ainsi l'attention de la haute hiérarchie civile et militaire sur la guerre contre les Turcs [17]. Pour la première fois depuis Basile II, un empereur donnait toute son attention à l'armée[18].

Le règne de Romain IV devait prendre fin avec la défaite lors de la bataille de Manzikert, le [N 4]. En un court laps de temps, l'empereur avait entrepris nombre de réformes qui lui aliénèrent successivement la noblesse, une partie de l'armée et la population[19]. Ses ennemis en profitèrent pour passer à l'action[20].

Le césar Jean Doukas revint en hâte de BithynieRomain IV l'avait exilé avant son départ. Avec Michel Psellos et la garde varangienne, il força l'impératrice Eudocie à se retirer dans un couvent, puis les deux hommes obligèrent le co-empereur Michel VII Doukas à prononcer la déchéance de son père adoptif, lequel eut les yeux crevés à son retour de captivité chez les Seldjoukides[21],[22],[23].

Règne personnel de Michel VII Doukas (1071-1078)

[modifier | modifier le code]
L'Empire byzantin en 1076.

Politique intérieure

[modifier | modifier le code]

Si de l’avis des historiens modernes, Manzikert ne fut pas un désastre sur le plan militaire, cette défaite marqua le début d'une guerre civile qui était l'aboutissement de la dégradation politique, économique et militaire de l'empire au cours des dernières décennies[24]. Avec l'arrivée au pouvoir de Michel VII Doukas comme seul empereur, on voit se tisser un réseau d'alliances entre les grandes familles de l'empire : Doukas, Comnène, Botaniatès. L'empereur s'était marié avec une princesse géorgienne, fille du roi Bagrat IV de Géorgie, appelée dans les sources Marie d'Alanie qui jouera un rôle crucial dans cette période en tant qu'épouse de Michel VII d'abord, de Nicéphore III Botaniatès par la suite[25],[26]. Ce mariage favorisait un rapprochement de la famille Doukas avec les Comnène puisque la cousine de Marie, Hélène, était mariée avec Isaac Comnène, frère aîné d'Alexis Comnène. Le régime maintient dans leurs postes l'aristocratie militaire ayant servi sous Constantin X : Botaniatès comme gouverneur du thème des Anatoliques, Basilakes en Paphlagonie puis à Dyrrachion, Diabatenos à Édesse et Bryenne en Bulgarie[27]. En parallèle, le Sénat, véritable assemblée de l'aristocratie byzantine, s'ouvrit à des classes plus larges de la société, notamment aux artisans commerçants. Cette bourgeoisie marchande, soucieuse d'ajouter à la richesse le rang social, en était souvent exclue[28].

En fait, ce fut moins Michel VII qui gouverna que ses principaux ministres sous le contrôle du césar Jean[29]. Au début de 1072, l'évêque de Sidé, nommé Jean, fut placé à la tête de l'administration civile pour être bientôt remplacé par un autre eunuque du nom de Nicéphore, mieux connu par son surnom de Niképhoritzès [30],[31]. Ancien gouverneur d'Antioche sous Constantin X, arrêté et emprisonné sous Eudocie, il avait été relâché et fait gouverneur de Grèce où il se révéla habile administrateur (parvenant à faire entrer impôts et taxes) avant d'être appelé à Constantinople comme ministre des finances (logothète). Très rapidement, il augmenta les taxes sur tous les secteurs de la société, aliénant Michel de ses propres conseillers ; le césar Jean Doukas se retira dans ses terres avec son fils Andronic et Psellos fut écarté du pouvoir[32].

Résultat de la perte des territoires d'Asie mineure (Anatolie), la situation économique ne cessait de se dégrader et le nomisma, unité de compte de l'empire, ne cessait de se dévaluer. D'une pureté de 21 carats (87,5% pur) sous Constantin IX (r. 1042-1055), on était passé à 18 carats (75% pur) sous Constantin X (r. 1059-1067), à 16 carats (66,7% pur) sous Romain IV (r. 1068-1071) et l'on arriva à 14 carats (58% pur) sous Michel VII[33]. Le blé n'arrivant plus à Constantinople, Niképhoritzès décréta ce qui équivalait à un monopole d'État sur son commerce [34],[35], ce qui fit monter les prix au point que, pour une monnaie d'or, on n'avait plus au lieu d'un médimne de blé, qu'un médimne moins un pinakion (παρά πινάκιον), ce qui valut à l'empereur son surnom de Parapinakès (quart de médimne)[36].

