Aller au contenu

Ambre de Birmanie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ambre de Birmanie
Image illustrative de l’article Ambre de Birmanie
Spécimen holotype de Burmomyrma rossi dans un morceau d'ambre présentant une coloration rouge foncé typique.
Localisation
Coordonnées 26° 26′ 18″ nord, 96° 33′ 32″ est
Pays Drapeau de la Birmanie Birmanie
vallée de Hukawng (en)
État État kachin
Informations géologiques
Période Cénomanien (Crétacé supérieur)
Âge 99–99 Ma
Géolocalisation sur la carte : Birmanie
(Voir situation sur carte : Birmanie)
Ambre de Birmanie

L'ambre birman, également appelé burmite, est la résine fossile extraite du gisement de la vallée de Hukawng (en) dans le nord de la Birmanie (ou Myanmar). Cet ambre qui date d'environ 99 millions d'années, soit du Cénomanien (Crétacé supérieur), présente un intérêt paléontologique considérable en raison des animaux préhistoriques et des plantes qui y sont conservés sous forme d'inclusions. Des arthropodes fossiles (des insectes, des arachnides), mais aussi des oiseaux, des lézards, des serpents, des grenouilles et des restes fragmentaires de dinosaures sont restés captifs dans cette résine.

Connu et exploité pour fabriquer des bijoux depuis le premier siècle après J.-C, l'ambre fait l'objet de recherches scientifiques depuis le milieu du XIXe siècle. L'extraction de fossiles animaux et végétaux dans les gisements d'ambre de Birmanie suscite la controverse parce que le contrôle de la zone est devenu un enjeu économique qui exacerbe les conflits internes au Myanmar.

Contexte géologique

[modifier | modifier le code]
Contexte géologique de l'ambre birman dans le nord du Myanmar

L'ambre se trouve dans la vallée de Hukawng, un grand bassin sédimentaire mésozoïque - cénozoïque situé sur le terrane de Burma, qui faisait partie du Gondwana (un ancien supercontinent qui a commencé à se fracturer il y a environ 160 millions d'années). Certains éléments de la flore et de la faune présentent une distribution gondwanienne [1]. Les scientifiques se fondent sur l'analyse des organismes contenus dans l'ambre birman pour tenter de déterminer l'époque à laquelle le bloc de la Birmanie occidentale a commencé à se séparer du Gondwana, et à dériver vers le nord jusqu'à entrer en collision avec l'Asie[2]. Au vu de la flore et de la faune piégées dans l'ambre, cette dérive n'a pas pu se produire avant le Crétacé inférieur[3].

Paléoenvironnement

[modifier | modifier le code]
Une coquille juvénile de Puzosia (en) (Bhimaites (en)) dans l'ambre birman

L'ambre est sécrété par des conifères, avec probablement un arbre, l'araucaria, comme origine principale, comme le démontrent l'analyse spectroscopique et les inclusions de fragments de bois[4]. Cependant il a pu être produit également par des pins[5].

La paléoforêt birmane qui a exsudé l'ambre était une forêt tropicale humide. La présence d'organismes marins indique qu'elle se trouvait sur une zone côtière estuarienne. Ainsi, la coquille d'une ammonite juvénile morte Puzosia (Bhimaites)), quatre coquilles de gastéropodes marins (notamment Mathilda ) et des isopodes littoraux ou supralittoraux contenus dans des morceaux d'ambre avec du sable coquillier[6] permettent de supposer que la paléoforêt était située dans une zone de balancement des marées[7], de même que des traces de crinoïdes isocrinides, de coraux et d'huîtres sur la surface de certains morceaux. Des bivalves pholades térébrantes qui ont foré l'ambre montrent que la résine piégée était encore fraîche et non durcie quand elle a été déplacée dans les zones de marée[8]. La présence de blattes troglobies nocticolidae suggère la présence à proximité de grottes[9].

Spécimen>holotype Zigrasimecia tonsora (en)

L'ambre lui-même est principalement en forme de disque et aplati, généralement brun rougeâtre, avec des nuances de couleur qui vont du jaune au rouge. L'opacité de l'ambre est variable. De nombreux morceaux d'ambre ont de fines veines de calcite d'une épaisseur qui n'excède pas un millimètre, mais qui peuvent atteindre 4,5-5 mm de largeur. Le nombre et la proportion des veines dans un morceau d'ambre varie de manière significative, dans certains morceaux les veines sont pratiquement absentes, tandis que d'autres en sont comme hachurés [10].

La faune et la flore

[modifier | modifier le code]

La liste des taxons est extraordinairement diversifiée, avec plus de 42 classes, 108 ordres, 569 familles, 1 017 genres et 1 379 espèces décrites à la fin de 2019, dont plus de 300 espèces décrites en 2019 seulement ; dans leur grande majorité (94%) il s'agit d'arthropodes. Une liste complète des taxons jusqu'à la fin de 2018 peut être trouvée dans Ross 2018 [11]. Un supplément couvrant la majeure partie de 2019 peut être trouvé dans Ross 2019b [12].

