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Émail Plantagenêt

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Émail Plantagenêt
Dimensions (H × L)
63 × 33 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

L'émail Plantagenêt, ou émail de Geoffroy Plantagenêt, est une plaque funéraire en cuivre, gravée et émaillée, à l'effigie de Geoffroy V Plantagenêt, comte d'Anjou, du Maine et de Touraine et, plus tard duc de Normandie. Elle est conservée au Musée Jean-Claude-Boulard Carré Plantagenêt, le musée d'archéologie et d'histoire du Mans, dont elle constitue une des pièces les plus importantes.

Cet émail, souvent daté des années autour de 1160, faisait partie du tombeau de Geoffroy Plantagenêt qui était dans la cathédrale du Mans. Il met en valeur le comte d'Anjou, le présentant comme un protecteur de l'Église.

Contrairement à ce qu'on a longtemps affirmé, l'émail Plantagenêt n'est pas la plus ancienne représentation d'armoiries. Certains sceaux sont plus anciens. Par contre, il est la plus ancienne représentation héraldique en couleurs connue.

Description

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Les noms donnés à cet objet varient au fil du temps. Le nom d'émail Plantagenêt est utilisé par le Musée Jean-Claude-Boulard Carré Plantagenêt[1]. Les différents auteurs utilisent des intitulés plus longs : émail de Geoffroy Plantagenêt[2], plaque tombale de Geoffroy Plantagenêt ou émail du Mans[3], plaque funéraire de Geoffroy Plantagenêt[4], ou effigie funéraire de Geoffroy Plantagenêt[5].

Cette pièce est un émail de dimensions exceptionnelles[1], le plus grand qui soit conservé[6] : il mesure 63 cm de haut sur 33 cm de large[6],[7] et pèse 33 kg[6]. Il s'agit d'un émail champlevé. La plaque de cuivre est d'abord évidée au burin. Les cavités ainsi formées sont émaillées avec un mélange de quartz, d’un fondant et d’oxydes métalliques, ce qui permet d'obtenir des couleurs. La plaque est ensuite cuite, poncée, polie puis gravée. C'est un long travail, très minutieux[4].

En 1978, cette œuvre d'art a été analysée aux rayons X en laboratoire[8],[9]. Cette analyse a permis à Marie-Madeleine Gauthier de distinguer une douzaine d'opérations successives :

« 1- Esquisse gravée, en traits continus ou tirets. 2- Champlevage. 3- Émaillage des bleus au cobalt ; des rouges, verts, turquoise, noir ; au cuivre jaune, blanc granité ou nué. 4- Pose du paillon d'or au fond des alvéoles délimitant visage, chevelure, main peut-être. 5- Émaillage du visage et de la chevelure sur ce paillon. 6- Polissage des émaux et des aires de cuivre réservées. 7- Gravure et ciselure des orfrois[a]. 8- Gravure du modèle graphique sur les aires destinées au vernis brun : pelage des lionceaux, hachures des broderies losangées. 9- Onction, au doigt et à la plume, d'huile de lin sur les aires choisies ; assombrissement à la braise et au feu. 10- Dégagement, par grattage au rasoir, du dessin au préalable gravé dans les plages de vernis brun. 11- Dorure au mercure de toutes les surfaces de cuivre dénudées. 12- Corrosion par le temps de zones au vernis brun, sauf sous le dessin doré devenu protecteur[10]. »

Sous les émaux fragiles du visage et de la barbe se trouve une feuille d'or (un paillon) qui permet de protéger les émaux disposés dessus et de donner du rayonnement au visage[11].

L'émail Plantagenêt rappelle les émaux du Limousin[12],[4] et semble en provenir[13], mais on distingue aussi des influences de la région Rhin-Meuse[12]. Il pourrait avoir été fabriqué par des artistes locaux[14],[12],[4] parce que ses motifs ressemblent à ceux de la peinture sur verre pratiquée à cette époque au Mans[14].

Un prince protecteur

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L'émail Plantagenêt produit un effet monumental par la verticalité de l'image insérée dans un large chanfrein orné et inscrit[6]. Geoffroy Plantagenêt est représenté sur un fond d'or réticulé de vert avec des fleurons blancs et bleus. L'effigie est encadrée par une architecture en plein cintre avec des coupoles[15], une arcade soutenue par deux colonnes surplombées chacune par une tour. Les couleurs mettent en avant le comte, sur un fond neutre. La représentation est peut-être réaliste en ce qui concerne sa barbe et ses cheveux[4].

