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Derek Walcott

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Derek Walcott
Derek Walcott en 2008.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Cap Estate (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Derek Alton WalcottVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Roderick Walcott (en) (jumeau)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Fay Moston (d)
Margaret Maillard (d)
Norline Metivier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Influencé par
Distinctions
Prix Nobel de littérature ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Heinemann Award (en) ()
Prix Nobel de littérature ()
Docteur honoris causa de l'université d'Alcalá de Henares ()
Prix Anisfield-Wolf ()
Prix littéraire PEN Oakland/Josephine Miles (en) ()
Preis der Stadt Münster für Europäische Poesie ()
Prix T.S. Eliot
Ordre du Mérite
Médaille Musgrave (en)
Cholmondeley Award
Bourse Guggenheim
Queen's Gold Medal for Poetry (en)
Prix MacArthur
Officier de l'ordre de l'Empire britannique
Star on Playwrights' Sidewalk (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Bibliothèque de livres rares de Thomas Fisher
University of the West Indies St. Augustine Campus (d) (SC34)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Enregistrement vocal
Œuvres principales
Omeros (d), Dream on Monkey Mountain (d), The Capeman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Derek Walcott
Signature
Vue de la sépulture.

Derek Alton Walcott est un poète, dramaturge et essayiste Saint-Lucien de langue anglaise, né le à Castries et mort le à Cap Estate sur l'île de Sainte-Lucie.

Son poème épique Omeros (en), inspirée de l'Iliade est considéré comme son œuvre majeure par de nombreux critiques littéraires. Son œuvre est réputée pour avoir donné une peinture vivante et pittoresque de la culture et des coutumes antillaises.

Derek Walcott est élu membre honoraire de l'Académie américaine des arts et des lettres, et membre de l'Academy of American Poets.

En 1992, le prix Nobel de littérature lui est décerné, devenant ainsi le second auteur de couleur après Wole Soyinka à recevoir cette distinction. Et, en 2010, il se voit décerner le prix T.S. Eliot.

Orphelin en bas âge, Derek Walcott est élevé dans une famille métisse réduite à la pauvreté. Sa mère est obligée de faire des travaux de couture pour l'envoyer à l'école. Anglophone, il se voit séparé de la majorité francophone et catholique des Antilles. On retrouve plus tard, dans son œuvre, le besoin de surmonter la barrière des différents langages parlés dans les îles des Caraïbes. Il publie des poèmes dès la fin des années 1940 et poursuit des études en Jamaïque. De 1959 à 1976, il dirige un atelier théâtral à Trinité et y fait jouer certaines de ses pièces. En 1981, il part s'installer aux États-Unis puis devient enseignant à Harvard et à l'université de Boston. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 1992[2],[3],[4],[5].

En 2009, il retire sa candidature au poste de professeur de poésie à l'université d'Oxford, après que des copies d'un dossier anonyme concernant des accusations de harcèlement sexuel ont été envoyées au comité de sélection[6].

Derek Walcott est l'auteur de plus d'une quinzaine de recueils de poèmes et d'une trentaine de pièces de théâtre qui évoquent tous superbement à leur manière la vie et la culture caribéenne. Expérimental à ses débuts, Walcott s'oriente ensuite vers une inspiration polyglotte et folklorique. L'utilisation qu'il fait du langage poétique est très originale. Il mêle en effet un anglais soutenu à des idiomes ou des parlers populaires locaux comme le créole auxquels s'ajoutent le français et le latin. On retrouve, dans sa poésie, le besoin constant de combiner la tradition européenne classique, d'Homère et de Shakespeare, au folklore antillais. La forme littéraire qui en découle paraît moderne et métissée. Ses écrits, qui allient l'humour, l'ironie, le sérieux et le lyrisme, ont une vocation universelle et s'inspirent des créations d'Aimé Césaire, Saint-John Perse et Pablo Neruda. Parmi une abondante production poétique, on compte notamment les recueils Dans une nuit verte (In a Green Night 1962), Une autre vie (Another Life, 1973), Varechs (Sea Grapes, 1976), Au royaume du fruit étoile (The Star-Apple Kingdom, 1979) , A la Saint-Jean (Midsummer, 1984) et Omeros (1990). Dans le domaine dramatique, il est l'auteur d’Henri Christophe, une chronique historique en sept scènes consacrée au souverain haïtien homonyme, et du recueil de pièces Un rêve sur le mont Singe (Dream on Monkey Mountain, 1970).

En 2009, il écrit la pièce : Marie Laveau and Steel. Une comédie musicale ayant pour titre Marie Laveau a été créée à partir de cette œuvre qui relate la vie en Louisiane de la prêtresse vaudou Marie Laveau (1794-1881)[7]. Les rochers errants de ses poèmes peuvent renouveler chez chacun le goût du "fruit heureux" de la poésie, reprenant les mots de ses deux titres parus en français.