Vertébrés

[modifier | modifier le code]
Scanner d'une aile d'oiseau figée dans de l'ambre

Bien que le gisement soit réputé pour les inclusions d'invertébrés, certains fossiles remarquables de vertébrés y ont également été découverts :

Invertébrés

[modifier | modifier le code]

Plus de 1 000 espèces d'invertébrés sont identifiées dans le gisement, notamment les plus anciens membres de Palpigradi (Electrokoenenia)[27] et Schizomida ( Mesozomus )[28], le plus ancien ver de velours (Cretoperipatus)[29], et les seuls membres fossiles connus de Mesothelae et Ricinulei depuis le Paléozoïque. Le Chimerarachne est une araignée-tige unique possédant toujours une queue, avec des formes similaires connues uniquement du Paléozoïque.

Nephila burmanica attaquant Cascoscelio incassa ( Scelioninae)

Quarante-quatre familles d'araignées sont connues grâce à l'ambre birman, parmi lesquelles : archaeidae, † Burmadictynidae, † Burmascutidae, † Burmathelidae, Clubionidae, corinnidae, † Cretaceothelidae, deinopidae, dipluridae, † Eopsilodercidae, † Fossilcalcaridae, Hersiliidae, hexathelidae, † Lagonomegopidae, leptonetidae, liphistiidae, † Micropalpimanidae, † Mongolarachnidae, mysmenidae, ochyroceratidae, oecobiidae, oonopidae, Oxyopidae, palpimanidae, † Parvithelidae, Pholcidae, † Pholcochyroceridae, † Plumorsolidae, † Praearaneidae, † Praeterleptonetidae, psechridae, Psilodercidae, Salticidae, Segestriidae, telemidae, tetrablemmidae, Tetragnathidae, Theridiosomatidae, Theridiidae, Thomisidae, Uloboridae et † Vetiaroridae.

Acariformes
[modifier | modifier le code]

L'ambre birman a permis d'identifier vingt familles d'Acariformes : anystidae, Archaeorchestidae, Bdellidae, Caeculidae, Cheyletidae, Enantioppiidae, Eremaeidae, Erythraeidae, Eupodidae, Gymnodamaeidae, Malaconothridae, Microtrombidiidae, Neoliodidae, Oribatellidae, Oribotritiidae, Resinacaridae, Smarididae, Trombellidae, trombidiidae et Tuckerellidae.

L'ambre birman a permis d'identifier cinq familles d'opiliones : Epedanidae, † Halithersidae, † Monooculricinuleidae, Sclerosomatidae et Stylocellidae.

Cornupalpatum burmanicum
Pseudoscorpions
[modifier | modifier le code]

L'ambre birman a permis d'identifier douze familles de pseudoscorpions , notamment: Atemnidae, Cheiridiidae, Cheliferidae, Chernetidae, Chthoniidae, Feaellidae, Garypinidae, Hyidae Ideoroncidae, Neobisiidae, Pseudocheiridiidae et Withiidae .

L'ambre birman a permis d'identifier sept familles de scorpions : Buthidae, Chaerilidae, † Chaerilobuthidae, † Palaeoburmesebuthidae, † Palaeoeuscorpiidae, † Palaeotrilineatidae et † Sucinolourencoidae .

Parasitiformes
[modifier | modifier le code]

L'ambre birman a permis d'identifier cinq familles de parasitiformes : Argasidae, † Deinocrotonidae, Ixodidae, Opilioacaridae et Polyaspididae .

L'ambre birman a permis d'identifier un genre de schizomidan : Mesozomus, qui appartient aux Hubbardiidae

L'ambre birman a permis d'identifier un genre de palpigradi : Electrokoenenia, qui appartient aux Eukoeneniidae

Un genre d'Amblypygi est identifié grâce à l'ambre birman, le Kronocharon, qui n'appartient à aucune famille existante.

Un genre d'araignée de chameau est identifié grâce à l'ambre birman : le Cushingia, qui n'appartient à aucune famille existante.

Thelyphonida
[modifier | modifier le code]

Deux genres de scorpion fouet sont identifiés grâce à l'ambre birman : Mesothelyphonus, qui appartient aux Thelyphonidae et Burmathelyphonia qui n'appartient à aucune famille existante.

Trois genres de Ricinulei sont identifiés grâce à l'ambre birman : Hirsutisoma, Poliochera (un taxon autrement carbonifère) et Primoricinuleus dont aucun n'appartient à des familles existantes

Burmanopetalum inexpectatum ( Callipodida )

Quinze familles de myriapodes sont identifiées grâce à l'ambre birman : Anthroleucosomatidae, Tingupidae, Glomeridellidae, Andrognathidae, Paradoxosomatidae, Polydesmidae, Polyxenidae, Synxenidae, Polyzoniidae, Siphoniulidae, Siphonophoridae, Siphonorhinidae, Zephroniidae, Cambalidae, Scolopendrellidae et † Burmanopetalidae .

Entognathes

[modifier | modifier le code]

On connaît huit familles d'Entognathes grâce à l'ambre birman : Campodeidae, Japygidae, Isotomidae, † Praentomobryidae, Tomoceridae, Neanuridae, Odontellidae et Sminthuridae.