Il est debout, vêtu d'un riche costume, tenant dans la main droite une épée levée et sur le bras gauche un bouclier d'azur chargé de lionceaux[16]. Ses vêtements sont un bliaud et une chemise de soie brodés et galonnés, des chaussons et une cape fourrée de vair. Il brandit son épée, la guiche de son bouclier est passée sur l'épaule et il porte une coiffe ou un casque armorié[17]. Les vêtements princiers civils sont ainsi associés à un équipement militaire[18],[19]. L'épée comportait probablement une lame d'or[20],[9]. Sur l'écu, les lionceaux d'or sont au nombre de six, disposés 3, 2 et 1[21]. Il s'agit donc d'un écu d'azur à six lionceaux d'or[22].

La partie supérieure de la plaque porte une incription latine sur deux lignes[27], la première mesurant 28 cm[7]. L'inscription, en lettres capitales droites de 9 mm de hauteur en moyenne se situe entre deux lignes émaillées. Le texte, qui forme un distique élégiaque avec une erreur de quantité[27], est le suivant :

« Ense tuo princeps predonum turba fugatur
Ecclesiisque quies pace vigente datur[15],[26],[28],[16],[12],[29],[30],[7]. »

Ce qui peut se traduire ainsi :

« Ton épée, prince, a dispersé la multitude des brigands
et la paix rétablie a donné le repos des églises[31]. »

ou :

« Ton épée, prince, disperse la foule des pillards
et ta paix vigilante assure le repos des églises[17]. »

Le comte d'Anjou paraît veiller à la porte d'un édifice dont il est le protecteur et le gardien[17]. Cette épitaphe et son équipement militaire mettent en avant son rôle de protecteur de l'Église[19].

La plus ancienne représentation héraldique en couleurs

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Le vestige d'un tombeau

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Cette plaque est percée tout autour d'une cinquantaine de trous, ce qui montre qu'elle a été fixée à un tombeau[32],[28]. La chronique rédigée au XIIe siècle par le moine Jean Rapicault, dit Jean de Marmoutier, permet d'identifier le personnage représenté sur cet émail à Geoffroy V d'Anjou[33]. Au XIXe siècle, l'érudit Jules Labarte a proposé d'y voir plutôt le fils de Geoffroy, Henri II Plantagenêt, hypothèse combattue par le directeur du musée d'archéologie et d'histoire du Mans à la même époque, Eugène Hucher[34],[35],[36] puis définitivement abandonnée[27].

D'après la chronique de Jean Rapicault dans un passage où il cite cette plaque émaillée, le tombeau de Geoffroy Plantagenêt est érigé dans la cathédrale du Mans sur ordre de l'évêque Guillaume de Passavant[33]. Selon Eugène Hucher, le tombeau de Geoffroy Plantagenêt est construit en 1145, année gravée sur un des piliers du chœur de la cathédrale[37] et l'émail lui-même est fabriqué entre 1145 et 1151, date de la mort de Geoffroy Plantagenêt[37],[16] ou même avant, dès 1140-1144. Il propose que la plaque n'ait pas eu à l'origine une fonction funéraire, mais laudative, une forme de remerciement de la part d'un évêque du Mans, Hugues de Saint-Calais ou Guillaume de Passavant, du vivant même de Geoffroy et qu'elle a ensuite servi pour le tombeau[38]. En fait, on ne peut pas trancher entre ces deux propositions : un gage de reconnaissance fabriqué du vivant de Geoffroy Plantagenêt utilisé ensuite comme effigie funéraire ou un objet fabriqué directement à cette fin[27].

Selon Jules Labarte, il n'y a aucune raison de supposer que le tombeau a été érigé du vivant de Geoffroy Plantagenêt, qui est mort subitement dans la force de l'âge[39]. De même, Robert Viel pense que ce tombeau est postérieur à 1151, puisque c'est l'année de la mort du comte[12]. Même si l'évêque du Mans Guillaume de Passavant pourrait en être le commanditaire[4], l'émail Plantagenêt fait probablement partie, selon Laurent Hablot, d'une commande de la veuve de Geoffroy Plantagenêt, Mathilde l'Emperesse, pour le tombeau de son mari[17], vers 1160[17],[19].

Ce tombeau est détruit par les huguenots en 1562[40],[41],[16] et la plaque émaillée en est séparée selon Eugène Hucher (ce que Jules Labarte conteste : pour lui cette plaque vient d'ailleurs et date de la fin du XIIe si��cle)[42],[43]. Ensuite, elle demeure apposée à un pilier de la nef de la cathédrale jusqu'en 1792[15],[40],[16],[30]. Elle disparaît alors et n'est retrouvée qu'en 1816, cachée derrière un meuble, lorsque le département de la Sarthe achète le cabinet d'un collectionneur nommé Maulny[16],[6],[30],[7].

