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Cébazat

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Cébazat
Cébazat
Beffroi de Cébazat.
Blason de Cébazat
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Clermont Auvergne Métropole
Maire
Mandat
Flavien Neuvy
2020-2026
Code postal 63118
Code commune 63063
Démographie
Gentilé Cébazaires[1]
Population
municipale
8 946 hab. (2021 en évolution de +12,57 % par rapport à 2015)
Densité 893 hab./km2
Population
agglomération
273 078 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 56″ nord, 3° 06′ 02″ est
Altitude Min. 320 m
Max. 518 m
Superficie 10,02 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Clermont-Ferrand
(banlieue)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cébazat
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Cébazat
Géolocalisation sur la carte : France
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Cébazat
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Cébazat
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Cébazat
Liens
Site web www.cebazat.fr

Cébazat (/se.ba.za/) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Ses habitants sont appelés les Cébazaires.

Géographie

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Localisation

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Cébazat est située au nord de Clermont-Ferrand, à la limite de la plaine de la Limagne, située à l'est, et à proximité de la chaîne des Puys à l'ouest.

Quatre communes sont limitrophes[2] :

Communes limitrophes de Cébazat
Châteaugay
Blanzat Cébazat Gerzat
Clermont-Ferrand

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 002 hectares ; son altitude varie entre 320 et 518 mètres[3].

Hydrographie

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Le Bédat
Le Bédat.

La commune est traversée par le Bédat[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 625 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records SAYAT_SAPC (63) - alt : 550m, lat : 45°50'22"N, lon : 3°02'42"E
Records établis sur la période du 01-03-1993 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0,3 2,4 4,9 8,5 12,1 14 13,9 10,5 7,7 3,3 0,9 6,5
Température moyenne (°C) 3,4 4,2 7,3 10 13,8 17,6 19,7 19,6 15,7 12,2 6,9 4,1 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,1 12,1 15,2 19,2 23,1 25,4 25,3 20,9 16,6 10,5 7,4 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
05.01.1995
−15
05.02.12
−15,9
01.03.05
−6,7
08.04.03
−1
15.05.1995
2,7
04.06.01
5,9
17.07.00
4,5
30.08.1998
2
30.09.1995
−5,4
29.10.1997
−11,2
22.11.1998
−13,3
15.12.01
−15,9
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
19,4
27.01.16
22,5
20.02.1998
25,2
24.03.01
27,7
30.04.05
32,3
11.05.12
38,4
27.06.19
39,1
03.07.15
39,5
24.08.23
33,6
10.09.11
32,2
02.10.23
23,6
08.11.15
20,4
24.12.12
39,5
2023
Précipitations (mm) 56,2 48,4 49,5 72,6 73,7 71,4 78,1 67,1 65,9 60,4 68,7 64,1 776,1
Source : « Fiche 63417001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Au , Cébazat est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].

Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,8 %), terres arables (11,3 %), forêts (6,3 %), cultures permanentes (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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En 2013, la commune comptait 3 400 logements, contre 3 260 en 2008. Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,1 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 75,2 %, en baisse sensible par rapport à 2008 (76 %). La part de logements HLM loués vides était de 7,5 % (contre 6,7 %)[a 2].

Planification de l'aménagement

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Le plan local d'urbanisme a été approuvé par une délibération du conseil métropolitain du et a été révisé depuis[C 1].

Projets d'aménagement

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La commune, en association avec l'Ophis Puy-de-Dôme, aménage un écoquartier : la ZAC des Trois Fées, s'étendant sur 31 hectares[16]. 1 000 logements sont prévus sur trois zones : la Chavance, la Couchet et les Quartières, la majorité des logements seront construits sur cette dernière zone (5 000 m2 de bureaux). Des espaces verts occuperont un tiers de la ZAC. Le recours à l'intermodalité se fait avec le développement des transports doux. Déjà, depuis début 2014, certaines courses de la ligne 31 reliant les Vignes à Châteaugay sont déviées par cette ZAC en desservant deux arrêts.

