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Jean Tremblay

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Jean Tremblay
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Tremblay lors d'une séance du conseil municipal de Saguenay (mars 2011).
Naissance Chicoutimi, Québec, Canada
Nationalité Québécois
Canada Canadien français
Profession

Jean Tremblay (né Jean Eugène Gabriel André Tremblay[1] le 29 novembre 1948[2],[3]) est un homme politique de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean (Québec, Canada). Notaire de profession et homme d'affaires, il est élu maire de Chicoutimi en 1997[4],[5]. Après les réorganisations municipales québécoises, il devient le premier magistrat de la ville de Saguenay lors de l'élection du 25 novembre 2001[6].

Son mandat est renouvelé lors des élections de [7] avec 72 % des voix, de nouveau en novembre 2009 avec 78 % d'appui[8],[9] et à l'élection de 2013 où il obtient 63% des voix[10] lui accordant ainsi un cinquième mandat[11] à la mairie[12].

Jeunesse, formation et carrière professionnelle

Jean Tremblay nait à Arvida au moyen âge dans une famille de sept enfants[13]. Son père, Charles-Eugène Tremblay, est un commerçant prospère d'Arvida[13]. À l'âge de 10 ans, ses parents divorcent et le prêtre Jean-Guy Falardeau prend en charge son éducation[13]. Sa mère déménage à Québec et il ne la revoit à peu près plus[13].

Jean Tremblay acquiert une licence en droit de l'Université Laval en 1974. Diplômé en droit notarial à la même université en 1975, il devient membre de la Chambre des notaires du Québec la même année.

Il exerce la profession de notaire à Chicoutimi à partir de 1975. En 1979, il devient actionnaire associé du restaurant Saint-Hubert de Chicoutimi. Il sera également actionnaire majoritaire d'une entreprise immobilière[Laquelle ?] de 1979 à 1997. Il enseigne au département des sciences administratives de l'Université du Québec à Chicoutimi durant l'année scolaire 1980-1981. En décembre 2012, le Conseil d'administration de la Chambre des notaires du Québec confère le titre de notaire honoraire[14] au maire Jean Tremblay.

Il est marié à Linda Blackburn et est père de deux enfants[15].

Carrière politique

Jean Tremblay est élu maire de la ville de Chicoutimi en 1997. À la fin des années 1990, il est un ardent défenseur de la fusion des sept municipalités (Chicoutimi, Jonquière, La Baie, Laterrière, Lac-Kénogami, Shipshaw) et une portion du territoire de Canton-Tremblay. Il publie Le courage de changer les choses[16], un document visant à expliquer et convaincre les citoyens de l’utilité et les avantages de créer la nouvelle ville de Saguenay.

À la suite des réorganisations municipales québécoises, il devient maire de la nouvelle ville[17] de Saguenay le .

Il est le premier maire des grandes villes au Québec à implanter une nouvelle forme de gestion municipale nommée « gestion par activité »[18],[19].

Après des relations tendues avec le directeur général de la ville[20] et une semaine après la création de Saguenay, le conseil de ville congédie le directeur général de la ville[21] Bertrand Girard[22]. Le congédiement est déclaré illégal en novembre 2009 et Ville Saguenay et le maire sont condamnés à verser 583 000 CAD à Girard[22].

En 2002, il fonde l'organisme Promotion Saguenay[23] et en assure la présidence. En novembre 2002, il fait un bilan du développement local et régional, des causes de la désintégration des régions et des éléments de solution dans le document Les régions du Québec en crise. Bilan, enjeux et voie de solution[24] présenté au Sommet des régions[25]. La même année, il devient membre de l'Union des municipalités du Québec (UMQ). Il siège au comité exécutif à partir de 2004.

En novembre 2002, un sondage réalisé par Unimarketing/Le Progrès-Dimanche présente un taux de satisfaction de 74,5 % à l'endroit du maire Jean Tremblay[26].

En 2003, le maire Jean Tremblay crée un conseil du trésor. Son mandat est d'élaborer et de recommander au comité exécutif et au conseil municipal, la mise en œuvre de politiques et de mesures qui assureront une gestion efficace des ressources humaines, financière, matérielles et technologiques[27].

Novembre 2003, un sondage effectué auprès des citoyens de Saguenay démontre un taux de satisfaction de 76 % envers le travail du maire Jean Tremblay[28].