Des armoiries en couleur

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Dans sa chronique, Jean de Marmoutier décrit les armoiries reçues par Geoffroy Plantagenêt, parlant d'un bouclier où sont figurés des lionceaux d'or[44]. Depuis une étude publiée par Louis Bouly de Lesdain en 1897, on considère souvent que ce sont les plus anciennes armoiries connues et qu'elles auraient été accordées à Geoffroy Plantagenêt lors de son adoubement en 1127 par son beau-père le roi d'Angleterre Henri Ier. C'est donc l'événement retenu dans la première moitié du XXe siècle pour dater la naissance des armoiries[21],[45],[46].

Michel Pastoureau a montré qu'il n'en est rien. En effet, l'émail représentant Geoffroy Plantagenêt semble avoir été réalisé vers 1160-1165 et le récit de son adoubement, qui mentionne le bouclier aux six lionceaux, a été écrit vers 1170-1175, tandis que son seul sceau conservé, qui date de 1149, n'a pas d'armoiries. Entretemps, les sceaux héraldiques naissent et se répandent[47],[22],[48]. Il est donc probable que Jean Rapicault a projeté en 1127 une représentation typique de son époque, les années 1170[49].

Toutefois, il s'agit bien d'une représentation héraldique, puisqu'y apparaissent des armoiries qui seront transmises aux rois d'Angleterre[3],[17],[19]. Les armoiries représentées renvoient aux ducs de Normandie, en particulier le beau-père et adoubeur de Geoffroy, Henri Ier, plutôt qu'aux comtes d'Anjou[50]. L'émail Plantagenêt est, selon l'expression de Laurent Hablot, le « plus ancien témoignage de représentation héraldique en couleurs connu »[19].

Notes et références

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  1. Un orfroi est une bande de broderie d'or.

Références

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  1. a et b « L'émail Plantagenêt », sur Ville du Mans (consulté le )
  2. Hucher 1860, p. 669.
  3. a et b Viel 1959, p. 25.
  4. a b c d e et f Briau 2011/2012.
  5. Gauthier 1979, p. 105.
  6. a b c d et e Gauthier 1979, p. 107.
  7. a b c et d Debiais et al. 2010, p. 227.
  8. Gauthier 1979, p. 114-120.
  9. a et b Christian Lahanier, « Naissance de la recherche scientifique au Laboratoire de recherche des musées de France (LRMF) », Histoire de la recherche contemporaine. La revue du Comité pour l’histoire du CNRS, no Tome II - N°2,‎ , p. 132–141 (ISSN 2260-3875, DOI 10.4000/hrc.290, lire en ligne, consulté le ).
  10. Gauthier 1979, p. 119-120.
  11. Gauthier 1979, p. 118.
  12. a b c d et e Viel 1959, p. 27.
  13. Texier 1850, p. 144-145.
  14. a et b Hucher 1878, p. 62-68.
  15. a b et c Texier 1850, p. 144.
  16. a b c d e et f Catalogue du musée de peinture et d'histoire naturelle du Mans : précédé d'une notice historique, Le Mans, Association ouvrière de l'imprimerie Drouin, , 87 p. (lire en ligne), p. 14-16.
  17. a b c d e et f Laurent Hablot, « Entre pratique militaire et symbolique du pouvoir, l’écu armorié au XIIe siècle », dans M. Metelo de Seixas et M. de Lurdes Rosa (dir.), Estudos de Heràldica medieval, Lisbonne, (lire en ligne), p. 143-167.
  18. Hucher 1878, p. 49.
  19. a b c d et e Laurent Hablot, Manuel d’héraldique et d’emblématique médiévale : Des signes, une société, comprendre les emblèmes du Moyen Âge (XIIe – XVIe siècles), Tours, Presses universitaires François Rabelais, , 336 p. (ISBN 978-2-86906-689-2, présentation en ligne), p. 22.
  20. Gauthier 1979, p. 119.
  21. a et b Louis Bouly de Lesdain, « Les plus anciennes armoiries françaises (1127-1300) », Archives héraldiques suisses. Schweizer Archiv für Heraldik. Archivio araldico svizzero. Archivum heraldicum, vol. 11,‎ , p. 69-79, 94-103 (lire en ligne).
  22. a et b Michel Pastoureau, Traité d'héraldique, Paris, Picard, coll. « Grands manuels », , 4e éd. (1re éd. 1979), 407 p. (ISBN 2-7084-0703-1), p. 29-30.
  23. Louis Boudan, « Plaque funéraire de Geofroy le Bel, comte du Maine », sur Collecta.
  24. Louis Boudan, « Geofroy Le Bel, comte du Maine », sur Collecta
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  26. a et b Hucher 1860, p. 673.
  27. a b c et d Debiais et al. 2010, p. 228.
  28. a et b Hucher 1878, p. 47.
  29. Gauthier 1979, p. 113.
  30. a b et c Robert Favreau, « L'épitaphe d'Henri II Plantagenêt à Fontevraud », Cahiers de civilisation médiévale, vol. 50, no 197,‎ , p. 3–10 (DOI 10.3406/ccmed.2007.2950, lire en ligne, consulté le ).
  31. Labarte 1865, p. 790.
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  33. a et b Hucher 1860, p. 677-680.
  34. Hucher 1860, p. 671-672.
  35. Labarte 1865, p. 799-802.
  36. Hucher 1878, p. 46-61.
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  38. Hucher 1878, p. 49-50.
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  42. Hucher 1860, p. 688-689.
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  45. Louis Bouly de Lesdain, « Etudes héraldiques sur le XIIe siècle », Annuaire du conseil héraldique de France, vol. 20,‎ , p. 185-244 (lire en ligne).
  46. Pierre Gras, « Aux origines de l'héraldique. La décoration des boucliers au début du XIIe siècle, d'après la Bible de Cîteaux », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 109, no 2,‎ , p. 198–208 (DOI 10.3406/bec.1951.449440, lire en ligne, consulté le ).
  47. Michel Pastoureau, « L'apparition des armoiries en Occident. État du problème », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 134, no 2,‎ , p. 281–300 (DOI 10.3406/bec.1976.450062, lire en ligne, consulté le ).
  48. Michel Pastoureau, « La naissance des armoiries. De l'identité individuelle à l'identité familiale », dans Une histoire symbolique du Moyen-Âge, Paris, éditions du Seuil, coll. « Librairie du XXIe siècle », , 437 p. (ISBN 9782020136112, lire en ligne), p. 213-243.
  49. (de) Lutz Fenske, « Adel und Rittertum im Spiegel früher heraldischer Formen und deren Entwicklung », dans Josef Fleckenstein (éd.), Das ritterliche Turnier im Mittelalter. Beiträge zu einer vergleichenden Formen- und Verhaltensgeschichte des Rittertums, Göttingen, (lire en ligne), p. 75-160.
  50. Jean-François Nieus, « L’invention des armoiries en contexte. Haute aristocratie, identités familiales et culture chevaleresque entre France et Angleterre. 1100-1160 », Journal des savants, vol. 1, no 1,‎ , p. 93–155 (DOI 10.3406/jds.2017.6387, lire en ligne).

