Aller au contenu

Tour de France 1910

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tour de France 1910
Généralités
Course
Étapes
15
Date
Distance
4 737 km
Pays traversé(s)
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Partants
69Voir et modifier les données sur Wikidata
Vitesse moyenne
28,68 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième

Le Tour de France 1910, 8e édition du Tour de France, s'est déroulé du 3 juillet au sur 15 étapes pour 4 737 km.

Le Tour explore la haute-montagne dans les Pyrénées avec notamment l'ascension de 4 cols lors de la 9e étape. Au total, le parcours du Tour de France 1910 franchit onze cols. Octave Lapize est particulièrement brillant sur les routes de montagne. Ayant mis pied à terre pour franchir le sommet de l'Aubisque, il aurait crié aux organisateurs « Vous êtes des assassins ! »[1].

Le duel entre François Faber et Octave Lapize, tous deux coéquipiers au sein de l'équipe « Alcyon », tient le public en haleine jusqu'à la dernière étape. Finalement, Lapize l'emporte avec 63 points, contre 67 pour Faber. Le classement général se fait toujours aux points et pas au temps. À signaler qu'au temps, Lapize possède 52 minutes d'avance sur Faber à Paris. Sa moyenne finale est de 28,680 km/h.

Changements par rapport au Tour précédent

[modifier | modifier le code]
Octave Lapize, au Parc des Princes à Paris, après sa victoire sur le Tour

Les parcours du Tour de France en 1907, 1908 et 1909 étaient presque identiques. En 1910, les Pyrénées sont ajoutés, une initiative d'Alphonse Steinès, qui avait tracé le parcours pour le Tour de France depuis le premier Tour en 1903[2]. Par rapport aux Tours de 1907, 1908 et 1909, les étapes Nîmes-Toulouse et Toulouse-Bayonne sont remplacées par trois étapes, Nîmes-Perpignan, Perpignan-Luchon et Luchon-Bayonne[3]. L'organisateur du Tour Henri Desgrange refuse dans un premier temps l'inclusion des Pyrénées[4], mais cède par la suite et décide d'envoyer Steinès en repérage dans les Pyrénées pour voir s'il est possible de faire passer les coureurs dans les montagnes. Steinès rencontre beaucoup de difficultés. Il s'y rend le et demande à un aubergiste des indications sur le Tourmalet. L'aubergiste répond qu'il est à peine praticable en juillet, mais pratiquement impossible en janvier. Steinès loue une voiture malgré tout et grimpe le col. Près du sommet, il y a tellement de neige que la voiture doit s'arrêter, et il doit continuer à pied. Steinès qui marche pendant la nuit, tombe dans un ravin[4]. À 3 heures du matin, il est retrouvé par une équipe de recherche. Il lui est rapidement offert de la nourriture et un bain chaud[5]. Le lendemain matin, il envoie un télégramme positif à Desgrange : « Passé Tourmalet. Très bonne route. Parfaitement praticable. Steines »[6],[7]. Quand il est annoncé que les Pyrénées sont au programme de la course, 136 cyclistes sont inscrits pour la course. Après cette nouvelle, 26 cyclistes se retirent de la liste de départ[8]. D'autres journaux ont décrit le parcours du Tour comme « dangereux » et « bizarre »[5].

Autre nouveauté en 1910, la création de voiture-balai. Elle est alors destinée, non pas à récupérer les coureurs abandonnant, mais plutôt à vérifier que les retardataires rentrent bien par leurs propres moyens[3]. C'est une réaction des organisateurs du Tour à la critique des cyclistes sur la difficulté du parcours en montagne. Lors de la dixième étape, qui compte plusieurs cols pyrénéens, aucun coureur n'est disqualifié, même ceux qui ont terminé la course dans la voiture-balai. Ils peuvent donc prendre part aux étapes suivantes[4],[6].

Pour la première fois, cinq coureurs : Lucien Petit-Breton, Maurice Brocco, Henri Cornet, Charles Pavese et Jean Alavoine utilisent le changement de vitesse[3].

Ce qui ne change pas est le système de points. Un cycliste reçoit des points en fonction de son classement. Comme en 1909, le système de points est "nettoyé" deux fois : après les 9e et 14e étapes. Les cyclistes qui ont abandonné la course sont retirés du classement des étapes précédentes, et le classement est recalculé sans eux[3].