En 2004, il dote Saguenay d'un bureau de l'ombudsman[29]. La même année, Saguenay engage la firme L'immobilière pour son rôle d'évaluation municipale en écartant les firmes concurrentes[30]. Poursuivies par la firme BTF, Saguenay et L'immobilière sont condamnées en Cour supérieure et en Cour d'appel du Québec à verser 2,5 millions CAD plus intérêts à BTF. Tremblay veut porter la cause en cour suprême, mais cette dernière rejette l'appel en avril 2010[31].

Lors de l'élection du 6 novembre 2005, Jean Tremblay est réélu comme maire en obtenant 71,4 % des voix. La candidate du Parti Vision Nouvelle Mireille Jean, récolte 26,5 % de l'électorat et André Reid pour sa part reçoit 2,1 % du vote[32].

En 2005, il engage Saguenay dans des poursuites contre des multinationales afin de récupérer des paiements de taxes sur les barrages hydroélectriques privés présents sur le territoire de la ville[33].

En 2007, le premier magistrat entreprend les démarches nécessaires afin d'implanter un port d’escale pour croisières internationales dans l'arrondissement de La Baie[34].

En octobre 2008, Jean Tremblay est invité comme conférencier à la 28e assemblée générale de l'Association internationale des maires francophones (AIMF) qui se tient à Québec. Il y présente notamment le projet de collaboration internationale entre la ville de Saguenay et la ville vietnamienne de Nam Dinh[35].

Le 1er novembre 2009, les électeurs de Saguenay sont invités à se prononcer lors de l'élection municipale. Jean Tremblay est réélu avec 77,8 % des voix contre 22,2 % pour le candidat Michel Potvin[36].

En septembre 2010 lors d'une allocution publique, le maire Jean Tremblay a commenté l'état actuel des infrastructures de la ville de Montréal. Il affirmait que « Cette ville est à refaire »[37].

Lors d'une entrevue accordée au journal Le Quotidien en novembre 2011 concernant la fusion 10 ans plus tard, Jean Tremblay y dresse son bilan[38] et déclare qu'il est toujours prêt à servir et qu'il se présenterait encore deux mandats[39]. Son adversaire aux dernières élections municipales Michel Potvin, admet que le maire apparaît indélogeable pour au moins le prochain mandat[40]. Dans une série d'articles publiés par le journal La Presse en novembre 2011, Jean Tremblay déclare que « la fusion a mis un terme aux chicanes de clocher entre les municipalités[41]. »

Invité comme conférencier par la Chambre de Commerce de Saguenay en novembre 2011, le maire Jean Tremblay a donné son point de vue[42] sur le Plan Nord[43], la place de la ville de Saguenay et les grands enjeux mondiaux qui attendent la région du Saguenay-Lac-St-Jean[44].

En décembre 2011, une analyse réalisée par la plate-forme de recherche Eureka.cc pour le compte des journaux Le Quotidien et Le Progrès-Dimanche afin de dresser le bilan régional de l'actualité 2011, démontre que Jean Tremblay est la personnalité dont il a été le plus question dans les médias de la région au cours de l'année. Le maire de Saguenay a fait l'objet de 718 articles, coiffant, de loin, les premiers ministres Stephen Harper et Jean Charest, de même que les ministres Denis Lebel et Serge Simard[45].

Février 2012, le maire de Gatineau Marc Bureau et une délégation de Sherbrooke se disent intéressés par le Gestion par activités implantée à Saguenay par le maire Jean Tremblay. Il déclarait à cet effet que « Notre gestion par activités fait l'objet de curiosité. Moi, je vois ça comme une forme de reconnaissance. Il est toujours agréable de voir d'autres villes qui s'intéressent à ce que nous faisons et qu'elles aimeraient faire de même. »[46]

Le 6 mars 2012, Jean Tremblay forme un comité de surveillance pour inciter les parties, Rio Tinto Alcan et les Métallos à revenir à la table des négociations afin de mettre fin au conflit. Outre le maire de Saguenay, le maire d'Alma Marc Asselin et le président de la Conférence Régionale des Élus du Saguenay-Lac-St-Jean (CRÉ) Monsieur Georges Bouchard en sont membre[47].

Le 3 avril 2012, le journal Le Réveil publie un article concernant l'adoption par le conseil de ville du schéma d'aménagement de Saguenay. Le maire Jean Tremblay y présente les grandes orientations de développement pour les 25 prochaines années concernant l'affectation du milieu urbain, les zones agricoles, forestières, commerciales et industrielles[48]. Le maire déclare lors de cette entrevue que « C'est le plus gros travail que la ville a réalisé depuis sa création »[49].