Incertae cedis
[modifier | modifier le code]

On a découvert grâce à l'ambre une espèce de l'énigmatique insecte à longues pattes Chresmoda[30]. Tout comme le mésophthirus, un parasite de type poux[31].

Archaeognathes
[modifier | modifier le code]

Deux familles d'archéognathes ont été découvertes dans l'ambre birman : les Machilidae et les Meinertellidae.

Une famille de Zygentome a été découverte dans l'ambre : Lepismatidae

Éphéméroptères
[modifier | modifier le code]
Vetuformosa buckleyi (Ephemeroptera)

Sept familles d'éphémères ont été identifiées dans l'ambre : † Australiphemeridae, Baetidae, Ephemeridae, Heptageniidae, † Hexagenitidae, Isonychiidae, Prosopistomatidae.

Dix-neuf familles de odonates ont été identifiées dans l'ambre : Aeshnidae, † Araripegomphidae, † Burmacoenagrionidae, † Burmaeshnidae, † Burmagomphidae, † Burmaphlebiidae, Calopterygidae, Coenagrionidae, Dysagrionidae, Gomphaeschnidae, Gomphidae, Hemiphlebiidae, Libellulidae, megapodagrionidae, † Mesomegaloprepidae, † Paracoryphagrionidae, Perilestidae, Platycnemididae, Platystictidae .

Hyménoptères
[modifier | modifier le code]
Myanmymar aresconoides ( Mymaridae )

En 2020 a été décrite l'espèce d'abeilles la plus ancienne jamais identifiée, incluse dans l'ambre, Discoscapa apicula.

Plus de cinquante familles d'hyménoptères ont pu être étudiées ; les articles de Cockerell ont décrit un groupe d'espèces de Bethylidae et Aulacidae conservées dans l'ambre, entre 1917 et 1920. La famille monotypique Melittosphecidae n'est connue que de l'espèce contenue dans l'ambre birman, Melittosphex burmensis ; huit espèces appartenant à Aptenoperissus de la famille monotypique Aptenoperissidae ont été également identifiées. À l'origine décrit comme appartenant aux Aneuretinae, Burmomyrma rossi a été déplacé vers la famille de Chrysidoidea éteinte des Falsiformicidae[32]. Un certain nombre d'espèces de Formicidae ont été identifiées, appartenant à Baikuris (indet) Camelomecia janovitzi, Ceratomyrmex ellenbergeri, onze espèces de Gerontoformica, trois espèces de Haidomyrmex, Linguamyrmex vladi, deux espèces de Zigrasimecia, Dhagnathos autokrator, Chonidris insolita, Aquilomyrmex huangi, Protoceratomyrmex revelatus et Linguamyrmex brevicornis . Parmi les autres familles on compte Ampulicidae, Braconidae, Cephidae, ceraphronidae, Chalcididae, Chrysididae, Crabronidae, diapriidae, Dryinidae, Embolemidae, Evaniidae, gasteruptiidae, Heloridae, Ichneumonidae, megalyridae, megaspilidae, Mymaridae, Mymarommatidae, Pelecinidae, Platygastridae, Rhopalosomatidae . Rotoitidae, sapygidae, Scelionidae, sclerogibbidae, scolebythidae, Sepulcidae, Sierolomorphidae, Siricidae, Sphecidae, Stephanidae, Tiphiidae, Vespidae, Xiphydriidae, † Aptenoperissidae, † Bryopompilidae, † Burmusculidae, † Chrysobythidae, † Dipterommatidae, † Diversinitidae, † Falsiformicidae, † Gallorommatidae, † Maimetshidae, † Myanmarinidae, † Othniodellithidae, † Praeaulacidae, † Proterosceliopsidae, † Serphitidae, † Spathiopterygidae, † Syspastoxyelidae et plusieurs taxons incertae cedis .

Larves de Myrmeleontiformia dans l'ambre birman

Quarante-sept familles de diptères sont connues grâce à l'ambre birman, notamment : acroceridae, anisopodidae, apsilocephalidae, Apystomyiidae, Asilidae, atelestidae, Blephariceridae, Bombyliidae, Cecidomyiidae, cératopogonidés, Chaoboridae, chironomes, corethrellidae, Culicidae, diadocidiidae, Dolichopodidae, Empididae, hybotidae, keroplatidae, Limoniidae, Lygistorrhinidae, Mycetophilidae, mythicomyiidae, Nemestrinidae, Phoridae, Pipunculidae, platypezidae, Psychodidae, ptychopteridae, Rachiceridae, rhagionidae, scatopsidae, Sciaridae, Stratiomyidae, Tabanidae, tanyderidae, Tipulidae, Valeseguyidae, xylomyidae, † Cascopleciidae, † Chimeromyiidae, † Eremochaetidae, † Eucaudomyiidae, † Mysteromyiidae, † Rhagionemestriidae, † Tethepomyiidae, † Zhangsolvidae et plusieurs taxons incertae cedis .