Politique extérieure

[modifier | modifier le code]

Après la défaite de Manzikert, les armées byzantines sont au centre d'une guerre civile, engagées les uns contre les autres, le plus souvent avec l'aide de Francs, de Normands ou de Turcs qui profitent de la faiblesse de l'empire[37], les Byzantins engageant des mercenaires Francs pour combattre les Seldjoukides et des mercenaires Seldjoukides pour combattre les Francs[38].

Le trésor de Hongrie comprenant la couronne envoyée par Michel VII Doukas.

En Italie, où ce qui restait de l'Italie byzantine, prise entre les Normands, la papauté et les États lombards, avait pratiquement disparu, la chute de Bari en 1071 marqua la fin de la présence byzantine. Dans les Balkans, les nobles bulgares se révoltèrent en 1072 à Skopje contre le gouvernement byzantin et demandèrent au prince de Dioclée (Zeta), Michel Ier, de présenter un de ses fils pour siéger sur le trône bulgare. À l'automne, Constantin Bodin, septième fils de Michel fut proclamé empereur de Bulgarie sous le nom de Pierre III (Petăr III)[39]. Michel de Zeta (Mihailo Vojislavljević) quant à lui reçut de Rome la couronne royale, pendant qu'en Croatie, Petar Krešimir IV de Croatie (r. 1058-1074) faisait reculer les frontières de son royaume et que son successeur, Dmitar Zvonimir (r. 1076-1089) était couronné roi, vassal du pape Grégoire VII, affaiblissant ainsi l'influence de Constantinople dans la région[40],[41]. Pour contrer l'influence papale, une alliance fut négociée avec le roi de Hongrie, Géza Ier (r. 1074-1077) qui épousa une certaine Synadene [N 5]. En même temps, toutefois, Michel VII tentait de se rapprocher du pape Grégoire VII, également aux prises avec les Normands, pour planifier ce qui avait toutes les apparences d'une croisade : une armée venue de tous les pays d'Europe délivrerait l'Asie mineure des Seldjoukides avant de se diriger vers Jérusalem [42].

Pendant ce temps, les Seldjoukides se répandaient en Cappadoce et Alp Arslan, indigné du sort fait à Romain IV Diogène, se déclarait son vengeur. Michel n'était pas sans ressources face à cette menace. Il tenta de réorganiser les défenses en restaurant les forteresses et en recréant le régiment d'élite des Athanatoi (les Immortels)[43]. En 1073, le jeune général des armées d'Orient, Isaac Comnène, neveu de l'empereur du même nom, reçut l'ordre de les chasser de Cappadoce [44]. Il était accompagné par des mercenaires normands ayant à leur tête Roussel de Bailleul. Alors que la campagne battait son plein, Roussel déserta avec ses hommes, permettant aux Seldjoukides de vaincre Isaac et d'occuper non seulement la majeure partie de la Cappadoce, mais aussi de Charsianum et de Chaldia. Imitant les autres Normands qui se créaient des principautés en Italie, Roussel de Bailleul se créa une petite principauté autour d'Ancyre dans le thème des Arméniaques. L'année suivante, Niképhoritzès ordonna au césar Jean Doukas de remettre de l'ordre dans la région, mais le césar Jean fut capturé lorsque ses propres mercenaires normands désertèrent pour se joindre à ceux de Roussel. Maintenant maître non seulement du thème des Arméniaques, mais aussi de ceux des Bucellaires et des Optimates, Roussel décida de proclamer le césar Jean empereur à Nicomédie. Niképhoritzès fit alors appel aux Seldjoukides de Cappadoce qui capturèrent le césar Jean et Roussel de Bailleul pour les relâcher contre rançon[45]. Jean jugea alors prudent de se faire moine, alors que Roussel reprit la rébellion à partir du thème des Arméniaques[46],[47].