Le 27 avril 2012, le MAMROT rendait public son rapport concernant L'État de situation des dépenses de recherche et de secrétariat pour les municipalités de 50 000 habitants et plus[50]. Le document faisait état de la mauvaise utilisation des budgets de recherche par plusieurs grandes villes du Québec[51]. Saguenay ne faisait pas l'objet de remboursement, ni d'écart important. Jean Tremblay[52] déclarait que « On n'a jamais utilisé une seule cent de ce budget là de toute façon »[53].

À la suite de l'annonce de la fermeture définitive[54] de l'entreprise NOVELIS par ses dirigeants en avril 2012[55],le maire Jean Tremblay de rendait au siège social de la compagnie à Atlanta avec le comité de survie[56] afin d'envisager des alternatives pour la relance de l'usine située dans l'arrondissement Jonquière. Le maire Tremblay déclarait: « Nous avons insisté pour avoir un délai, mais il n'en était pas question pour eux. La fermeture le 1er août est inévitable »[57]. Le maire de Saguenay était accompagné du président du comité le conseiller municipal Fabien Hovington, Yvon D'Anjou, Luc Roby, Jean-Marc Sauvé, Martin Desgagné, Joanie Boyer, Annie Bédard.

Lors des assises annuelles de l'Union des Municipalités du Québec (UMQ) qui se tenaient du 9 au 12 mai 2012 à Gatineau, le maire Jean Tremblay prononçait une conférence portant sur L'implication citoyenne: levier de développement social et économique. Il y faisait état des initiatives originales instaurées par son administration afin de se rapprocher des citoyens et de les impliquer dans la vie municipale[58].

Le 27 mai 2012, le maire Jean Tremblay annonçait dans un article publié dans le Progrès-Dimanche[59], la découverte de la plus grosse nappe phréatique du Québec située dans le secteur Laterrière de l'arrondissement Chicoutimi. Selon les experts consultés par la ville, l'eau puisée serait d'une pureté inégalée[60].

Le 12 juin 2012, le journal Le Quotidien publie un sondage sur la satisfaction à l'égard du maire Jean Tremblay. Le taux de satisfaction se chiffre à 78 %. Le sondeur Claude Bergeron affirme que : « Compte tenu du contexte politique actuel et de la manière dont les gens jugent les politiciens, il est impressionnant que la cote du maire demeure élevée. Ce qu'il y a de plus impressionnant encore, c'est le pourcentage de personnes très satisfaites[61]. »

Du 18 au 21 juin 2012, la maire Jean Tremblay participait à la 13e Conférence mondiale villes et ports à Nantes / Saint-Nazaire en France. Organisée par l'Association Internationale des Villes et Ports (AIVP) sous le thème « Le nouveau temps du port »[62], Jean Tremblay y prononçait une conférence intitulée « Le temps du port entrepreneur: l'expérience de Saguenay au Québec »[63].

Le 17 septembre 2012, le maire Jean Tremblay accueillait le 100 000e passager des croisières internationales de Saguenay. C'est Madame Mary Shillaker citoyenne britannique à bord du MS Balmoral qui a été accueillie par le premier magistrat[64].

Le 23 octobre 2012, le maire Jean Tremblay à titre de président d'honneur[65], lançait les festivités du 175e anniversaire du Saguenay-Lac-St-Jean à Montréal lors de l'événement « La croisette des bleuets »[66].

Le 29 novembre 2012, un sondage réalisé par Le Journal de Québec et Léger-Marketing[67] indique qu'à un an des élections municipales, Jean Tremblay peut dormir tranquille. Sur une échelles de 0 à 10, l'évaluation du maire se chiffre à 7,2/10[68].

Le 17 décembre 2012, la firme Influence Communication dévoilait son bilan 2012 du Top 50 des personnalités qui ont fait la nouvelle en 2012 au Québec. Le maire Jean Tremblay s'y retrouve au 37e rang[69].

Le 30 décembre 2012 le journal Progrès-Dimanche mentionne que le maire Jean Tremblay a été la personnalité la plus citée dans les journaux régionaux. Il est suivi de près par l'ancien premier ministre du Québec, Jean Charest, et par celle qui lui succède, Pauline Marois[70].