Les seize premiers logements locatifs labellisés BBC ont été livrés au deuxième trimestre 2012[17].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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La commune bénéficie d'une bonne accessibilité routière avec la route métropolitaine 2009 (ancienne route nationale 9) qui possède le statut de voie express entre Riom au nord et Clermont-Ferrand au sud. Deux échangeurs à l'est de la commune la desservent : une sur la route métropolitaine (M) 402, une autre sur la M 2.

D'autres routes métropolitaines traversent la commune :

  • la RM 2, reliant Blanzat à l'ouest et Gerzat à l'est en contournant le centre-ville par le nord ;
  • la RM 2B, passant par le centre-ville ;
  • la RM 21, reliant au nord Châteaugay et le quartier Croix-de-Neyrat au sud (direction Clermont-Ferrand) ;
  • la RM 402, desservant le parc logistique de la commune, à cheval avec la commune de Gerzat ;
  • la RM 763, délaissé partiel de la route nationale 9 (il existe une RM 763A et une RM 763B) ;
  • la RM 764, sur quelques mètres en direction de Blanzat.

Transports urbains

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La ville est desservie par trois lignes du réseau de transports en commun de l'agglomération clermontoise (T2C)[18] :

  • la ligne 21 relie le CHR Nord au quartier Croix-de-Neyrat, au stade Gabriel-Montpied à Clermont-Ferrand et à Aubière, de h 30 à 21 h environ, du lundi au samedi (correspondance avec le tramway à Croix-de-Neyrat) ;
  • la ligne 24 relie Blanzat à Champratel, de h 10 à 22 h 23 h les dimanches et jours fériés, tous les jours (correspondance avec le tramway à Croix-de-Neyrat ou Champratel) ;
  • la ligne 31 dessert le quartier des 3 Fées uniquement du lundi au vendredi et en harmonie avec les heures d'entrée et de sortie des écoles (correspondance avec le tramway et la ligne 3 aux Vignes).

Du fait du prolongement de la ligne de tramway jusqu'au quartier des Vergnes, fin 2013, la ligne 3 ne dessert plus Cébazat.

Aménagements cyclables

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Des aménagements cyclables existent, par exemple, le long de la route métropolitaine 2 entre Cébazat et Gerzat. On en retrouve également, le long de l'avenue de la République.

Risques naturels et technologiques

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La commune est soumise à quatre risques[19] :

  • inondation : les crues du Bédat peuvent être provoquées par une montée excessive du niveau du cours d'eau ou une crue torrentielle[C 2] ;
  • mouvements de terrain : ceux-ci sont caractérisés par « la présence de sables argilo-calcaires sur le substratum basaltique[C 2] » ;
  • séisme (zone de sismicité de niveau 3) ;
  • transport de matières dangereuses (la route départementale 2009).

Deux plans de prévention des risques naturels inondation ont été prescrits[19] :

  • pour le Bédat (prescription le 27 décembre 1999, approbation le 6 mars 2002) ;
  • pour divers cours d'eau (prescription le 24 juillet 2014).

La commune fait partie d'un territoire à risque important d'inondation (TRI de CLERMONT-FERRAND - RIOM)[19].

Plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle ont été déclarés pour la commune :

  • tempête en 1982 (arrêté du 18 novembre 1982, JO du 19) ;
  • inondations et coulées de boue à trois reprises en mai et juin 1992 (arrêtés du 4 février 1993, JO du 27) ;
  • mouvements de terrain différentiels sur les périodes allant du au 31 décembre 1996 et de 1998 à 2000 (arrêté du 15 novembre 2001, JO du ) ;
  • inondations, coulées de boue et mouvements de terrain à la fin de l'année 1999.

Le nom en occitan de Cébazat est Cebazat[20], dont le nom actuel dérive[21].

Préhistoire

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Le site fut habité dès le Paléolithique. Des fouilles archéologiques menées sur les coteaux de Chanturgue et de Châteaugay, ainsi que dans la vallée du Bédat, ont « mis au jour l'existence de silex taillés [ou] d'ossements d'animaux domestiques », ainsi que d'autres objets datés du Néolithique datés de « 5 500 à 1 800 ans avant notre ère »[C 3].