Coléoptères
[modifier | modifier le code]

Quatre-vingt-huit familles de Coléoptères sont connues grâce à l'ambre birman, dont: aderidae, anthicidae, Anthribidae, † Apotomouridae, belidae, Boganiidae, Bostrichidae, Brachypsectridae, Buprestidae, Cantharidae, carabes, caridae, Cerambycidae, Cerophytidae, Cerylonidae, Chrysomelidae, Ciidae, Clambidae, Cleridae, Cucujidae, Cupedidae, Curculionidae, Cyclaxyridae, Dascillidae, Dermestidae, Drilidae, Dytiscidae, Elateridae, Elmidae, Endomychidae, Eucinetidae, Eucnemidae, Geotrupidae, Glaresidae, Gyrinidae, Histeridae, hybosoridae, Hydraenidae, Hydrophilidae, Ithyceridae, Jacobsoniidae, Kateretidae, Laemophloeidae, Lampyridae, Latridiidae, Leiodidae, Lepiceridae, Lucanidae, lycidae, Lymexylidae, melandryidae, Meloidae, Melyridae, Monotomidae, Mordellidae, nemonychidae, Nitidulidae, Oedemeridae, Ommatidae, Passalidae, † Parandrexidae, † Passalopalpidae, Passandridae, Prostomidae, Psephenidae, ptiliidae, Ptinidae, Ptilodactylidae, Ripiphoridae, Rhysodidae, Salpingidae, Scarabaeidae, Scirtidae, Scraptiidae, Silphidae, Silvanidae, Smicripidae, Sphaeriusidae, Staphylinidae, Tenebrionidae, Tetratomidae, Thanerocleridae, Throscidae, trogidae, Trogossitidae et zopheridae.

Neuroptères
[modifier | modifier le code]
Stictosisyra pennyi ( Sisyridae )

Vingt et une familles de neuroptères sont connues grâce à l'ambre birman : Ascalaphidae, † Babinskaiidae, Berothidae, Chrysopidae, coniopterygidae, † Corydasialidae, Dilaridae, † Dipteromantispidae, Hemerobiidae, ithonidae, Kalligrammatidae, mantispidae, † Mesochrysopidae, Myrmeleontidae, Nemopteridae, Nevrorthidae, Nymphidae, Osmylidae, Psychopsidae, Rachiberothidae, Sisyridae et plusieurs taxons incertae cedis .

Hemiptères
[modifier | modifier le code]

Soixante-cinq familles d'hemiptères ont été identifiées dans l'ambre birman : Achilidae, † Albicoccidae, Aleurodidae, Aphrophoridae, Aradidae, † Burmacoccidae, † Burmitaphidae, Callaphididae, Cercopidae, Cicadellidae, Cicadidae, Cimicidae, Cixiidae, Coccidés, Coreidae, Cydnidae, Dictyopharidae, Dipsocoridae, † Dorytocidae, enicocephalidae, Fulgoridae, Gelastocoridae, Gerridae, † Hodgsonicoccidae, Hydrometridae, Issidae, † Jubisentidae, † Juraphididae, Kinnaridae, † Kozariidae, † Lalacidae, Leptopodidae, † Liadopsyllidae, Margarodidae, Matsucoccidae, † Mimarachnidae, † Minlagerrontidae, Miridae, Monophlebidae, Naucoridae, Ochteridae, Ortheziidae, † Palaeoleptidae, † Parvaverrucosidae, † Perforissidae, † Protopsyllidiidae, † Procercopidae, Pseudococcidae, Reduvidae, Schizopteridae, † Sinoalidae, † Tajmyraphididae, Tettigarctidae, Tingidae, Tropiduchidae, Velocipedidae, veliidae, † Weitschati dae, Xylococcidae, † Yetkhatidae, Nabidae, † Neazoniidae et plusieurs taxons incertae cedis .

Dictyoptères
[modifier | modifier le code]

Vingt familles de dictyoptères ont été identifiées dans l'ambre birman : Blaberidae, † Blattulidae, Blattidae, † Caloblattinidae, Corydiidae, Ectobiidae, † Olidae, † Liberiblattinidae, † Alienopteridae, † Manipulatoridae † Umenocoleidae, Nocticolidae, † Pabuonqedidae Termites († Archeorhinotermitidae, Hodotermitidae, Termitidae et Mastotermitidae ) et la mante Burmantis .

Mécoptères
[modifier | modifier le code]

Cinq familles de mécoptères sont connues, dont: Bittacidae, Meropeidae, Mesopanorpodidae, † Pseudopolycentropodidae et † Dualulidae .

Psocoptères
[modifier | modifier le code]

Neuf familles de psocoptères sont connues, notamment: † Archaeatropidae, Compsocidae, Liposcelididae, Manicapsocidae, Pachytroctidae, Prionoglarididae, Psyllipsocidae, Sphaeropsocidae et Trogiidae .

Orthoptères
[modifier | modifier le code]

On connaît six familles d'orthoptères : † Elcanidae, Gryllidae, Mogoplistidae, Tetrigidae, Tettigoniidae et Tridactylidae

Trichoptères
[modifier | modifier le code]

On connaît huit familles de trichoptères, notamment: Calamoceratidae, † Dysoneuridae, Helicopsychidae, Hydroptilidae, Odontoceridae, Philopotamidae, Polycentropodidae et Psychomyiidae.