À bout de ressources, probablement en 1075, Michel VII Doukas et Niképhoritzès envoyèrent contre lui le plus jeune frère d'Isaac Comnène, Alexis, alors âgé d'environ dix-sept ans et déjà populaire. À la tête d'une troupe d'Alains du Caucase celui-ci, après avoir affaibli son adversaire, réussit à soudoyer le chef turc Toutakh, allié de Roussel, pour qu'il fasse prisonnier ce dernier. Alexis put alors regagner triomphalement Constantinople où Roussel fut jeté en prison[48],[49],[50].

La pénétration turque toujours plus profonde en Anatolie risquait d'isoler certains territoires byzantins. La ville d'Antioche, verrou de la présence impériale au Proche-Orient était, au début du règne de Michel, dans une situation délicate. Pressée par la progression seldjoukide, elle était le théâtre d'une opposition au gouvernement de Constantinople portée par le patriarche Emilien. Isaac Comnène fut alors envoyé à Antioche peu de temps après sa première campagne en Asie Mineure pour y restaurer l'ordre. S'il y parvint difficilement dans un premier temps, il finit par être capturé par les Turcs. Le vide du pouvoir qui en résulta profita à un aventurier arménien du nom de Philaretos Brakhamios, qui s'emparait des places fortes du Taurus, offrant refuge aux populations chrétiennes contre les Seldjoukides, mais refusant obéissance à Michel VII. Son territoire s'étendait de Mélitène à Antioche[48],[51].

Enfin, pour économiser, le gouvernement cessa de verser tribut aux Petchenègues, lesquels en 1076 se joignirent à une révolte du gouverneur de Paradunavum, une région du Danube, nommé Nestor qui avait été victime des confiscations de Niképhoritzès. Ignorant celui-ci, les autorités entreprirent plutôt de supprimer la mutinerie des tagma d'Occident dont la paie accusait des retards. Cela donna le temps aux Seldjoukides de raffermir leur étreinte sur le nord de l'Anatolie dont les paysans allèrent se réfugier à Constantinople y causant une sévère famine [52],[35].

La fin du règne

[modifier | modifier le code]
Nomisma de Nicéphore III Botaniatès. On peut constater la faible teneur en or.

Toutes ces luttes avaient épuisé l'empire. Le centralisme bureaucratique de Niképhoritzès avait déjà suscité un vif mécontentement parmi les grands propriétaires qui étaient également les principaux fournisseurs de blé. La population s'en ressentit également puisque la hausse du prix du pain provoqua une hausse générale des prix [53]. Joint à l'arrivée massive des réfugiés, il en résulta une famine à laquelle s'ajouta une épidémie de peste en 1076[54]. Le mécontentement devint général lorsque le gouvernement décida de confisquer les biens non seulement de grands propriétaires mais aussi de l'Église pour renflouer le budget.

Deux révoltes se déclarèrent alors simultanément à l'ouest et à l'est, toutes deux fomentées par des représentants de l'aristocratie militaire. En Europe, le gouverneur de Dyrrachium, Nicéphore Bryenne[N 6], se présenta comme empereur dans sa ville natale d'Andrinople d'où il envoya une armée en qui put s'avancer jusque sous les murailles de Constantinople, non sans avoir pillé les faubourgs ce qui lui valut l'hostilité des gens de la capitale[55],[56],[57]. Deux mois plus tard, en Asie mineure, le stratège des Anatoliques, Nicéphore Botaniatès, fut acclamé empereur par ses troupes[58],[52]. C'est en vain que Michel VII Doukas s'entendit avec le sultan Suleiman Ier de Roum, cousin et ennemi juré d'Alp Arslan, pour lui bloquer la route et fit même appel à Roussel de Bailleul. Nicéphore réussit à devancer l'armée turque et à entrer en triomphe à Nicée d'où il put contacter ses partisans à Constantinople [59],[57].

Ceux-ci organisèrent un soulèvement où l'Église (et le patriarche Émilien d'Antioche résidant alors à Constantinople) joua un rôle important[57] ; une émeute éclata le . Reprenant le scénario de 1057, les rebelles se réunirent à la cathédrale Hagia Sophia avant d'aller libérer les prisonniers et piller le Grand Palais. Abandonné de tous, Michel VII Doukas confia la défense du trône à Alexis Comnène et abdiqua en faveur de son frère Constance qui refusa la couronne, se ralliant au prétendant. Le , Nicéphore Botaniatès entrait à Constantinople et fut couronné le lendemain[60],[57].