Le 10 janvier 2013, Jean Tremblay propose que la route 175 soit renommée boulevard Marina Larouche[71] afin de souligner le travail exceptionnel effectué par la conseillère municipale dans ce dossier important pour l'ensemble de la région[72].

Le 27 janvier 2013, un sondage réalisé par Segma Recherche-Le Progrès-Dimanche démontre que le maire de Saguenay Jean Tremblay obtient un taux de satisfaction de 87 % à son endroit[73].

Le 15 mai 2013, Jean Tremblay devient le premier maire du Québec à s'entendre avec ses employées au sujet du régime de retraite. Après deux ans de négociations, Saguenay signe une entente avec ses policiers, pompiers, cadres, cols blancs et bleus permettant ainsi d'économiser 1,8 millions de dollars annuellement. De plus, l'entente prévoit de créer une réserve annuelle de 700 000 $[74].

Le 3 juin 2013, Jean Tremblay relance le projet de taxation des barrages privés sur son territoire en adoptant une résolution en ce sens lors de la séance du conseil de ville[75].

Le 23 août 2013, Jean Tremblay comparaissait devant la Commission des Finances Publiques pour expliquer l'entente intervenue avec les employés municipaux concernant le régime de retraite et commenter le rapport d'Amours[76].

Le 15 octobre 2013, un sondage réalisé par l'Agence QMI et Léger donne une avance confortable[77] à Jean Tremblay devant son adversaire Paul Grimard pour l'élection municipale du 3 novembre[78].

Le 3 novembre, il est réélu maire de Saguenay lors de l'élection municipale avec 63% des voix lui procurant ainsi un cinquième mandat[12].

Le 15 décembre dans une entrevue accordée au Journal de Québec, le maire Jean Tremblay annonce qu'il vient de rédiger un livre intitulé Croire ça change tout disponible en format électronique sur les principaux sites de distribution Web dont Amazone, Kobo, application Reader de Sony ou encore sur iBookstore de iTunes.

Dans son bilan 2013 de l'état de la nouvelle au Québec effectué par Influence communication, le maire Jean Tremblay se retrouve cinquième dans le Top 10 des maires québécois[79].

À la suite du bilan des mentions des diverses personnalités régionales effectué par le groupe Cedrom-Sni pour l'année 2013, le maire Jean Tremblay demeure la personnalité la plus médiatisée au Saguenay-Lac-Saint-Jean en 2013, loin devant la première ministre du Québec, Pauline Marois[80].

Le 18 mai 2014 un sondage réalisé par SEGMA Recherche pour le Progrès-Dimanche et Le Quotidien indique que la maire Jean Tremblay conserve ses appuis auprès de la population dans une proportion de 66% comparativement à 34% pour Paul Grimard chef de l'Équipe du Renouveau Démocratique[81].

Le 15 décembre 2014, la firme Influence Communication publie son État de la nouvelle Bilan 2014 au Québec. On y apprend que Jean Tremblay demeure, année après année, l'un des maires les plus médiatisés de la province. En 2014, il se classe au troisième rang derrière Denis Coderre maire de Montréal et Régis Labeaume maire de Québec[82].

Le 9 janvier 2015, Jean Tremblay annonce qu'il formera un parti politique[83] pour les prochaines élections municipales de 2017 à Saguenay[84].

Le 8 mars 2015, Jean Tremblay fait savoir qu'il ne sera pas candidat pour les prochaines élections fédérales. Il mentionne qu'il sera plus utile comme maire que député[85].

Propos sur Djemila Benhabib

Le 15 août 2012, en entrevue à l'émission radiophonique Puisqu’il faut se lever de Paul Arcand, Jean Tremblay tient des propos sur la candidate péquiste dans la circonscription de Trois-Rivières Djemila Benhabib[86].

