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Langues australes

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Austral
Pays France
Région Polynésie française, îles Australes
Nombre de locuteurs 3 000 (2007)
Classification par famille
Codes de langue
ISO 639-3 aut
Glottolog aust1304
État de conservation
Éteinte

EXÉteinte
Menacée

CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre

NE Non menacée
Langue en danger (DE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde

Les langues australes sont les langues parlées aux îles Australes, au sud de la Polynésie française, à l'exclusion du rapa. Comptant environ 7 200 locuteurs, elles sont menacées d'extinction autant par la domination du tahitien que par celle du français.

Les langues australes sont parfois désignées comme formant une seule langue, nommé l’austral, divisée en plusieurs dialectes : Raivavae, Rimatara, Rurutu, Tubuai. Cependant, ces derniers sont parfois considérés comme des langues distinctes, auquel cas on parlera des langues australes.

Classification

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Au sein des langues polynésiennes, les langues australes sont rattachées au groupe des langues tahitiennes. Le rapa, également parlé dans l'archipel des Australes, forme une branche séparée[1].

L'archipel des Australes est nommé, en tahitien, Tuha’a pae — d'un nom religieux lié au centre administratif de l'archipel entier. Ce terme ne relève pas de la toponymie traditionnelle, étant donné son origine protestante (où il signifiait « le cinquième arrondissement ecclésiastique »).

Le terme tahitien reo Tuha’a pae, littéralement « langue(s) des Australes » désigne officiellement les langues de cet archipel. Traditionnellement, on a plutôt coutume de distinguer chaque communalecte (langue ou dialecte) par le nom de l'île où il est parlé : reo ra'ivavae, reo rimatara, reo rurutu, reo tupua'i; et enfin reo rapa, qui doit être classé à part[2]. Chaque île a développé son particularisme culturel, et certains[Qui ?] les distinguent suffisamment pour y voir des langues distinctes.

Bibliographie

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