Quant à Michel VII Doukas, devenu moine, il devait finir ses jours comme évêque d'Éphèse alors que son ministre, Niképhoritzès, était interné à l'île d'Oxía où il mourut alors dans les tortures afin de connaître la cachette de sa fortune[61],[57].

Généalogie des Doukas

[modifier | modifier le code]
 
 
 
 
 
 
 
 
Andronic Doukas
tourm. Armén.
(792)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Théophile
empereur
(813 † 842)
 
N Doukas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexis Mousélé
magistros, césar
(836-838)
 
Maria
(† 838)
 
Andronic Doukas
Général
(855)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Maria
(ca.838 † 855)
"fille de césar"
 
 
 
N Doukas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Andronic Doukas
dom. des scholes
(903)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
N Doukas
 
 
 
 
 
Constantin Doukas
dom. des scholes
(† 913)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Michael
Doukas
 
Gregoras
Doukas
 
Étienne
Doukas
 
Ne
Doukas
 
Jean
Lydos
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Andronic Doukas Lydos
général
(976)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Christophe Doukas
général (976)
 
Bardas Doukas
général (976-1016)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Andronic Doukas
stratège (c.1010)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Constantin X
empereur
(† 1067)
 
 
 
 
 
 
 
Jean Doukas
(† 1088)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Michel VII Doukas
empereur
(† 1090)
 
Andronic Doukas
césar
 
Constance Doukas
césar
(† 1081)
 
Andronic Doukas
dom. des scholes
amiral (1073)
 
Constantin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Constantin Doukas
(† 1087)
 
 
 
 
 
Michel Doukas
(† 1108-18)
 
Jean Doukas
mégaduc
(1064 † <1137)
 
Irène Doukas
x Alexis Ier Comnène
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Constantin Doukas
sébaste
(1118)
 
Théodore Doukas
prosébaste
(1125)
 
 
 
 

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Sources primaires

[modifier | modifier le code]