À la fin du Ier siècle av. J.-C., le village nommé Sabascum devient un bourg de première importance. En effet, le village est situé sur une voie romaine très fréquentée menant de Clermont-Ferrand à Bourges. Plusieurs dizaines de mètres de chaussée ont notamment été découverts au lieu dit Les Vergnes. Le bourg a prospéré grâce à cette position stratégique et l’effervescence économique est confirmée par la multitude des découvertes archéologiques (vases, médailles et figurines) réalisés au XIXe siècle[C 3].

Des fouilles archéologiques menées à l'occasion du chantier de construction du parc d'activités des Montels III en 2015 attestent l'existence d'une voie romaine, de « bâtiments antiques maçonnés » développés « de part et d'autre d'un chemin de terre », ainsi que des sections d'aqueduc[22].

Au XIIe siècle, la cité cébazaire dépendait du comté d'Auvergne. Une charte est accordée par Alphonse de Poitiers en 1270. Les De La Roche, résidant au château de Tournoël, jouissent de la seigneurie pendant deux siècles, de 1398 à 1598[C 4].

La cité a connu d'importants dégâts lors du séisme de Limagne de 1490[23].

Époque moderne

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Pendant les guerres de religion (fin du XVIe siècle), Cébazat « choisit le parti de la Ligue catholique » et est acquis en 1592 par les royalistes. Le patrimoine médiéval tombe à l'abandon à la fin du XVIIe siècle[C 5].

Révolution française

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Aux débuts de la Révolution, Cébazat était totalement à l'écart des événements de la Bastille. Le 22 décembre 1789, elle est chef-lieu d'un canton de trois communes (avec Blanzat et Sayat)[C 5], avant d'être rattachée en 1801 au canton de Clermont-Ferrand-Est[24].

La place des Perches, renommée « place de la Fraternité », fut le lieu de cérémonies et de fêtes, comme le défilé de la garde nationale en 1790[C 5].

Époque contemporaine

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Le XIXe siècle fut une période calme. Les deux guerres mondiales ont engendré une baisse de la population et Cébazat va connaître un exode urbain. Malgré le développement de l'industrie, le vignoble n'a pas disparu[C 6].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Cébazat est membre de la métropole Clermont Auvergne Métropole[12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le (en tant que communauté d'agglomération Clermont Communauté, devenue communauté urbaine le et métropole depuis le ) dont le siège est à Clermont-Ferrand. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand en 1801[24], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12]. Chef-lieu de canton jusqu'en 1801, elle faisait partie du canton de Clermont-Ferrand-Est jusqu'en 1982 puis au canton de Gerzat de 1982[24] à 2015.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Cébazat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la première circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[26].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Cébazat, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[27], pour un mandat de six ans renouvelable[28]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29[29]. Les vingt-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 44,26 %[30], se répartissant en : vingt-six élus issus de la liste du maire sortant Flavien Neuvy et trois élus issus de la liste de Gabriel Fenaille[30].

Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil métropolitain de Clermont Auvergne Métropole sont issus de la liste de Flavien Neuvy[30].

Le conseil municipal élu en 2020 est composé de 29 membres, dont sept adjoints, dix-huit membres de la majorité et trois membres de l'opposition[C 7].

Chronologie des maires

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Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1790 Gabriel Tamen    
1790 1793 Gabriel Rougeyron    
1793 1794 Paul Bichard    
1794 1796 Le Sieur Fretière   Président de la municipalité
1796 1800 François Rigaud   Président de la municipalité
1800 1809 François Fredet    
1809 1820 François Ducrohet    
1820 1822 Dr Maistre    
1822 1831 Ernest de Chevarier    
1831 1832 Henri, Jean-Baptiste Barre    
1832 1836 Pierre Barthomivat de Neuville    
1836 1837 Henri, Jean-Baptiste Barre    
1837 1840 Pierre Barthomivat de Neuville    
1840 1851 Pierre Fredet Chomette    
1852 1871 Charles de Laire    
1871 1872     Commission municipale
1872 1879 Vincent Barre    
1879 1882 Edmond Pyrent de la Prade    
1882 1884 Antoine Dherment    
1884 1892 Vincent Barre    
1892 1896 Arnaud Rigaud    
1896 1900 Jean Daupeyroux    
1902 1905 Arnaud Rigaud    
1905 1920 Jean Simonet    
1920 1921 Joseph Prugnard    
1921 1922 Annet Bord   Président de la délégation spéciale
1922 1925 Jean Commandoire    
1925 1944 Joseph Castaigne    
1944 1945 Louis Vacher   Président du Comité local de libération
1945 1971 Jean-Marie Bellime    
mars 1971 mars 1983 Pierre Montgroux PS  
mars 1983 mars 2014 Bernard Auby PS Professeur de mathématiques
Conseiller général du canton de Gerzat (1994-2015)
mars 2014
(réélu en 2020)
En cours
(au )
Flavien Neuvy[32] UDI Économiste
Conseiller départemental du canton de Cébazat (depuis 2015)
Membre du bureau communautaire[Note 4]