Dermaptères
[modifier | modifier le code]
Astreptolabis laevis

Cinq familles de dermaptères sont connues, dont: Anisolabididae, Diplatyidae, Labiduridae et Pygidicranidae.

Quatre familles d'embioptera ont été identifiées : Clothodidae, Oligotomidae, Notoligotomidae et †Sorellembiidae.

Une espèce de notoptère a été identifiée, de la famille des Grylloblattidae, l'insecte extrêmophile Sylvalitoralis cheni.[33]

Strepsiptera
[modifier | modifier le code]

Quatre familles de strepsiptera ont été identifiées dans l'ambre : †Cretostylopidae, †Kinzelbachillidae, †Mengeidae, †Phthanoxenidae

Lépidoptères
[modifier | modifier le code]

Quatre familles de lépidoptères ont été identifiées : Douglasiidae, Gelechiidae, Gracillariidae et Micropterigidae.

Mégaloptère
[modifier | modifier le code]

Une espèce de mégaloptère est identifiée, Haplosialodes liui de la famille des Sialidae.

Quatre familles de phasmes ont été identifiées : †Archipseudophasmatidae, Phasmatidae. †Pterophasmatidae et Timematidae

Largusoperla billwymani, de l'ordre des plécoptères
Thysanoptera
[modifier | modifier le code]

Trois familles de thrips (Thysanoptères) ont été identifiées : Aeolothripidae, †Rohrthripidae et Thripidae.

Plécoptères
[modifier | modifier le code]

Deux familles de lucioles ont été identifiées, Perlidae et †Petroperlidae.

Raphidioptères
[modifier | modifier le code]

Une famille de Raphidioptères a été identifiée, †Mesoraphidiidae.

Zorotypus pecten

Plusieurs espèces de Zorotypus et le genre monotypique Xenozorotypus ont été identifiés.

Cinq familles de nématode ont été identifiées : Cosmocercidae, Heterorhabditidae, Mermithidae, Thelastomatidae, Aphelenchoididae

Nématomorphe

[modifier | modifier le code]

Un genre nématomorphe a été identifié : Cretachordodes (Chordodidae, Gordioidea).

Coquille de Archaeocyclotus, de la famille des Cyclophoridae

Sept familles de gastéropodes terrestres ont été identifiées : Diplommatinidae, Pupinidae, Achatinidae, Punctidae, Valloniidae, Assimineidae et Cyclophoridae[34],[35],[36]

Angiospermes

[modifier | modifier le code]

Onze espèces d'angiospermes sont connues dans neuf genres, y compris les membres de Cornaceae, Cunoniaceae, Lauraceae, Monimiaceae et Laurales incertae cedis . Poales incertae cedis et Angiosperm incertae cedis.

Deux genres de Bryopsida dans les ordres séparés Dicranales et Hypnodendrales

Jungermanniopsida

[modifier | modifier le code]

On connaît trois familles de Jungermanniopsida, Frullaniaceae, Lepidolaeanaceae, Radulaceae .

Cystodium sorbifolioides

Deux familles de Pinopsida sont connues: les Araucariaceae et les Cupressaceae dont Metasequoia .

Pteridopsida

[modifier | modifier le code]

Quatre familles de Pteridopsidan sont connues: les Cystodiaceae, les Dennstaedtiaceae, les Lindsaeaceae, les Pteridaceae et plusieurs genres de Polypodiales incertae cedis.

Myxogastrie

[modifier | modifier le code]

Sporocarpes d'existant myxogastrid myxomycète genre Stemonitis sont connus[37].

Dictyostelia

[modifier | modifier le code]

Un possible dictyostelid Paleoplastes burmanica a été décrit[38].

Traditionnellement les pièces d'ambre considérées comme de bonne qualité étaient utilisées pour fabriquer des colliers et des bracelets ; relativement coûteuses leurs prix variaient en fonction de la clarté et de la couleur. Les femmes de la vallée portaient des boucles d'oreilles en ambre comme bijoux[39].

En 1885, la dynastie Konbaung a été annexée au Raj britannique et une étude de la région a été menée par le Dr Fritz Noetling pour le compte du Geological Survey of India. La première recherche sur les inclusions dans l'ambre birman a été publiée en 1916 par Theodore Dru Alison Cockerell, qui a initialement conclu que l'ambre datait du Miocène. Cependant, le caractère archaïque des insectes l'a amené à penser que l'ambre devait être plus ancien[40]

Une recherche a été menée par le Dr HL Chhibber en 1934, qui a fourni la description la plus détaillée des occurrences de burmites.

Exploitation moderne et controverse

[modifier | modifier le code]

La présence de veines de calcite est un facteur majeur dans la détermination de la qualité gemme des pièces, les pièces avec un grand nombre de veines ayant une valeur significativement inférieure[10].

Du milieu des années 1990 aux années 2000, une petite entreprise minière canadienne a contrôlé le gisement ; l'histoire de l'exploitation au cours des années 2000 et au début des années 2010 demeure obscure.