Sources secondaires

[modifier | modifier le code]
  • John Julius Norwich: Histoire de Byzance (trad. de l'anglais), Paris, Perrin, coll. « Tempus », (réimpr. 2002), 506 p. (ISBN 2-262-01890-1),
  • (en) Angold, M., The Byzantine Empire 1025-1204, London, New York, Longman 1997, [1984], (ISBN 978-0-582-29468-4).
  • (fr) Bréhier, Louis, Vie et mort de Byzance, Albin Michel, coll. L'évolution de l'humanité, Paris, 1946, (ISBN 2-226-05719-6).
  • (en) Canduci, Alexander. Triumph & Tragedy : The Rise and Fall of Rome's Immortal Emperors, Pier 9, 2010, (ISBN 978-1-74196-598-8).
  • (fr) Cheynet, Jean-Claude, Pouvoir et Contestations à Byzance (963-1210), Paris, 1996, Publications de la Sorbonne, (ISBN 978-2-85944-168-5).
  • (fr) Cheynet, Jean-Claude (dir.), Le Monde byzantin, vol. 2, L'Empire byzantin (641-1204), Paris, Presses universitaires de France, 2006, (ISBN 978-2-130-52007-8).
  • (en) George Finlay, History of the Byzantine and Greek Empires from 1057-1453, vol. 2, William Blackwood & Sons, 1854.
  • (fr) Gautier, Paul, éd. « Nicéphore Bryennios : Histoire », Corpus Fontium Historiae Byzantinae, Bruxelles, Byzantion, 1975, OCLC 814361996.
  • (en) Kaldellis, Anthony & Krallis, Dimitris, eds. (2012), Michael Attaleiates : The History, Cambridge, Massachusetts and London, Harvard University Press, (ISBN 978-0-674-05799-9).
  • (en) Anthony Kaldellis, Streams of gold, rivers of blood : the rise and fall of Byzantium, 955 A.D. to the First Crusade, New York, Oxford University Press, , 399 p. (ISBN 978-0-19-025322-6, lire en ligne).
  • (en) Kazhdan, Alexander, ed. The Oxford Dictionary of Byzantium, Oxford and New York, Oxford University Press, 1991, (ISBN 0-19-504652-8).
  • (en) Kazhdan, Alexander P. & Ann Wharton Epstein, Change in Byzantine Culture in the Eleventh and Twelfth Centuries, University of California Press, 1985, (ISBN 0-520-05129-7).
  • (en) Norwich, John Julius. Byzantium, The Apogee, New York, Alfred A. Knopf, 1994, (ISBN 978-0-394-53779-5).
  • (fr) Oikonomides, N., « Le serment de l'Impératrice Eudocie : un épisode de l'histoire dynastique de Byzance » (dans) Revue des Études Byzantines, 21, 1963, pp. 73-97.
  • (fr) Ostrogorsky, Georges, Histoire de l'État byzantin, Paris, Payot, 1983, [1956], (ISBN 2-228-07061-0).
  • (fr) Patlagean, Évelyne, Un Moyen Âge Grec : Byzance, IXe – XVe siècle, Paris, Albin Michel, 2007, (ISBN 978-2-226-17110-8).
  • (en) Polemis, Demetrios I., The Doukai : A Contribution to Byzantine Prosopography, London, Athlone Press, 1968, (ISBN 978-0-48-513122-2).
  • (de) Savvides, Alexios G. & Benjamin Hendrickx (ed.), Encyclopaedic Prosopographical Lexicon of Byzantine History and Civilization, Vol. 2 : Baanes-Eznik of Kolb, Brepols Publishers, Turnhout 2008, (ISBN 978-2-503-52377-4), pp. 254-255.
  • (en) Shepard, Jonathan (dir.), The Cambridge History of the Byzantine Empire, c. 500-1492, Cambridge, Cambridge University Press, 2008, (ISBN 978-0-521-83231-1).
  • (de) Schreiner, Peter, « Konstantin X. Dukas », (dans) Lexikon des Mittelalters (LexMA), vol. 5, Artemis & Winkler, München / Zürich 1991, (ISBN 3-7608-8905-0), art. 1378.
  • (en) Sewter, Edgar Robert Ashton, ed. The Chronographia of Michael Psellus, New Haven (Connecticut), Yale University Press, 1953, OCLC 427306.
  • (fr) Stanescu, E., « Les réformes d'Isaac Comnène » (dans) Revue des Études sud-est européennes, 4, 1966, pp. 35-69.
  • (en) Stephenson, Paul, Byzantium's Balkan Frontier : A Political Study of the Northern Balkans, 900-1204, Cambridge University Press, 2000, (ISBN 978-0-521-77017-0).
  • (en) Warren T. Treadgold, A History of the Byzantine State and Society, Stanford, Stanford University Press, , 1019 p. (ISBN 978-0-8047-2630-6, lire en ligne).
  • (he) Varzos, Konstantinos Η Γενεαλογία των Κομνηνών [The Genealogy of the Komnenoi], (PDF), A. Thessalonik, Centre for Byzantine Studies, University of Thessaloniki, 1984, OCLC 834784634.
  • (de) Wirth, Peter, « Konstantin X Dukas », (dans) Biographisches Lexikon zur Geschichte Südosteuropas, Band 2, München, 1976, p. 461 sq.