Autres élections

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Les résultats des élections depuis 2000 ont donné (au second tour) :

Résultats des élections depuis 2000
Élection Année Élu(e) Battu(e) Participation
Présidentielle 2002 Jacques Chirac (UMP) 88,91 % Jean-Marie Le Pen (FN) 11,09 % 79,42 %[33]
2007 Nicolas Sarkozy (UMP) 47,63 % Ségolène Royal (PS) 52,37 % 85,05 %[34]
2012 François Hollande (PS) 60,63 % Nicolas Sarkozy (UMP) 39,37 % 81,04 %[35]
Législatives 2002 (1re circ.) Odile Saugues (PS) 52,02 % Anne Courtillé (UMP) 47,98 % 60,28 %[36]
2007 (1re circ.) Odile Saugues (PS) 59,05 % Anne Courtillé (UMP) 40,95 % 60,41 %[37]
2012 (1re circ.) Odile Saugues (PS) 63,17 % Jean-Pierre Brenas (UMP) 36,83 % 53,25 %[38]
Européennes
(deux meilleurs scores)
2004 Catherine Guy-Quint 40,20 % Brice Hortefeux 21,41 % 43,22 %[39]
2009 Jean-Pierre Audy 28,90 % Henri Weber 24,99 % 40,06 %[40]
2014 Liste UMP 21,64 % Liste FN 19,72 % 44,74 %[41]
Régionales 2004 Pierre-Joël Bonté 56,14 % Valéry Giscard d'Estaing 43,86 % 63,87 %[42]
2010 René Souchon 64,68 % Alain Marleix 35,32 % 52,19 %[43]

Aux élections cantonales de 2008, dans le canton de Gerzat, Bernard Auby (PS) a recueilli 60,06 % des voix et Jean-Marc Balaguer (UMP) 19,35 %. 62,99 % des électeurs ont voté[44].

Aux élections municipales de 2014, le maire sortant ne s'est pas représenté ; Flavien Neuvy (UDI) a été élu au premier tour avec 63,63 % des voix et acquiert 24 sièges au conseil municipal dont deux au conseil communautaire ; Pascal Guittard a été battu avec 36,36 % des voix et n'acquiert les cinq sièges restants au conseil municipal. La participation à cette élection était de 67,15 %[45].

Budget municipal

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Pour l'année 2022, le budget municipal s'est élevé à plus de 18 millions d'euros :

Budget municipal de la ville (2022)[C 8]
Fonctionnement Investissement Total
12 310 172,14  6 382 742,14  18 692 914,28 

Les taux d'imposition sont les suivants : foncier bâti 36,11 %, foncier non bâti 106,77 %[C 8].

Panneau indiquant le jumelage sur la rue des Fourches (en 2015).

Cébazat est jumelée avec Gerstetten, commune du Land de Bade-Wurtemberg, en Allemagne, depuis le 27 juin[réf. souhaitée] 1992[C 9].

Le contrat de jumelage avec une ville allemande de la Bavière et du Bade-Wurtemberg fut décidé dès 1989. Il est signé le . Le jumelage a permis, par exemple, de créer des échanges avec Gerstetten[C 10].

Équipements et services publics

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Enseignement

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Cébazat fait partie de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère deux écoles maternelles et deux écoles élémentaires publiques (groupe scolaire Jules-Ferry et Pierre-et-Marie-Curie) ; il existe aussi une école élémentaire privée Sainte-Cécile[46].