Depuis 2011, après un cessez-le feu qui a duré 17 ans, la zone est le théâtre d'affrontements entre l’armée birmane et l’Armée pour l’indépendance Kachin, une rébellion ethnique qui revendique l’autonomie. L'ambre, le jade, l'or et le bois représentent des enjeux économiques importants et contribuent à alimenter ce conflit indépendantiste[41]. Selon diverses agences de presse en 2019 le commerce de l'ambre aurait financé le conflit de Kachin[42],[43],[44]. Une grande partie de l'ambre des mines aurait été introduite en contrebande en Chine pour y être écoulée. L'ONG Global Witness rappelle qu'une entreprise qui commercialise de l'ambre de Birmanie "peut être responsable d'alimenter le conflit et des violations des droits de l'homme". L'intérêt pour cette controverse est devenu plus vif en 2020 à la suite de la description très médiatisée d' Oculudentavis, qui a fait la couverture de Nature [45]. Le gisement d'ambre de la vallée de Hukawngen est le seul au monde d'ambre de la période du Crétacé qui ne soit pas protégé, et fasse encore l'objet d'une exploitation commerciale[41].

Actuellement la zone d'extraction serait contrôlée par l'armée birmane, qui a repris les mines en juin 2017 à l'armée d'indépendance de Kachin[46].

Autres gisements d'ambre de Birmanie

[modifier | modifier le code]

D'autres gisements d'ambre sont connus dans plusieurs régions de Birmanie, dans le district de Shwebo de la région de Sagaing, des districts de Pakokku et Thayet de la région de Magway et du district de Bago de la région de Bago[47],[48] Contrairement au gisement Hukawng, aucune des autres sources n'a produit de quantités notables d'ambre. Une étude de 2018 sur un gisement d'ambre de Tilin dans le centre du Myanmar a indiqué qu'il était de 27 millions d'années plus récent que le gisement Hukawng ; ce gisement du dernier étage statigraphique Campanien daterait ainsi d'environ 72 millions d'années. Un certain nombre de spécimens d'arthropodes ont été décrits bien que moins bien conservés que ceux contenus dans l'ambre de Hukawng. Ils comprennent des membres d'hyménoptères ( Braconidae, diapriidae, Scelionidae) diptères (cératopogonidés, chironomes ) Dictyoptera ( Blattaria, Mantodea ) planthoppers, Berothidae et les poux de l'écorce ( Lepidopsocidae ), ainsi que des sous - familles de fourmis existantes Dolichoderinae et provisoirement Ponerinae, ainsi que des fragments de mousse[49]