Recueils de poésie

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Pièces radiophoniques

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Conférence

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Prix et distinctions

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Notes et références

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  1. « https://archivespace.sta.uwi.edu/repositories/2/resources/82 » (consulté le )
  2. (en) « Derek Walcott | West Indian poet », Encyclopedia Britannica,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) « Derek Walcott », sur Poetry Foundation
  4. « Derek Walcott », sur Academy of American Poets
  5. Anne Janette Johnson, « Walcott, Derek », sur Encyclopedia.com,
  6. (en) Olivia Cole, « Nobel Winner Quits Oxford Poetry Race Over Sex Claims. », The London Evening Standard, 12 mai 2009
  7. Comédie musicale Marie Laveau de Derek Walcott
  8. (en) « Society of Authors' Awards | The Society of Authors », sur www.societyofauthors.org (consulté le )
  9. (en-US) « 71 », sur Obie Awards (consulté le )
  10. (en) « Order of the British Empire O.B.E. genealogy project », sur geni_family_tree (consulté le )
  11. (en) « Sir Derek Walcott was ‘a true Cultural Icon’ - CARICOM SG — Caribbean Community (CARICOM) », sur caricom.org (consulté le )
  12. « Derek Walcott - MacArthur Foundation », sur www.macfound.org (consulté le )
  13. (en-GB) Felicity Capon, « John Agard awarded Queen's Gold Medal for Poetry », Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  14. « Derek Walcott - Literature », sur literature.britishcouncil.org (consulté le )
  15. (en-US) John Thieme, « 'I decompose but I composing still': Derek Walcott and 'The Spoiler's Return' », The Yearbook of English Studies, vol. 25,‎ , p. 163–172 (ISSN 0306-2473, DOI 10.2307/3508825, lire en ligne, consulté le )
  16. « WH Smith Literary Award | Book awards | LibraryThing », sur www.librarything.com (consulté le )
  17. (en-US) Isabella Maria Zoppi, « "Omeros", Derek Walcott and the Contemporary Epic Poem », Callaloo, vol. 22, no 2,‎ , p. 509–528 (ISSN 0161-2492, lire en ligne, consulté le )
  18. (en-US) « The Nobel Prize in Literature 1992 », sur NobelPrize.org (consulté le )
  19. (en-US) « You searched for derek walcott », sur Bocas Lit Fest (consulté le )
  20. (en-US) Daniel Smith says, « Griffin Poetry Prize: 2015 – Derek Walcott », sur Griffin Poetry Prize (consulté le )
  21. (en-US) Pride News, « Nobel Prize Winner, Derek Walcott, Named Among St. Lucia’s First Knighthood Recipients », sur Pride News, (consulté le )

Pour approfondir

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Bibliographie

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Essais et biographies

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  • Robert D. Hamner, Derek Walcott, Boston, Massachusetts, Twayne (réimpr. 1993) (1re éd. 1981), 182 p. (ISBN 9780805743012, OCLC 27813669, lire en ligne),
  • Stewart Brown (dir.), The Art of Derek Walcott, Chester Springs, Pennsylvanie, Dufour (réimpr. 1995) (1re éd. 1991), 248 p. (ISBN 9781854110213, OCLC 214310452, lire en ligne),
  • Bruce Alvin King, Derek Walcott & West Indian Drama : "Not Only a Playwright but a Company", The Trinidad Theatre Workshop 1959-1993, Oxford, Royaume-Uni, Clarendon Press (réimpr. 1997) (1re éd. 1995), 448 p. (ISBN 9780198182580, OCLC 243807863, lire en ligne),
  • John Thieme, Derek Walcott, Manchester, Royaume-Uni, Manchester University Press, coll. « Contemporary World Writers » (réimpr. 1999) (1re éd. 1997), 276 p. (ISBN 9780719042058, OCLC 1110968403, lire en ligne),
  • Bruce Alvin King, Derek Walcott : A Caribbean Life, Oxford, Royaume-Uni, Oxford University Press (réimpr. 2004) (1re éd. 2000), 768 p. (ISBN 9780198711315, OCLC 42913411, lire en ligne),
  • Paula Burnett, Derek Walcott : Politics and Poetics, Gainesville, Floride, University Press of Florida (réimpr. 2017) (1re éd. 2000), 408 p. (ISBN 9780813054889, OCLC 44979794, lire en ligne),
  • Paul Breslin, Nobody's Nation : Reading Derek Walcott, Chicago, Illinois, University of Chicago Press (réimpr. 2009, 2014, 2017) (1re éd. 2001), 348 p. (ISBN 9780226074283, OCLC 46729422, lire en ligne),
  • Edward Baugh, Derek Walcott, Cambridge, Royaume-Uni, Cambridge University Press, coll. « Cambridge Studies in African and Caribbean Literature » (réimpr. 2012, 2017) (1re éd. 2006), 280 p. (ISBN 9780521553582, OCLC 266073931, lire en ligne),