Équipes participantes

[modifier | modifier le code]

Outre « Alcyon » qui va dominer l'épreuve, seules deux autres équipes s'alignent : les Français de « Le Globe » et les Italiens de « Legnano ». Ainsi, 30 coureurs sont groupés en équipes contre 80 coureurs dits isolés, sans équipe.

Déroulement de la course

[modifier | modifier le code]

Le départ du Tour a lieu au pont de la Jatte ; l'arrivée finale se juge au Parc des Princes. Le parcours n'est toutefois pas le même que l'année précédente avec une étape supplémentaire.

La première étape, disputée entre Paris et Roubaix, est remportée par Charles Crupelandt. Lors de la deuxième étape, le tenant du titre François Faber est le plus fort. Il gagne l'étape et prend la tête du classement[2].

Lors du premier jour de repos à Nice entre les 6e et 7e étapes, le coureur « isolé » Adolphe Hélière de Rennes est frappé de congestion en prenant un bain de mer, il meurt à l'hôtel. Il est la première victime du Tour de France[9],[10],[11],[12]. Dans la neuvième étape, quatre cols sont gravis, et Desgrange s'aperçoit alors ô combien il est difficile pour les coureurs de monter au sommet des cols. La dixième étape comprend également plusieurs col des Pyrénées. Sous pression et fatigué, Desgrange quitte la course et fait de Victor Breyer le nouveau directeur de l'épreuve[6],[13]. Dans cette dixième étape, le Tourmalet est escaladé, le point culminant du Tour de France 1910. Octave Lapize atteint le sommet en tête, suivi de Gustave Garrigou. Garrigou est le seul à atteindre le sommet sans descendre de son vélo. Il reçoit une prime de 100 francs pour cet exploit[3]. La montée suivante est l'Aubisque. Lapize lutte contre la pente et c'est le coureur régional François Lafourcade qui mène la course. Les organisateurs placés dans la voiture de tête se font dépasser par Lafourcade. Ils ne le reconnaissent pas, et quand ils s'aperçoivent de qui il s'agit, ils sont surpris qu'un coureur aussi inconnu ait pu dépasser tous les favoris[14]. Quand Lapize double à son tour la voiture de l'organisateur, il leur crie : « Vous êtes des assassins ! Oui, des assassins ! »[15], et annonce qu'il abandonnerait pendant la descente[16]. Dans la descente, il retrouve sa force et parvient à rattraper Lafourcade, et même à gagner l'étape[6],[15].

Après la 12e étape, Faber mène la course d'un seul point[17]. Dans l'étape à Brest, Faber crève[2] et Lapize prend la tête, aidé par Gustave Garrigou[2].

Lors de la 14e étape, Faber attaque presque dès le départ dans ce qui peut être sa dernière chance de remporter le Tour de France. Il semble avoir une chance, jusqu'à ce qu'un pneu à plat lui fasse perdre du temps, puis voir Lapize revenir sur lui, à nouveau aidé par Garrigou. Ce qui provoque la colère de Faber, persuadé qu'à armes égales, il aurait fini par gagner. Lapize améliore son avance en remportant l'étape et en possédant une marge de six points avant la dernière étape. Dans cette dernière étape, c'est Lapize qui est victime d'une crevaison, peu après le départ[2]. Faber est parti loin devant avec trois coureurs dont Ernest Paul son demi-frère. Mais la crevaison de ce dernier annule tous les espoirs de Faber qui devance tout de même Lapize de deux places. Le Tour de France 1910 a donc été remporté par Lapize pour quatre points[2].

Les étapes

[modifier | modifier le code]
Étape[18],[19],[20] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
1re étape 3 juillet Paris - Pont de la JatteRoubaix
Étape de plaine
272 Charles Crupelandt Charles Crupelandt
2e étape 5 juillet Roubaix Metz (ALL)
Étape de plaine
398 François Faber François Faber
3e étape 7 juillet Metz (ALL)Belfort
Étape de montagne
259 Émile Georget François Faber
4e étape 9 juillet BelfortLyon
Étape de montagne
309 François Faber François Faber
5e étape 11 juillet LyonGrenoble
Étape de montagne
311 Octave Lapize François Faber
6e étape 13 juillet GrenobleNice
Étape de montagne
345 Julien Maitron François Faber
7e étape 15 juillet NiceNîmes
Étape de plaine
345 François Faber François Faber
8e étape 17 juillet NîmesPerpignan
Étape de plaine
216 Georges Paulmier François Faber
9e étape 19 juillet PerpignanLuchon
Étape de montagne
289 Octave Lapize François Faber
10e étape 21 juillet LuchonBayonne
Étape de montagne
326 Octave Lapize François Faber
11e étape 23 juillet BayonneBordeaux
Étape de plaine
269 Ernest Paul François Faber
12e étape 25 juillet BordeauxNantes
Étape de plaine
391 Louis Trousselier François Faber
13e étape 27 juillet NantesBrest
Étape de plaine
321 Gustave Garrigou Octave Lapize
14e étape 29 juillet BrestCaen
Étape de plaine
424 Octave Lapize Octave Lapize
15e étape 31 juillet CaenParis - Parc des Princes
Étape de plaine
262 Ernesto Azzini Octave Lapize