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Poinar, « Burmese amber: evidence of Gondwanan origin and Cretaceous dispersion », Historical Biology,‎ , p. 1–6 (ISSN 0891-2963, DOI 10.1080/08912963.2018.1446531)
  2. « Un petit coléoptère rouge piégé dans l'ambre depuis 99 millions d'années », sur sciencepost.fr, (consulté le )
  3. George Poinar Jr, « Burmese amber: evidence of Gondwanan origin and Cretaceous dispersion », Historical Biology, vol. 31, no 10,‎ , p. 1304–1309 (ISSN 0891-2963, DOI 10.1080/08912963.2018.1446531, lire en ligne, consulté le )
  4. Poinar, Lambert et Wu, « Araucarian source of fossiliferous Burmese amber: Spectroscopic and anatomical evidence », Journal of the Botanical Research Institute of Texas, vol. 1,‎ , p. 449–455 (lire en ligne)
  5. (en) Dutta, Mallick, Kumar et Mann, « Terpenoid composition and botanical affinity of Cretaceous resins from India and Myanmar », International Journal of Coal Geology, vol. 85, no 1,‎ , p. 49–55 (DOI 10.1016/j.coal.2010.09.006)
  6. (en) Yu, Kelly, Mu et Ross, « An ammonite trapped in Burmese amber », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 116, no 23,‎ , p. 11345–11350 (ISSN 0027-8424, PMID 31085633, PMCID 6561253, DOI 10.1073/pnas.1821292116)
  7. Mao, Liang, Su et Li, « Various amberground marine animals on Burmese amber with discussions on its age », Palaeoentomology, vol. 1, no 1,‎ , p. 91 (ISSN 2624-2834, DOI 10.11646/palaeoentomology.1.1.11)
  8. (en) Smith et Ross, « Amberground pholadid bivalve borings and inclusions in Burmese amber: implications for proximity of resin-producing forests to brackish waters, and the age of the amber », Earth and Environmental Science Transactions of the Royal Society of Edinburgh, vol. 107, nos 2–3,‎ , p. 239–247 (ISSN 1755-6910, DOI 10.1017/S1755691017000287)
  9. (en) Sendi, Vršanský, Podstrelená et Hinkelman, « Nocticolid cockroaches are the only known dinosaur age cave survivors », Gondwana Research, vol. 82,‎ , p. 288–298 (DOI 10.1016/j.gr.2020.01.002)
  10. a et b (en) Cruickshank et Ko, « Geology of an amber locality in the Hukawng Valley, Northern Myanmar », Journal of Asian Earth Sciences, vol. 21, no 5,‎ , p. 441–455 (DOI 10.1016/S1367-9120(02)00044-5)
  11. Ross, A.J. 2018. Burmese (Myanmar) amber taxa, on-line checklist v.2018.2 104pp
  12. Ross, A.J. 2019b. Burmese (Myanmar) amber taxa, on-line supplement v.2019.2. 33pp.
  13. (en) Xing, McKellar, Xu et Li, « A Feathered Dinosaur Tail with Primitive Plumage Trapped in Mid-Cretaceous Amber », Current Biology, vol. 26, no 24,‎ , p. 3352–3360 (PMID 27939315, DOI 10.1016/j.cub.2016.10.008)
  14. (en) Xing, O'Connor, McKellar et Chiappe, « A mid-Cretaceous enantiornithine (Aves) hatchling preserved in Burmese amber with unusual plumage », Gondwana Research, vol. 49,‎ , p. 264–277 (DOI 10.1016/j.gr.2017.06.001)
  15. (en) Xing, O'Connor, McKellar et Chiappe, « A flattened enantiornithine in mid-Cretaceous Burmese amber: morphology and preservation », Science Bulletin, vol. 63, no 4,‎ , p. 235–243 (DOI 10.1016/j.scib.2018.01.019)
  16. Xing, McKellar, O’Connor et Bai, « A fully feathered enantiornithine foot and wing fragment preserved in mid-Cretaceous Burmese amber », Scientific Reports, vol. 9, no 1,‎ , p. 927 (ISSN 2045-2322, PMID 30700773, PMCID 6353931, DOI 10.1038/s41598-018-37427-4)
  17. Xing, McKellar, O’Connor et Niu, « A mid-Cretaceous enantiornithine foot and tail feather preserved in Burmese amber », Scientific Reports, vol. 9, no 1,‎ , p. 15513 (ISSN 2045-2322, PMID 31664115, PMCID 6820775, DOI 10.1038/s41598-019-51929-9)
  18. (en) Xing, McKellar et O'Connor, « An unusually large bird wing in mid-Cretaceous Burmese amber », Cretaceous Research, vol. 110,‎ , p. 104412 (DOI 10.1016/j.cretres.2020.104412)
  19. Xing, McKellar, Wang et Bai, « Mummified precocial bird wings in mid-Cretaceous Burmese amber », Nature Communications, vol. 7, no 1,‎ , p. 12089 (ISSN 2041-1723, PMID 27352215, PMCID 4931330, DOI 10.1038/ncomms12089)
  20. Xing, O’Connor, Chiappe et McKellar, « A New Enantiornithine Bird with Unusual Pedal Proportions Found in Amber », Current Biology, vol. 29, no 14,‎ , p. 2396–2401 (PMID 31303484, DOI 10.1016/j.cub.2019.05.077)
  21. (en) Xing, O’Connor, Schmitz et Chiappe, « Hummingbird-sized dinosaur from the Cretaceous period of Myanmar », Nature, vol. 579, no 7798,‎ , p. 245–249 (ISSN 0028-0836, PMID 32161388, DOI 10.1038/s41586-020-2068-4)
  22. (en) Xing, Stanley, Bai et Blackburn, « The earliest direct evidence of frogs in wet tropical forests from Cretaceous Burmese amber », Scientific Reports, vol. 8, no 1,‎ , p. 8770 (ISSN 2045-2322, PMID 29904068, PMCID 6002357, DOI 10.1038/s41598-018-26848-w)
  23. (en) Xing, Caldwell, Chen et Nydam, « A mid-Cretaceous embryonic-to-neonate snake in amber from Myanmar », Science Advances, vol. 4, no 7,‎ , eaat5042 (ISSN 2375-2548, PMID 30035227, PMCID 6051735, DOI 10.1126/sciadv.aat5042)
  24. ARNOLD et POINAR, « A 100 million year old gecko with sophisticated adhesive toe pads, preserved in amber from Myanmar », Zootaxa, vol. 1847, no 1,‎ , p. 62 (ISSN 1175-5334, DOI 10.11646/zootaxa.1847.1.5)