Articles anglophones

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Années 1964-1989
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  • Lloyd King, « Derek Walcott: The Literary Humanist in the Caribbean », Caribbean Quarterly, vol. 16, no 4,‎ , p. 36-42 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Edward Hirsch, « An Interview with Derek Walcott », Contemporary Literature, vol. 20, no 3,‎ , p. 279-292 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • D.S. Izevbaye, « The Exile and the Prodigal: Derek Walcott as West Indian Poet », Caribbean Quarterly, vol. 26, nos 1/2,‎ , p. 70-82 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Diana Lyn, « The Concept of the Mulatto in some Works of Derek Walcott », Caribbean Quarterly, vol. 26, nos 1/2,‎ , p. 49-69 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Patricia Ismond, « The St.Lucian Background in Garth St. Omer and Derek Walcott », Caribbean Quarterly, vol. 28, nos 1/2,‎ mars.juin 1982, p. 32-43 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Robert Elliot Fox, « Derek Walcott: History as Dis-Ease », Callaloo, no 27,‎ , p. 331-340 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Erskine Peters, « The Theme of Madness in the Plays of Derek Walcott », CLA Journal, vol. 32, no 2,‎ , p. 148-169 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 1990-1999
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  • Tejumola Olaniyan, « Dramatizing Postcoloniality: Wole Soyinka and Derek Walcott », Theatre Journal, vol. 44, no 4,‎ , p. 485-499 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Susan Gingell, « Returning to Come Forward : Dionne Brand Confronts Derek Walcott », Journal of West Indian Literature, vol. 6, no 2,‎ , p. 43-53 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • Isabella Maria Zoppi, « "Omeros", Derek Walcott and the Contemporary Epic Poem », Callaloo, vol. 22, no 2,‎ , p. 509-528 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Peter Burian, « 'You Can Build a Heavy-Beamed Poem out of This': Derek Walcott's "Odyssey" », The Classical World, vol. 93, no 1,‎ , p. 71-81 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Timothy Hofmeister, « "This Is We Calypso": An Ithacan and Antillean Topos in Derek Walcott's "Omeros" », The Classical World, vol. 93, no 1,‎ , p. 51-70 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Norman Austin, « Homer and the Sunrise in Derek Walcott's "Omeros" », The Classical World, vol. 93, no 1,‎ , p. 29-42 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • John B. Van Sickle, « The Design of Derek Walcott's "Omeros" », The Classical World, vol. 93, no 1,‎ , p. 7-27 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 2000-2009
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  • Maria Cristina Fumagalli, « Derek Walcott's "Omeros" and Dante's "Commedia": Epics of the Self and Journeys into Language », The Cambridge Quarterly, vol. 29, no 1,‎ , p. 17-36 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Charles Lock, « Derek Walcott's "Omeros": Echoes from a White-Throated Vase », The Massachusetts Review, vol. 41, no 1,‎ , p. 9-31 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • Lorna P. Hardwick, « Classical Texts in Post-Colonial Literatures: Consolation, Redress and New Beginnings in the Work of Derek Walcott and Seamus Heaney », International Journal of the Classical Tradition, vol. 9, no 2,‎ , p. 236-256 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • Joe Kraus, « Through Loins and Coins: Derek Walcott's Weaving of the West Indian Federation », Callaloo, vol. 28, no 1,‎ , p. 60-74 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Antonia MacDonald-Smythe, « The Privileges of Being Born in ... a Backward and Underdeveloped Society: Derek Walcott's Prodigal Provincialism », Callaloo, vol. 28, no 1,‎ , p. 88-101 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • Laurence A. Breiner, « Creole Language in the Poetry of Derek Walcott », Callaloo, vol. 28, no 1,‎ , p. 29-41 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Omotayo Oloruntoba-Oju, « The Redness of Blackness: Revisiting Derek Walcott's Mulatto Aesthetics », Caribbean Quarterly, vol. 52, no 1,‎ , p. 12-25 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Paul Jay, « Fated to Unoriginality: The Politics of Mimicry in Derek Walcott's "Omeros" », Callaloo, vol. 29, no 2,‎ , p. 545-559 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Víctor Figueroa, « Encomium of Helen: Derek Walcott's Ethical Twist in "Omeros" », Twentieth Century Literature, vol. 53, no 1,‎ , p. 23-39 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Anthony Carrigan, « Preening with Privilege, Bubbling Bilge: Representations of Cruise Tourism in Paule Marshall's "Praisesong For the Widow" and Derek Walcott's "Omeros" », Interdisciplinary Studies in Literature and Environment, vol. 14, no 1,‎ , p. 143-159 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • Jason Lagapa, « Swearing At-Not By-History: Obscenity, "Picong" and Irony in Derek Walcott's Poetry », College Literature, vol. 35, no 2,‎ , p. 104-125 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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Années 2010-2019
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  • Stephanie Pocock Boeninger, « "I Have Become the Sea's Craft": Authorial Subjectivity in Derek Walcott's Omeros and David Dabydeen's "Turner" », Contemporary Literature, vol. 52, no 3,‎ , p. 462-492 (31 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
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  • Mac Fenwick, « "All Strangers Here": 'native' as invasive in the poetry of Derek Walcott », Journal of West Indian Literature, vol. 20, no 1,‎ , p. 10-35 (26 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Andrea Nightingale, « Homecoming and the Humic: Eleanor Wilner, Brian Jungen, and Derek Walcott », Arion: A Journal of Humanities and the Classics, vol. 19, no 3,‎ , p. 11-26 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Articles connexes

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  • Antilles, Caraïbes

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Liens externes

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