Les collégiens sont scolarisés au collège Anatole-France, à Gerzat[47]. Les lycéens se rendent à Clermont-Ferrand, au lycée Ambroise-Brugière[48].

En 2012, l'université d'Auvergne a ouvert une antenne de la faculté de médecine, l'Institut universitaire de formation en ergothérapie. Cet institut se situe dans l'hôpital Nord de Cébazat, 25 ergothérapeutes diplômés d'État en sortent chaque année.

École de musique

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L'école de musique a été créée en 1980 par Bernard Auby, maire de la commune. Dominique Fusciello en fut le directeur à sa création.

Elle est actuellement dirigée par Yann Maniez.

D'abord située dans les locaux du groupe scolaire Jules-Ferry, elle a été transférée au Sémaphore à sa construction.

Depuis peu, elle a pris une dimension intercommunale puisqu'elle s'est étendue aux communes de Blanzat, Châteaugay, Durtol et Nohanent ce qui a permis d'augmenter le nombre d'instruments enseignés et d'obtenir une place plus importante au sein de la métropole clermontoise.

La commune dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom et des tribunaux administratif, judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[49].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Cébazaires[1].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

En 2021, la commune comptait 8 946 habitants[Note 5], en évolution de +12,57 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6941 9201 8102 1452 5832 1722 1262 1212 062
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0722 0441 9851 8961 8301 8251 7911 7931 748
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6261 5211 4351 2581 4181 4401 4941 6312 000
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 8303 8375 6056 6177 5627 8007 7907 7847 407
2017 2021 - - - - - - -
8 6048 946-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,3 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 159 hommes pour 4 568 femmes, soit un taux de 52,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,7 
10,2 
75-89 ans
13,7 
19,8 
60-74 ans
21,0 
18,6 
45-59 ans
17,4 
17,8 
30-44 ans
16,1 
14,8 
15-29 ans
14,0 
17,9 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2021 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,1 
7,4 
75-89 ans
10,2 
17,7 
60-74 ans
18,6 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17 
0-14 ans
15,3 

Manifestations culturelles et festivités

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Trina Orchestra

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En 2011 s'est déroulé le premier épisode d'une série de rencontres entre jeunes musiciens des villes de Cébazat, de Gerstetten (Allemagne) et de Pilisvörösvár (Hongrie), afin de former un orchestre européen, Trina Orchestra[55]. La première rencontre s'est déroulée en Allemagne du 25 avril au 2 mai 2011[56], la deuxième en France du 8 au 15 avril 2012[57] et la troisième en Hongrie du 20 au 28 juillet 2013[58]. La quatrième (« Trina 4ever ») a eu lieu à Gerstetten les 30 et 31 mai 2014[59].

La deuxième saison se déroule en 2015 à Gerstetten[60], en 2016 à Pilisvörösvár[61] et en 2017 à Cébazat. Le quatrième épisode (« Best Of ») a eu lieu en Allemagne, pays au centre des trois.

La troisième saison a débuté en 2019 à Cébazat, puis s'est poursuivie en 2022 à Gerstetten et en 2023 à Pilisvörösvár. Une pause obligatoire a été observée en 2020 et 2021 en raison de la pandémie de COVID-19, interrompant ainsi temporairement les échanges musicaux entre les jeunes des trois villes. Pour couronner cette série, un épisode « Best Of » est prévu en 2024 à Gerstetten, réunissant à nouveau les jeunes musiciens pour célébrer les moments forts de ces rencontres enrichissantes et marquantes.

La ville dispose d'un complexe sportif avec quatre terrains de football gazonnés, un gymnase, de deux salles pour la pratique des arts martiaux, un tennis couvert ainsi que quatre courts extérieurs.

Ailleurs dans la ville, on retrouve également un street park ouvert aux jeunes, équipé d'un terrain pouvant se prêter à la pratique du basket-ball ou du football.

De nouvelles infrastructures de football ont été créées dans le domaine de la Prade depuis son rachat par la ville.

La zone industrielle de Ladoux, située à l'écart de la ville, sur une colline à l'est de la voie express qui relie Clermont-Ferrand à Riom, constitue la principale source de revenus de la commune grâce à la contribution économique territoriale.