« Nous les mous, les Canadiens français, on va se faire dicter comment se comporter, comment respecter notre culture par une personne qui arrive d'Algérie. On n'est même pas capable de prononcer son nom. [...] Je n'aime pas que ces gens-là (sous-entendu les immigrants) arrivent ici pis établissent leurs règles. Qu'on aille toucher à leurs règles pour le fun. [...] Ils vont faire disparaître la religion et notre culture de partout. »

— Jean Tremblay, en entrevue à Puisqu'il faut se lever[87]

Appuyé en partie par le maire de Trois-Rivières Yves Lévesque et le ministre Serge Simard, d'autres personnalités, dont Pauline Marois et François Legault, sortent publiquement pour dénoncer les dires du maire Tremblay et lui demander de s'excuser[88]. Les propos divisent également la population. Le 21 août, un sondage réalisé auprès de Trifluviens montrent que 56 % de ces derniers sont en accord avec une partie des dires du maire[89]. Le soir du 22 août, environ 150 personnes se réunissent devant l'hôtel de ville de Chicoutimi pour dénoncer les propos du maire[90]. Le 29 août 2012, Jean-François Dumas d'Influence Communication mentionne que ces propos ont retenu la plus grande partie de l'attention des utilisateurs des médias sociaux depuis le déclenchement de la campagne électorale au Québec[91]. Il en était de même pour le portrait des journaux québécois réalisé dans la semaine du 13 août par le Progrès-Dimanche qui concluait après analyse que Jean Tremblay accaparait 75 % de l'espace médiatique[92]. Le 31 août, Le Quotidien publie un sondage réalisé auprès de Saguenéens où 77 % d'entre eux affirment être « tout à fait d'accord » ou « plutôt d'accord » que le peuple québécois doit être plus strict quant aux accommodements raisonnables[93].

Prière du conseil municipal

Après avoir tenté de se faire entendre lors de plusieurs séances du conseil municipal de Saguenay, Christian Joncas et Alain Simoneau, membres du Regroupement des citoyens de Saguenay, déposent une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) contre le maire Jean Tremblay, reprochant au maire de réciter une prière catholique au début de chaque séance du conseil de ville. Adaptée d'une tradition de l'ancienne ville de Chicoutimi, la prière municipale se lit ainsi :

« Dieu tout puissant, nous te remercions des nombreuses grâces que Tu as accordées à Saguenay et à ses citoyens, dont la liberté, les possibilités d’épanouissement et la paix. Guide-nous dans nos délibérations à titre de membre du conseil municipal et aide-nous à bien prendre conscience de nos devoirs et nos responsabilités. Accorde-nous la sagesse, les connaissances et la compréhension qui permettront de préserver les avantages dont jouit notre ville afin que tous puissent en profiter et que nous puissions prendre de sages décisions. Amen »

— Prière du conseil municipal de Saguenay, La prière[94]

Le conseil de ville décide de maintenir la récitation de la prière[95]. En octobre de la même année et à la suite d’une enquête effectuée par la Commission des droits de la personne, une séance de médiation est organisée entre les parties afin de trouver un arrangement satisfaisant[96]. À la suite de cette médiation, Christian Joncas retire sa plainte, puis en enregistre une nouvelle en février 2007 lorsqu'il constate que le maire ne respecte pas les jugements précédents concernant la prière municipale[97].

Le 20 septembre 2007, Jean Tremblay présente, au nom de Ville Saguenay, un mémoire intitulé Mémoire sur les accommodements raisonnables[98] à la Commission Bouchard-Taylor lors du passage de cette dernière à Saguenay. Il y défend la place de la religion catholique dans l'espace public québécois. Le mémoire suscite diverses réactions[99],[100].

Le 15 mai 2008, la CDPDJ déclare que la récitation d'une prière au conseil municipal de Saguenay porte atteinte aux libertés de conscience et de religion[101]. Refusant de se conformer à la décision de la commission, le maire, appuyé du conseil municipal, maintient la pratique.

En août 2008, toujours appuyé par le MLQ, Simoneau déclare qu'il poursuit Ville Saguenay et Jean Tremblay, réclamant 100 000 $ en dommages et intérêts et frais extra-judiciaires pour abus de droits et atteinte à la liberté de religion et de conscience[102]. Simoneau demande l'arrêt de la récitation de la prière municipale et exige le retrait d’une statuette du Sacré-Cœur située dans un coin en surplomb de la salle des délibérations de l'arrondissement Chicoutimi, ainsi que d'un crucifix installé sur un mur dans la salle du conseil de l’arrondissement de La Baie[102]. Le 27 novembre 2008, un avis de poursuite de Jean Tremblay et Ville Saguenay est envoyé au procureur général du Québec[103].