Note : en 1910, il n'y a aucune distinction entre les étapes de plaine ou de montagne ; les icônes indiquent simplement la présence ou non d'ascensions durant l'étape[3].

Classement général

[modifier | modifier le code]
Octave Lapize, vainqueur du Tour de France 1910, grimpant le Tourmalet à pied.
Classement général final[21]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Octave Lapize Drapeau de la France France Alcyon 63 points
2e François Faber Drapeau du Luxembourg Luxembourg Alcyon 67 pts
3e Gustave Garrigou Drapeau de la France France Alcyon 86 pts
4e Cyrille Van Hauwaert Drapeau de la Belgique Belgique Alcyon 97 pts
5e Charles Cruchon Drapeau de la France France 119 pts
6e Charles Crupelandt Drapeau de la France France Le Globe 148 pts
7e Ernest Paul Drapeau de la France France 154 pts
8e André Blaise Drapeau de la Belgique Belgique Alcyon 166 pts
9e Julien Maitron Drapeau de la France France Le Globe 171 pts
10e Aldo Bettini (it) Drapeau du Royaume d'Italie Italie Alcyon 175 pts

Autres classements

[modifier | modifier le code]

Charles Cruchon, cinquième, est le vainqueur de la catégorie « indépendant »[23].

L'Auto nomme Octave Lapize meilleur grimpeur. Ce titre qui n'est pas officiel est le précurseur du Grand Prix de la montagne[24].

Liste des participants

[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1909, bien que certains cyclistes soient inscrits au Tour avec un sponsor, ils sont toujours considérés comme courant individuellement. En 1910, ils concourent pour la première fois en équipe[25].

Les coureurs ne sont pas très enthousiastes à propos de l'ajout des Pyrénées au parcours et il y a moins de participants : 110[26] au lieu de 150 en 1909[2]. Il y a trois équipes au départ avec 10 cyclistes chacune, y compris tous les favoris pour la victoire globale : Alcyon, Le Globe et Legnano. L'équipe La Française a décidé de ne pas participer, mais a autorisé ses coureurs à rouler pour l'équipe italienne de Legnano[27]. Les 80 autres cyclistes ont roulé en tant qu'individuel, au sein de la catégorie « isolés »[3].

