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9 Cephei

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9 Cephei
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 37m 55,22414s[1]
Déclinaison +62° 04′ 54,9904″[1]
Constellation Céphée
Magnitude apparente 4,69 à 4,82[2]

Localisation dans la constellation : Céphée

(Voir situation dans la constellation : Céphée)
Caractéristiques
Type spectral B2 Ib[3]
Indice U-B −0,54[4]
Indice B-V +0,30[4]
Variabilité α Cyg[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −13,5 ± 0,8 km/s[5]
Mouvement propre μα = −2,007 mas/a[1]
μδ = −4,293 mas/a[1]
Parallaxe 1,025 1 ± 0,104 4 mas[1]
Distance environ 950 pc (∼3 100 al)[6]
Magnitude absolue −6,44[3]
Caractéristiques physiques
Masse 21[3] ou 12 M[7]
Rayon 39,8[3] ou 32 R[7]
Gravité de surface (log g) 2,50[3],[7]
Luminosité 151 000[3] ou 129 000 L[7]
Température 18 000[3] ou 19 200 K[7]
Rotation 73[3] ou 45 km/s[7]

Désignations

9 Cyg, V337 Cep, HR 8279, HD 206165, HIP 106801, BD+61°2169, FK5 3725, SAO 19541[8]

9 Cephei (en abrégé 9 Cep), également désignée V337 Cephei, est une étoile variable de cinquième magnitude de la constellation boréale de Céphée. Elle est considérée comme étant membre de l'association OB2 de Céphée (it), un ensemble d'étoiles massives et lumineuses localisées à environ 1 000 pc (∼3 260 al) de la Terre dans la partie méridionale de la constellation[3].

Courbe de lumière de V337 Cephei en septembre et octobre 2019, réalisée à partir des données du télescope spatial TESS[9]

9 Cephei est une étoile variable de type Alpha Cygni. Elle s'est vu attribuer la désignation d'étoile variable de V337 Cephei en 1967[10]. Sa magnitude apparente varie entre 4,69 et 4,82 selon une période donnée de 11 jours[2]. Une étude utilisant la photométrie du satellite Hipparcos a quant à elle montré une amplitude de 0,56 magnitude, mais n'a pas pu déterminer de périodicité[11].

9 Cephei est une supergéante bleue de type spectral B2 Ib[3]. Les calculs de ses propriétés physiques varient considérablement, même à partir de données observationnelles largement similaires. Une modélisation utilisant le code atmosphérique CMFGEN donne à l'étoile une température de surface de 18 000 K, un rayon de 40 R, une luminosité de 151 000 L, et une masse de 21 M[3]. Des calculs utilisant le modèle FASTWIND lui ont déterminé une température de 19 200 K, un rayon de 32 R, une luminosité de 129 000 L, et une masse de 12 M[7].

Notes et références

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  1. a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. a b c d e f g h i j et k (en) S. C. Searle et al., « Quantitative studies of the optical and UV spectra of Galactic early B supergiants. I. Fundamental parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 481, no 3,‎ , p. 777 (DOI 10.1051/0004-6361:20077125, Bibcode 2008A&A...481..777S, arXiv 0801.4289)
  4. a et b (en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  5. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. (en) K. Pan et al., « Cloud Structure and Physical Conditions in Star-forming Regions from Optical Observations. I. Data and Component Structure », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 151, no 2,‎ , p. 313 (DOI 10.1086/381805, Bibcode 2004ApJS..151..313P, arXiv astro-ph/0312095)
  7. a b c d e f et g (en) N. Markova et J. Puls, « Bright OB stars in the Galaxy. IV. Stellar and wind parameters of early to late B supergiants », Astronomy & Astrophysics, vol. 478, no 3,‎ , p. 823 (DOI 10.1051/0004-6361:20077919, Bibcode 2008A&A...478..823M, arXiv 0711.1110)
  8. (en) * 9 Cep -- Pulsating Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », sur mast.stsci.edu, Space Telescope Science Institute (consulté le )
  10. (en) P. N. Kholopov, N. P. Kukarkina et N. B. Perova, « 64th Name-List of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 1581,‎ , p. 1 (Bibcode 1979IBVS.1581....1K)
  11. (en) L. Lefèvre et al., « A systematic study of variability among OB-stars based on HIPPARCOS photometry », Astronomy & Astrophysics, vol. 507, no 2,‎ , p. 1141 (DOI 10.1051/0004-6361/200912304, Bibcode 2009A&A...507.1141L)

Lien externe

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