En février 2011, le Tribunal des droits de la personne du Québec ordonne à Jean Tremblay et à ville Saguenay de cesser la récitation de la prière au conseil municipal, de retirer les symboles religieux de la salle du conseil et de verser 30 000 CAD à titre de dommages punitifs et moraux à Alain Simoneau[104]. Le maire manifeste son intention de faire appel, utilise l'appareil municipal[105] pour lancer une campagne de financement, recueille environ 60 000 CAD et affirme être prêt à se rendre jusqu'en cour suprême s'il le faut[106],[107].

« [...] ce combat-là, je le fais parce que j'adore le Christ. Quand je vais arriver de l'autre bord, je vais pouvoir être un peu orgueilleux. Je vais lui dire: « Je me suis battu pour vous; je suis même allé en procès pour vous. » »

— Jean Tremblay, La Voix de l'Est[108]

Le dossier prend une ampleur nationale et vaut au maire une forte couverture médiatique. Il accorde des entrevues au Canada anglais, aux États-Unis et en Europe auprès de divers organismes de presse tels CBC News, Agence France-Presse, La Croix et Sun Média[109],[110].

À la fin mars, la cour d'appel autorise le maire et Ville Saguenay à faire appel de la décision[111].

Le 12 juillet 2011, La Presse canadienne affirme que la campagne de financement du maire a recueilli 181 000 $, comparativement à la levée de fonds lancée par le MLQ et ayant recueilli 25 000 $[112].

L'audience se tiendra lundi le 26 novembre 2012[113] à Québec[114] devant la juge France Thibault[115].

Le 27 mai 2013, la Cour d'appel du Québec[116] donne raison au maire Jean Tremblay concernant la récitation d'une prière avant les réunions du conseil de ville et la présence d'un crucifix et une statuette du Sacré-Cœur[117]. À la suite du jugement de la Cour d'appel, le maire Jean Tremblay s'est dit satisfait de la décision rendue[118]. Le 23 août 2013, le Mouvement laïque québécois décide de porter la décision devant la Cour suprême[119]. Le 16 janvier 2014, la Cour suprême du Canada fait savoir quelle entendra la cause portée en appel concernant la récitation de la prière au conseil de ville de Saguenay[120]. À la suite de la décision de la Cour suprême, le maire Jean Tremblay entreprend une campagne publique de levée de fonds afin de défrayer les coûts reliés à la défense de cette cause devant le plus haut tribunal du pays[121]. En février 2014, le maire Jean Tremblay annonce la création de la « Fiducie de la prière »[122] afin d'amasser les fonds nécessaires pour la cause qui sera entendue en Cour suprême du Canada[123].

Le 7 mai 2014, le maire Jean Tremblay réagissait positivement au jugement rendu par la Cour suprême des États-Unis[124] confirmant le droit de réciter une prière au conseil de la ville de Greece dans l'État de New-York[125].

Le 2 juillet 2014, Saguenay déposait son mémoire à la Cour suprême du Canada[126] dans la cause de la récitation de la prière au conseil de ville[127]. La Cour suprême entendra[128] les parties le 14 octobre 2014[129].

Le 14 octobre 2014, la Cour suprême entendait[130] les arguments des parties et prenait en délibéré la cause qui aura une incidence importante sur les institutions politiques canadiennes[131].


Relations médiatiques

Jean Tremblay fait de nombreuses apparitions sur des chaînes de télévision régionales et provinciales. Il a été l'animateur d'une série d'émission télévisées présentées sur la chaîne communautaire saguenéenne Canal Vox[132]. Dans le cadre de l'émission de télévision Infoman, l'animateur Jean-René Dufort a parodié à plusieurs reprises ces émissions[133],[134]. Dufort a ainsi surnommé le maire Jean « là là » Tremblay, en référence à l'idiome des habitants de cette région en général et du maire en particulier[N 1],[135],[136].

Jean Tremblay est invité à l'occasion sur les réseaux nationaux tels LCN pour discuter de différents sujets d'actualité. En avril 2009, la firme Influence Communication, engagée par Le Journal de Québec, publie une étude concernant le poids médiatique[137] de 11 maires du Québec[138]. Sur cette liste, Jean Tremblay se classe au troisième rang après Régis Labeaume, maire de Québec, et Gérald Tremblay, maire de Montréal. Sur les 11 maires étudiés, le premier magistrat de Saguenay obtient un pourcentage de couverture médiatique local, national et international évalué à 7,5 %[139],[140].