De grandes entreprises y sont présentes. On peut citer, par exemple, le centre d'études et les pistes d'essais de Michelin, T.F.E., Fenwick-Linde, etc.

Michelin est installé sur le site de Ladoux depuis 1965 ; progressivement, les équipes de recherche et de recherche et développement du groupe, ainsi que des unités de haute technologie, se sont établies sur ce site et de nouveaux bâtiments ont été construits. En 2013, le centre de Ladoux emploie 3 300 personnes et occupe 150 hectares ; les pistes destinées aux essais des pneumatiques, situées en contrebas des bâtiments, ont un développement de 41 km. En décembre 2013 est posée la première pierre du Campus RDI (Recherche, développement et industrialisation) comprenant un bâtiment de 67 000 m2[62][réf. incomplète]. Le campus est inauguré le par Manuel Valls, Premier ministre, et Jean-Dominique Senard, président de Michelin. Il emploie 3 300 personnes[63].

Revenus de la population

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En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 225 , ce qui plaçait Cébazat au 10 385e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[64].

En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 4 426 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs dont 61,8 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs[a 3].

On comptait 5 550 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 2 751, l'indicateur de concentration d'emploi est de 201,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus de deux emplois par habitant actif[a 4].

La répartition des 5 684 emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :

Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2013 (source : Insee)
Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Commune[a 5] 0,1 % 3,2 % 23,8 % 30,5 % 16,3 % 26,2 %
Département[65] 2,4 % 6,5 % 15,3 % 24,7 % 28,3 % 22,8 %
France[66] 1,7 % 6,5 % 17,2 % 25,6 % 28,1 % 20,8 %

Les professions intermédiaires sont plus nombreuses, c'est l'un des trois indicateurs supérieurs aux moyennes départementale et nationale.

Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2013 (source : Insee)
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports,
services divers
Administration publique,
enseignement, santé,
action sociale
Commune[a 6] 0,5 % 10,5 % 6,7 % 66,2 % 17,1 %
Département[65] 3,3 % 16,1 % 6,8 % 41,3 % 32,5 %
France[66] 2,8 % 12,7 % 6,8 % 46,1 % 31,6 %

2 488 des 2 751 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 90,4 %) sont des salariés[a 7]. 77,2 % des actifs travaillent hors de la commune de résidence[a 8].

Entreprises

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Au , Cébazat comptait 332 entreprises : 29 dans l'industrie, 57 dans la construction, 196 dans le commerce, les transports et les services divers et 50 dans le secteur administratif[a 9].

En outre, elle comptait 410 établissements[a 10].

Au 31 décembre 2013, elle comptait 530 établissements actifs (6 819 postes salariés), dont la répartition est la suivante :

Caractéristiques des établissements selon le secteur d'activité au 31 décembre 2013 (source : Insee)
Secteur d'activité Agriculture Industrie Construction Commerce, transports,
services divers
Administration publique,
enseignement, santé,
action sociale
Établissements actifs[a 11] 1,7 % 6,2 % 13,6 % 62,5 % 16,0 %
Postes salariés[a 12] 0,3 % 10,0 % 5,8 % 67,9 % 16,0 %

Quatorze entreprises avant plus de cinquante salariés, dont cinq émanaient du secteur du commerce, des transports ou des secteurs divers[a 11].

Agriculture

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La viticulture a été pratiquée à Cébazat[67]

Au recensement agricole de 2010, la commune comptait neuf exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (16) et à 1988 (28). La commune était orientée dans la polyculture et le polyélevage[68].

La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 234 hectares en 2010, dont 15 ha sont alloués aux cultures permanentes. Aucune surface n'est « toujours en herbe »[68].

Cébazat est le site retenu pour héberger un successeur de Luxfer pour la fabrication de corps creux, en l’occurrence des bouteilles en aluminium capables de contenir des gaz haute pression. Cette unité se nommera Les Forges de Gerzat, et sera portée par l'entreprise Europlasma[69].