  • (en) Wortley, John, ed. « John Skylitzes : A Synopsis of Byzantine History, 811-1057 », Cambridge, Cambridge University Press, 2010, (ISBN 978-0-521-76705-7).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Dans sa Chronographie, Psellos donne à Constance (Κονσταντιος) le prénom de « Constantin (Κονσταντινος) », confusion entretenue par quelques auteurs. Ainsi Malamut (2014), p. 76 : « Tombèrent au combat beaucoup de nobles byzantins dont Kônstantios (Constantin), fils de Constantin X Doukas ».
  2. La « salle de porphyre » du Grand Palais devait son nom au fait que les planchers et les murs étaient recouverts de marbre de porphyre pourpre.
  3. Andronic sera également fait coempereur, mais sous le successeur de son père, Romain IV Diogène, peut-être à titre de faveur pour la mère de celui-ci que Romain avait épousé après le décès de Constantin X
  4. La date exacte et le lieu précis de cette importante bataille font encore l’objet de discussions parmi les spécialistes. Le 26 août est la date la plus vraisemblable selon Norwich (1994), p. 351.
  5. Celle-ci devait apporter dans sa dot une couronne dont les médaillons représentent Géza, Michel VII et son fils Constance, et qui devint la sainte couronne de Hongrie
  6. Âgé d’environ 80 ans, Nicéphore Bryenne avait été « adopté » par Romain IV comme son frère.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Norwich (1996), p. 14, note 1
  2. Psellos, Chronographie, VII (Constantin X), 21.
  3. Psellos, Chronographie, VII (Constantin X), 27.
  4. Texte dans Oikonomides, « Serment », cité par Kaldellis (2017), p. 239
  5. Norwich 1994, p. 344.
  6. Psellos, Chronographie, VII (Eudocie), 4-8 ; Attaleiates, 94-96
  7. Treadgold 1997, p. 601.
  8. Kaldellis 2017, p. 239-240.
  9. Zonaras 18.15.25
  10. Skylitzes Continuatus 157.22-24 ; Glykas 612.4-5, 614.22-615.1 ; Attaleiates: History 182.10-11 / 135.2-3
  11. Psellos, Chronographie, VII (Michel VII), 4
  12. Bryennios 167.21-22
  13. Attaleiates, 303
  14. Canduci (2010), p. 272
  15. Ostrogorsky (1983), p. 366
  16. Shepard (2008), p. 608
  17. Finlay (1854), p. 31
  18. Treadgold 1997, p. 601-602.
  19. Norwich (1994), p. 345
  20. Bréhier (1969), p. 231
  21. Psellos, Chronographie, VII (Romain IV), 24-25
  22. Norwich (1994), p. 355
  23. Kaldellis 2017, p. 249.
  24. Kaldellis 2017, p. 251.
  25. Psellos, Chronographie, VII (Michel VII), 9
  26. Kaldellis 2017, p. 253.
  27. Cheynet (1996), pp. 349-350
  28. Malamut 2007, p. 41.
  29. Psellos, Chronographie, VII (Michel VII), 10
  30. Kaldellis 2017, p. 252-253.
  31. Bréhier (1969), p. 233
  32. Attaleiates, 182, 200 sq. ; Nicéphore Bryenne II, 1 ; Kekaumenos, Strategikon, 184
  33. Voir à ce sujet l'article "Monnaie byzantine"
  34. Attaleiates, 201-204
  35. a et b Kaldellis (2017), p. 263
  36. Attaleiates, 203-204 ; Cedrenos, II, 444-445 ; Zonaras, XVIII, 16 ; voir également l’allusion subtile de Psellos à ce fait : Chronographie, VII (Michel VII), 2
  37. Bréhier (1969) p. 232
  38. Kaldellis 2017, p. 259.
  39. Stephenson (2000), p. 142
  40. Ostrogorsky (1983) p. 368
  41. Bréhier (1969) p. 235
  42. Kaldellis 2017, p. 261.
  43. Kazhdan 1991, p. 220.
  44. Nicéphore Bryenne, II, 3 ; Anne Comnène, Alexiade, I, 1
  45. Nicéphore Bryenne, II, 17 (81) ; Attaleiates, 199
  46. Treadgold 1997, p. 606.
  47. Bréhier (1969), pp. 233-234
  48. a et b Bréhier (1969), p. 234
  49. Treadgold 1997, p. 606-607.
  50. Kaldellis 2017, p. 258-260.
  51. Kaldellis 2017, p. 263.
  52. a et b Treadgold 1997, p. 607.
  53. Ostrogorsky (1983) p. 369
  54. Bréhier (1969), p. 235
  55. Attaleiates, 242-252 ; Nicéphore Bryenne, III, 314 ; Sklylitzes continuatus, 172-176
  56. Bréhier (1969), p. 236
  57. a b c d et e Kaldellis 2017, p. 265.
  58. Ostrogorsky (1983) p. 370
  59. Nicéphore Bryenne, III, 15 sq. ; Cedrenos, II, 461-464 ; Zonaras, XVIII, 18
  60. Nicéphore Bryenne, III, 17-24 ; Attaleiates, 237-240 ; Cedrenos, II, 464 ; Zonaras, XVIII, 18
  61. Zonaras, XVIII, 19, 229 ; Nicéphore Bryenne, III, 36 ; Cedrenos, II, 476

Liens internes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]