  25. (en) Daza, Stanley, Wagner et Bauer, « Mid-Cretaceous amber fossils illuminate the past diversity of tropical lizards », Science Advances, vol. 2, no 3,‎ , e1501080 (ISSN 2375-2548, PMID 26973870, PMCID 4783129, DOI 10.1126/sciadv.1501080)
  26. (en) Matsumoto et Evans, « The first record of albanerpetontid amphibians (Amphibia: Albanerpetontidae) from East Asia », PLOS One, vol. 13, no 1,‎ , e0189767 (ISSN 1932-6203, PMID 29298317, PMCID 5752013, DOI 10.1371/journal.pone.0189767)
  27. Engel, Breitkreuz, Cai et Alvarado, « The first Mesozoic microwhip scorpion (Palpigradi): a new genus and species in mid-Cretaceous amber from Myanmar », The Science of Nature, vol. 103, nos 3–4,‎ , p. 19 (PMID 26879963, DOI 10.1007/s00114-016-1345-4)
  28. (en) Müller, Dunlop, Kotthoff et Hammel, « The oldest short-tailed whipscorpion (Schizomida): A new genus and species from the Upper Cretaceous amber of northern Myanmar », Cretaceous Research, vol. 106,‎ , p. 104227 (DOI 10.1016/j.cretres.2019.104227)
  29. (en) Oliveira, Bai, Jahn et Gross, « Earliest Onychophoran in Amber Reveals Gondwanan Migration Patterns », Current Biology, vol. 26, no 19,‎ , p. 2594–2601 (PMID 27693140, DOI 10.1016/j.cub.2016.07.023)
  30. W. W. Zhang and S. Q. Ge. 2017. Systematic paleontology, in A new species of Chresmodidae from Mid-Cretaceous amber discovered in Myanmar. Zoological Systematics 42:243-247
  31. (en) Gao, Yin, Shih et Rasnitsyn, « New insects feeding on dinosaur feathers in mid-Cretaceous amber », Nature Communications, vol. 10, no 1,‎ , p. 5424 (ISSN 2041-1723, PMID 31822675, PMCID 6904634, DOI 10.1038/s41467-019-13516-4, lire en ligne)
  32. Lucena et Melo, « Chrysidid wasps (Hymenoptera: Chrysididae) from Cretaceous Burmese amber: Phylogenetic affinities and classification », Cretaceous Research, vol. 89,‎ , p. 279–291 (DOI 10.1016/j.cretres.2018.03.018)
  33. (en) Mingxia Guo Weiwei Zhang et Mingxia Guo Weiwei Zhang, « A new species of ice crawlers from Burmese amber (Insecta: Grylloblattodea) », Zoological Systematics, vol. 41, no 3,‎ , p. 327–331 (ISSN 2095-6827, DOI 10.11865/zs.201637, lire en ligne)
  34. (en) Tingting Yu, Bo Wang et Huazhang Pan, « New terrestrial gastropods from mid-Cretaceous Burmese amber », Cretaceous Research, vol. 90,‎ , p. 254–258 (DOI 10.1016/j.cretres.2018.04.015, lire en ligne)
  35. (en) Takahiro Hirano, Kaito Asato, Shûhei Yamamoto, Yui Takahashi et Satoshi Chiba, « Cretaceous amber fossils highlight the evolutionary history and morphological conservatism of land snails », Scientific Reports, vol. 9, no 1,‎ , p. 15886 (ISSN 2045-2322, PMID 31685840, PMCID 6828811, DOI 10.1038/s41598-019-51840-3, lire en ligne)
  36. (en) David A. Bullis, Hollister W. Herhold, Jesse E. Czekanski-Moir, David A. Grimaldi et Rebecca J. Rundell, « Diverse new tropical land snail species from mid-Cretaceous Burmese amber (Mollusca: Gastropoda: Cyclophoroidea, Assimineidae) », Cretaceous Research, vol. 107,‎ , p. 104267 (DOI 10.1016/j.cretres.2019.104267)
  37. Rikkinen, Grimaldi et Schmidt, « Morphological stasis in the first myxomycete from the Mesozoic, and the likely role of cryptobiosis », Scientific Reports, vol. 9, no 1,‎ , p. 19730 (ISSN 2045-2322, PMID 31874965, PMCID 6930221, DOI 10.1038/s41598-019-55622-9)
  38. (en) Poinar et Vega, « Mid-Cretaceous cellular slime mold (Eukarya: Dictyostelia?) in Burmese amber », Historical Biology,‎ , p. 1–4 (ISSN 0891-2963, DOI 10.1080/08912963.2019.1658095)
  39. Pemberton, « Abstract of the Journal of a route travelled by Cap. Hannay from the Capital of Ava to the Amber Mines of the Hukong valley in the South east frontier of Assam », Journal of the Asiatic Society of Bengal, vol. 64,‎ , p. 248–278
  40. Zherikhin, V.V., Ross, A.J., 2000. A review of the history, geology and age of Burmese amber (Burmite). Bulletin of the Natural History Museum, London (Geology) 56 (1), 3–10
  41. a et b Chasseurs d'ambre et de fossiles de dinosaure en Birmanie 07-2018
  42. Sokol, « Fossils in Burmese amber offer an exquisite view of dinosaur times—and an ethical minefield », Science,‎ (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.aay1187)
  43. « The Human Cost of Amber », The Atlantic,‎ (lire en ligne, consulté le )
  44. (en-US) Lawton, « Military now controls Myanmar's scientifically important amber mines », New Scientist, (consulté le )
  45. (en-US) « Some Paleontologists Seek Halt to Myanmar Amber Fossil Research », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  46. (en-US) Lawton, « Blood amber: The exquisite trove of fossils fuelling war in Myanmar », New Scientist (consulté le )
  47. Zherikhin et Ross, « A review of the history, geology and age of Burmese amber burmite », Bulletin of the Natural History Museum Geology Series,‎
  48. A. Ross, C. Mellish, P. York et B. Craighton, Biodiversity of Fossils in Amber from the Major World Deposits, Siri Scientific Press, , 116–136 p. (ISBN 978-0-9558636-4-6), « Chapter 12: Burmese amber »
  49. (en) Zheng, Chang, Perrichot et Dutta, « A Late Cretaceous amber biota from central Myanmar », Nature Communications, vol. 9, no 1,‎ , p. 3170 (ISSN 2041-1723, PMID 30093646, PMCID 6085374, DOI 10.1038/s41467-018-05650-2)