Haliotropisme
Haliotropisme est un terme utilisé en géographie sociale et en démographie pour désigner l'attraction de populations par les littoraux et par les régions maritimes en général.
Étymologie
[modifier | modifier le code]De Halios, ce qui est relatif à la mer[1] et tropisme, un sentiment d'attirance.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le concept d'haliotropisme a été créé par le géographe Jean-Pierre Corlay[2] en 1995 pour décrire le phénomène de littoralisation des populations et de maritimisation de l'économie mondiale[3]. Le phénomène d'haliotropisme débute dès le XVIIIe siècle mais ce n'est qu'avec les Trente Glorieuses que le phénomène prend véritablement de l'ampleur[4].
Synonymes
[modifier | modifier le code]- On parle aussi de thalassotropisme.
- On peut aussi utiliser les termes de maritimisation ou de littoralisation mais qui possèdent d'autres sens, car ils font référence aux migrations d'hommes, mais aussi d'activités.
Phénomène parallèle
[modifier | modifier le code]Le phénomène d'haliotropisme est comparable à celui d'héliotropisme et de balnéotropisme qui voient des retraités choisir massivement les territoires littoraux comme lieux privilégiés de villégiature en raison de leur ensoleillement et de leurs aptitudes balnéaires[5].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Corlay, "Géographie sociale, géographie du littoral". In: Norois, no 165, janvier-mars 1995. p. 247-265.[1]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anatole Bailly, Dictionnaire grec-français, 2581 p. (lire en ligne), p. 172
- « Corlay, Jean-Pierre - Persée », sur www.persee.fr (consulté le )
- Patrice Guillotreau (dir), Mare economicum, Presses Universitaires de Rennes, , 552 p. (lire en ligne), chapitre 11: La gestion des littoraux et des mers (p. 457-509)
- Jean-Pierre Corlay, « Géographie sociale, géographie du littoral », Norois, (lire en ligne)
- Jacques Marcadon, L'espace littoral. Approche de géographie humaine, Presses universitaires de Rennes, , p. 134.