En octobre 2010, la section régionale Saguenay-Lac-Saint-Jean de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec publie un dossier noir[141] sur l'information municipale à Saguenay où huit journalistes de différents médias font état d'intimidation, de personnalisation des dossiers, et accusent l'administration municipale et Jean Tremblay de nuire à la liberté de la presse[142]. Le lendemain, le maire répond qu'il ne compte pas s'excuser ni prendre au sérieux les accusations des journalistes[143].

« Le dossier noir, ça ne me dérange pas trop. Je trouve ça ridicule. Ils feraient ça sur n'importe quel maire, n'importe qui. [...] Ma job, c'est pas de satisfaire les journalistes, c'est de satisfaire les citoyens. »

— Jean Tremblay, Jean Tremblay répond au dossier noir[143]

La même année, Jean Tremblay imagine une nouvelle façon d’informer les citoyens en créant le site interactif Villeenaction.com. Les nouvelles municipales y sont présentées sous forme de capsules informatives, vidéos, courrier électronique et hyperliens et utilise également des réseaux sociaux tels Facebook et Twitter[144]. Le 19 octobre 2012, le journal Le Quotidien mentionne que Jean Tremblay est maintenant un abonné sur le réseau Twitter[145].

Le 13 janvier 2013, le maire Jean Tremblay animait sa première émission de radio diffusée chaque dimanche matin à la station de CKRS 98,3 FM Saguenay[146]. Cette nouvelle tribune lui permettra de commenter l'actualité et parler de sujets qu'il aborde rarement.

Le 28 mai 2014, Jean Tremblay participe à un souper-bénéfice pour venir en aide aux Œuvres de l’évêque du diocèse de Valleyfield. Il présente à cette occasion son plus récent ouvrage Croire, ça change tout. Il tiendra alors des propos controversés à l’endroit de la profession journalistique. Ces propos seront rapportés par Daniel Grenier, journaliste au journal Le Soleil de Valleyfield. À la suite de la publication, Jean Tremblay s'empresse de tout nier en bloc, allant jusqu’à demander une rétractation de la part du quotidien. M.. Grenier rétablira rapidement les faits en rendant publique une vidéo où on peut voir et entendre le maire insulter les journalistes.

« Lorsque je fais face à n'importe qui, je me sens fort, car le Saint-Esprit m'accompagne. Je demande au Saint-Esprit de m'éclairer et il m'éclaire. Je rencontre tous ces journalistes et ces athées partout. À toutes les fois que je les rencontre, avant d'arriver, je me dis qu'ils ne connaissent rien. Et en partant, je me dis que c'est pire que ce que je pensais. Des cruches. Ils ne savent rien. Tu essaies de discuter avec ça. Avec les animateurs de la radio et de la télévision, y en font un combat. Mais qu'est-ce qu'ils ont à présenter? Nous on a le Christ. Qu'est-ce que tu peux dire du Christ? Comment peux-tu argumenter contre ça? La Sainte-Vierge, comment tu peux renier tout ça? »

— Jean Tremblay, Je n'ai jamais dit ça de ma sainte vie[147].

Publications

À la suite de la publication de son livre Croire ça change tout, le Pape François lui adresse une lettre en juin 2014 pour le féliciter et l'inciter à poursuivre sa mission auprès de ses citoyens[148].

Notes et références

Notes

  1. La vidéo d'une réaction du maire à un coup d'éclat de Greenpeace est parmi les inspirations initiales.

Références

  1. Demers 2012, p. 148
  2. Pierre Gingras, « Échos sur la ville, anniversaires », Le Journal de Québec, 29 novembre 2011, p. 26.
  3. Isabelle Hachey, « Une journée avec Jean Tremblay: le maire omnipotent », La Presse,‎ , A22-A23 (lire en ligne)
  4. Catherine Delisle, « Jean Tremblay élu maire : Le règne d'Ulric Blackburn prend fin après seize ans », Le Quotidien,‎ , p. 3
  5. Ahmed Kouaou, « En profondeur - Jean Tremblay - Un maire atypique », sur http://www.radio-canada.ca, Société Radio-Canada, 23 juin 2009 (dernière mise à jour)
  6. Denis Bouchard, « Une victoire de tous les citoyens », Le Quotidien,‎ , p. 4
  7. « Jean Tremblay vainqueur », Le Quotidien,‎ , p. 1
  8. Sylvain Dufour, « Victoire éclatante pour Jean Tremblay », Le Quotidien,‎ (lire en ligne)
  9. « Élections municipales : Jean Tremblay sans surprise », Société Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
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Bibliographie

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