(Classées par ordre chronologique)

  • A. Texier, « Recueil des inscriptions du Limousin », Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest,‎ , p. 71-380 (lire en ligne).
  • Eugène Hucher, « L'émail de Geoffroy Plantagenêt conservé au musée du Mans », Bulletin monumental, vol. 26,‎ , p. 669-696 (lire en ligne).
  • Jules Labarte, « L'émail de Geoffroy ou de Henry Plantagenêt au musée du Mans. Réponse à la dissertation de M. Hucher sur cet émail », Bulletin monumental, vol. 31,‎ , p. 789-802 (lire en ligne).
  • Eugène Hucher, « Visite du Muséum, à la préfecture du Mans », Congrès archéologique de France. Le Mans et Laval, vol. 45,‎ , p. 46-68 (lire en ligne).
  • Catalogue du musée de peinture et d'histoire naturelle du Mans : précédé d'une notice historique, Le Mans, Association ouvrière de l'imprimerie Drouin, , 87 p. (lire en ligne), p. 14-16.
  • Robert Viel, « La plaque tombale de Geoffroy Plantagenêt », Archives héraldiques suisses. Schweizer Archiv für Heraldik. Archivio araldico svizzero, vol. 73,‎ , p. 25-27 (lire en ligne).
  • Marie-Madeleine Gauthier, « Art, savoir-faire médiéval et laboratoire moderne, à propos de l'effigie funéraire de Geoffroy Plantagenêt », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 123, no 1,‎ , p. 105–131 (DOI 10.3406/crai.1979.13580, lire en ligne, consulté le ).
  • Delphine Christophe, « La plaque de Geoffroy Plantagenêt dans la cathédrale du Mans », Hortus Artium medievalium, vol. 10,‎ , p. 75-80.
  • Vincent Debiais, Robert Favreau, Jean Michaud et Cécile Treffort, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe (région Pays de la Loire), vol. 24, CNRS, coll. « Corpus des inscriptions de la France médiévale », , 278 p. (lire en ligne), p. 227-229.
  • Aude Briau, La plaque funéraire de Geoffroy V au musée Tessé, un instrument de propagande au service de la dynastie Plantagenêt (Master International en Histoire de l’art et muséologie), Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg, Institut d’Histoire de l’art occidental, 2011/2012, 24 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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