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour Pos Position à l'arrivée de la course
   Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ de la course
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé la course HD Indique un coureur qui a terminé la course hors des délais
Alcyon
Num Coureur Pos
1 François Faber (LUX) 2e
2 Gustave Garrigou (FRA) 3e
3 Louis Trousselier (FRA) AB-14
4 Octave Lapize (FRA) 1er
5 André Blaise (BEL) 8e
6 Cyrille Van Hauwaert (BEL) 4e
7 Marcel Godivier (FRA) AB-14
8 Georges Cadolle (FRA) AB-1
9 Édouard Léonard (FRA) AB-5
10 Aldo Bettini (it) (ITA) 10e
Legnano
Num Coureur Pos
11 Lucien Petit-Breton (FRA) AB-7
12 Maurice Brocco (FRA) AB-6
13 Jean-Baptiste Dortignacq (FRA) AB-9
14 Maurice Decaup (FRA) 29e
15 Émile Georget (FRA) AB-12
16 Constant Ménager (FRA) 18e
17 Pierino Albini (ITA) 11e
18 Ernesto Azzini (ITA) 13e
19 Luigi Azzini (ITA) 17e
20 Lauro Bordin (ITA) AB-7
Le Globe
Num Coureur Pos
21 Omer Beaugendre (FRA) AB-5
22 Henri Cornet (FRA) 16e
23 Georges Paulmier (FRA) 12e
24 Alphonse Charpiot (FRA) AB-5
25 Julien Maitron (FRA) 9e
26 Léon Lannoy (FRA) AB-14
27 Jules Deloffre (FRA) 15e
28 Frédéric Saillot (FRA) 20e
29 Charles Crupelandt (FRA) 6e
30 Maurice Loit (FRA) AB-3
Coureurs isolés
Num Coureur Pos
101 Louis Bonino (FRA) AB-1
102 Joseph Leblanc (FRA) 22e
103 Augustin Ringeval (FRA) 19e
104 Paul Amiot (FRA) AB-10
105 Noël Combelles (FRA) AB-10
106 Fernand Chaalon (FRA) NP-1
107 René Fleury (FRA) NP-1
108 Jean-Baptiste Vaneste (FRA) NP-1
109 Lucien Roquebert (FRA) 34e
110 Charles Pavese (FRA) AB-3
111 François Lafourcade (FRA) 14e
112 Lucien Leman (FRA) 30e
113 Charles Cruchon (FRA) 5e
114 Louis Faudon (FRA) AB-3
115 Émile Lambœuf (FRA) AB-3
116 Eugène Leroy (FRA) AB-10
117 Robert Lecointe (FRA) NP-1
118 Ernest Paul (FRA) 7e
119 Pierre Privat (FRA) AB-9
120 Paul Coppens (FRA) AB-2
121 Émile Lachaise (FRA) NP-1
122 Pierre Bordigoni (FRA) AB-3
123 Gabriel Mathonat (FRA) 31e
124 Paul Deman (FRA) NP-1
125 José María Javierre (an)[22] (ESP) 24e
126 Louis Picard (FRA) 40e
127 Robert Charpentier (FRA) AB-4
128 Jean Riou (FRA) 25e
129 Georges Fleury (FRA) 23e
130 Eugène Forestier (FRA) NP-1
131 Émile Lamy (FRA) AB-5
132 Honoré Genin (FRA) NP-1
133 Raphaël Galiero (FRA) AB-7
134 Paul Boillat (SUI) AB-4
135 Eugène Merville (FRA) AB-1
136 Guillaume Combes (FRA) NP-1
Coureurs isolés (suite)
Num Coureur Pos
137 Léon Boos (FRA) NP-1
138 Achille Viollet (FRA) AB-3
139 Émile Abbeg (FRA) AB-4
140 Charles Santarelli (FRA) NP-1
141 Louis Jouin (FRA) 38e
142 Frédéric Vaillant (FRA) AB-3
143 Henri Ory (FRA) AB-10
144 Georges Devilly (FRA) AB-5
145 Auguste Dufour (FRA) 37e
146 Eugène Moura (FRA) AB-7
147 René Chaude (FRA) 39e
148 Pierre Le Floch (FRA) AB-1
149 Pierre Desvages (FRA) AB-5
150 Pietro Ghislotti (ITA) 33e
151 Albert Cognat (FRA) AB-14
152 Alfred Faure (FRA) NP-1
153 Émile Godard (FRA) AB-10
154 Pierre Delplace (FRA) AB-1
155 Vicente Blanco (ITA) AB-1
156 Henri Pépin (FRA) NP-1
157 Charles Clodi (FRA) AB-3
158 Albert Baudet (FRA) AB-10
159 Amédée Dutiron (FRA) AB-3
160 Henri Alavoine (FRA) AB-10
161 Georges Wagner (SUI) AB-4
162 Adrien Melaye (FRA) AB-3
163 Constant Collet (FRA) 41e
164 Jean Perruca (SUI) AB-10
165 Ferdinand Payan (FRA) NP-1
166 Louis Pennequin (FRA) AB-10
167 François Picolot (FRA) AB-9
168 Robert Jeannet (FRA) AB-1
169 Émile Besnier (FRA) AB-10
170 Raoul Tainon (FRA) NP-1
171 Albert Guillot (FRA) AB-1
172 Jules Defrance (FRA) AB-2
Coureurs isolés (suite)
Num Coureur Pos
173 Mrius Chapelet (FRA) NP-1
174 Adrien Heloin (FRA) AB-7
175 Edmond Héliot (FRA) AB-3
176 Georges Pasquier (FRA) AB-3
177 Jean Bouillet (FRA) 27e
178 Félix Bernard (FRA) NP-1
179 Célestin Guillermoz (FRA) AB-3
180 Paul Naboulet (FRA) NP-1
181 Georges Pasquier (FRA) NP-1
182 André Kuhm (FRA) AB-1
183 Auguste Guyon (FRA) 26e
184 Georges Cauvry (FRA) 36e
185 Pierre Richier (FRA) NP-1
186 Joseph Wiringer (BEL) AB-10
187 Philippe Pautrat (FRA) NP-1
188 Camille Bière (FRA) 35e
189 Robert Chopard (SUI) 32e
190 Adolphe Hélière (FRA) NP-7
191 Raymond Didier (FRA) AB-1
192 Alexandre Rambaudi (FRA) AB-6
193 François Rippelin (FRA) NP-1
194 Maurice Pardon (FRA) 21e
195 Auguste Denizot (FRA) NP-1
196 Lucien Pothier (FRA) 28e
197 Pierino Fiore (ITA) AB-3
198 René Bartholet (FRA) AB-10
199 Joseph Riff (FRA) NP-1
200 André Herbelin (FRA) AB-4
201 Charles Dumont (FRA) AB-10
202 Octave Doury (FRA) AB-3
203 Jean-Baptiste Camdessoucens (FRA) AB-7
204 Léon Rabot (FRA) NP-1
205 Auguste Dumollard (FRA) NP-1
206 Antony Wattelier (FRA) AB-9