Commerce et services

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La base permanente des équipements de 2015 recense vingt-cinq commerces : trois supermarchés, deux épiceries, cinq boulangeries, deux boucheries-charcuteries, une librairie-papeterie-journaux, deux magasins de vêtements, un magasin d'équipements du foyer, un magasin de chaussures, trois magasins de meubles, trois fleuristes, un magasin d'optique ainsi qu'une station-service[70].

Au , la commune ne comptait aucun hôtel[a 13], camping[a 14] ou autre hébergement collectif[a 15].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Quatre tours (Dherment, du lac, des Martres et du Seigneur) cernaient la ville au XVe siècle[C 4]. Elles deviennent des pigeonniers à la fin du XVIIe siècle[C 5]. La tour de l'Horloge, ou « Porte des Farges », a été reconstruite en 1754.
  • L'église (XIIe siècle) est l'édifice le plus ancien de la commune. Son existence est attestée au XIe siècle. Le clocher, du XIXe siècle, remplace celui détruit pendant la Révolution[C 11].
  • La lanterne des morts daterait du XVe siècle[C 12].
  • Le château de La Mallarée.
  • La place de la Halle a disparu ; seule subsiste la fontaine.
  • Le parc Pierre-Montgroux, d'abord nommé « parc Chamerlat » (nom de la dernière famille propriétaire du domaine), a ensuite été renommé en l'honneur de l'ancien maire[réf. nécessaire]. D'une superficie de cinq hectares, il est décoré de nombreuses fleurs et possède un étang, où vivent des cygnes et des canards. Au fond du parc, on peut voir des paons, et le parc devient un vaste endroit de détente et d'amusement. Les enfants disposent d'une aire de jeux. Il a été racheté en 1980 par la mairie[C 13]. Un agrandissement du parc ouvre en 2013 après 3 ans de travaux, il se situe à l'ouest du parc à la place d'une ancienne propriété abandonnée. Il se compose d'1,7 hectare aménagé en zone humide avec entre autres un plan d'eau de plus de 6 000 m2 ainsi que de nombreuses espèces végétales et animales[71],[72],[73],[74]. Des ruches sont également installés depuis de nombreuses années[75]. Depuis , un mémorial réalisé par José Merino est installé à l'entrée du parc[76].
  • Le domaine de la Prade, qui fut un centre de formation EDF-GDF dès les années , a été acquis par la mairie en pour la demeure, dont le château appartenant à la famille Pirins, et en pour le parc. Il accueille des événements d'entreprises depuis . Il est ouvert au public uniquement le week-end[C 14],[77],[78]. Dès , un complexe sportif composé de 3 stades est bâti puis, en , deux salles de sports à destination des associations locales sont installées dans l'ancien gymnase[79] et les locaux de l'association Trisomie 21 Puy-de-Dôme sont transférés au domaine de la Prade[80].
  • Maison du Peuple : De nos jours, la maison du Peuple est une des annexes de la caserne de pompiers.

La place de la Commune-1871

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Un marché a lieu sur la place de la Commune-1871 le jeudi et le dimanche. Elle accueille également le bal pour les festivités du 14-Juillet.

Le reste du temps, elle sert de parking en plein centre de la ville.

Équipements culturels

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Sémaphore est une salle de concerts, de théâtre et de danse. Elle a été inaugurée le 31 janvier 1998 en présence de la ministre de la culture de l'époque Catherine Trautmann.

Cette salle est composée d'un gradin amovible (de 314 places) et d'un balcon fixe (238 places). Sémaphore peut aussi accueillir des congrès dans ses nombreuses salles de réunion.

La salle a été dirigée depuis son ouverture et jusqu'en 2020 par Jacques Madebène. Elle est dirigée depuis par Hervé Lamouroux[81]

Le nombre d'abonnés a toujours augmenté d'une année sur l'autre. Sémaphore accueille en moyenne 35 à 40 spectacles par saison.

Tous les ans au mois de novembre se déroule un festival de chanson française : « Sémaphore en chanson », dont le vingtième anniversaire a été célébré en 2019[82]. Ce festival se présente sous la forme d'un concert sous chapiteau puis de deux concerts dans la grande salle.

Sémaphore est aussi utilisé comme salle municipale mise à disposition des associations de la ville et des entreprises[83].

Récompenses

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Ville fleurie : trois fleurs[84].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Bibliographie

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  • Cébazat : d'hier et d'autrefois, Fusium, , 160 p. (ISBN 978-2-9529539-1-7)
  • Élie Jaloustre, Étude sur les noms de terroirs de la commune de Cébazat, près Clermont, Imprimerie de G. Mont-Louis,
  • Francine Mallot, Cébazat (1440-1676) ou l'emprise d'un chapitre sur une communauté,
  • André-Georges Manry et Jean-François Aleil, Histoire des communes du Puy-de-Dôme, vol. 1, Horvath, , p. 243 et suiv.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Clermont-Ferrand comprend une ville-centre et 16 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Membre du bureau communautaire de la communauté d'agglomération Clermont Communauté de 2014 à 2016, puis de Clermont Auvergne Métropole depuis 2017.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Dossier relatif à la commune

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2013.
  6. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
  7. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.
  8. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  11. a et b CEN T1 – Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
  12. CEN T2 – Postes salariés par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
  13. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  14. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  15. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Site de la mairie

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  1. « Plan Local d'Urbanisme » (consulté le ).
  2. a et b « Connaître et prévenir les risques majeurs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] (consulté le ).
  3. a et b « Origines » (consulté le ).
  4. a et b « L'époque médiévale » (consulté le ).
  5. a b c et d « L'époque moderne » (consulté le ).
  6. « La ville du XXe siècle » (consulté le ).
  7. « Les élus » (consulté le ).
  8. a et b « Budget municipal » (consulté le ).
  9. « Jumelage » (consulté le ).
  10. « Historique », Jumelage (consulté le ).
  11. « Eglise » (consulté le ).
  12. « Lanterne des morts » (consulté le ).
  13. « Grilles du Parc Pierre-Montgroux » (consulté le ).
  14. « Le domaine de La Prade » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b « Cébazat (63118) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  2. a et b Carte de Cébazat sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le ). Couches « Limites administratives », « Carte iGN » (opacité 50 %) et « Photographies aériennes » activées.
  3. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [télécharger].
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Cébazat et Sayat », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Station Météo-France « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Cébazat ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site de l'écoquartier des Trois Fées.
  17. Calendrier du chantier de l'écoquartier des Trois Fées.
  18. SMTC et T2C, Guide horaires valable du 13 janvier au 29 juin 2014 [lire en ligne (page consultée le 23 mai 2014)], p. 155-161, 168-181 et 188-191.
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  20. (oc) Josiane Guillot, Tiène Codert et Daniel Brugès, Parlem ! Vai-i qu'as paur ! : Revista trimestrala auvernhata, t. 18 : Los iganauds en Auvèrnha, Clermont-Ferrand / Thiers, Institut d'études occitanes, (lire en ligne [PDF]).
  21. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane (Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné), Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud-Ouest université », , 128 p. (ISBN 9782879015071, présentation en ligne).
  22. Clermont Communauté et Société d'équipement de l'Auvergne, « Cébazat (63) : Maison Blanche. Un aperçu du paysage rural antique en périphérie de Clermont-Ferrand »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur eveha.fr, Études et valorisations archéologiques, (consulté le ).
  23. « Des séismes destructeurs au XVe siècle qui pourraient se reproduire », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. « Clermont Auvergne Métropole (No SIREN : 246300701) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  26. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  27. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
  28. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL.
  29. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  30. a b et c « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  31. Maires de Cébazat sur francegenweb.org (consulté le 8 août 2009).
  32. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  33. Résultats de l'élection présidentielle de 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  34. Résultats de l'élection présidentielle de 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  35. Résultats de l'élection présidentielle de 2012 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  36. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  37. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  38. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  39. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  40. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  41. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  42. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  43. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  44. Résultats des élections cantonales de 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  45. Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  46. Annuaire des établissements scolaires de la commune de Cébazat, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 23 mai 2014).
  47. « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « CEBAZAT » dans le formulaire de saisie.
  48. Service académique d'information et d'orientation, « Arrêté rectoral en date du relatif à la répartition des districts scolaires des lycées des départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme » [PDF], Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 27.
  49. « Recherche de tribunaux », sur justice.fr, Ministère de la Justice (consulté le ).
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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