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Serge Laget et Philippe Bouvet, Cols mythiques du Tour de France, 2005
  2. a b c d e f et g (nl) Wim Amels, De geschiedenis van de Tour de France 1903–1984, Sport-Express, , 15–16 p. (ISBN 90-70763-05-2)
  3. a b c d e f et g « 8e Tour de France 1910 » [archive du ], Mémoire du cyclisme (consulté le )
  4. a b et c Bill McGann et McGann, Carol, The Story of the Tour De France : 1903-1964, Dog Ear Publishing, , 640–646 p. (ISBN 1-59858-180-5)
  5. a et b « Top 25 All Time Tours: 1910: "Assassins..." » [archive du ], Cycling revealed, (consulté le )
  6. a b c et d Il était une fois... il y a 100 ans - Tour de France 1910 sur memoire-du-cyclisme.eu
  7. Tom James, « 1910: The "Assassins" send the race to the Pyrenees » [archive du ], (consulté le )
  8. (nl) « De angst voor de Pyreneeën » [archive du ], Tourdefrance.nl (consulté le )
  9. Le Tour a 75 ans - Numéro spécial de l'Équipe
  10. « Site officiel du Tour de France 2020 », sur letour.fr (consulté le ).
  11. « La mort du coureur Helière », L'Ouest-Éclair, Rennes, no 4192,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Pierre Carrey, « Cepeda, Tonon, Hélière, la chute et la tombe », Libération,‎ (lire en ligne)
  13. « The Tour and the Pyrenees: a love affair embarked upon one hundred years ago. », Amaury Sport Organisation (version du sur Internet Archive)
  14. Owen Mulholland, Cycling's Great Climbers, VeloPress, , 256 p. (ISBN 1-931382-12-3)
  15. a et b « 1910 - 8th Tour de France » [archive du ], ASO (consulté le )
  16. Owen Mulholland, Uphill Battle : Cycling's Great Climbers, VeloPress, , 256 p. (ISBN 1-931382-12-3)
  17. « 8e Tour de France 1910, 12e étape » [archive du ], Mémoire du cyclisme (consulté le )
  18. Augendre 2016, p. 12.
  19. Arian Zwegers, « Tour de France GC top ten » [archive du ], CVCC (consulté le )
  20. « The history of the Tour de France – Year 1910 – The stage winners », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  21. « The history of the Tour de France – Year 1910 – Stage 15 Caen > Paris », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  22. a et b (es) Carlos Arribas, « José María Javierre / Joseph Habierre », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  23. « l'Historique du Tour - Année 1910 », Amaury Sport Organisation (consulté le )
  24. Jan Cleijne, Legends of the Tour, Head of Zeus, , 160 p. (ISBN 978-1-78185-999-5, lire en ligne)
  25. Christopher S. Thompson, The Tour de France: a cultural history, University of California Press, (ISBN 0-520-24760-4, lire en ligne), p. 36
  26. « 8e Tour de France 1910 » [archive du ], Memoire du cyclisme
  27. (nl) « De Ronde van Frankrijk - 5000 km, 25.000 fr prijzen », De Poperinghenaar,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :