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Jean-Antoine Houdon (20. maaliskuuta 1741 Versailles - 15. heinäkuuta 1828 Pariisi oli ranskalainen uusklassinen kuvanveistäjä, joka tunnetaan realistisista töistään. Marmorin lisäksi Houdon oli myös taitava saven, kipsin, pronssin ja terrakotan työstäjä. Häntä kutsutaan usein "Valistuksen kuvanveistäjäksi".

Elämänkerta

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Jean Houdon, statue à Versailles

Hänen äitinsä oli taidemaalari ja isänsä Pariisin taidekoulun vahtimestari.

Sa mère était peintre et Houdon lui ressemblait beaucoup, quant à son père, il était concierge à l'école des beaux arts de Paris.

Après l'Académie, Houdon obtient en 1761 la bourse qui va avec le Prix de Rome. Il arrive à Rome lorsque le classicisme florissant commence à détrôner le berninisme. Houdon étudie les œuvres de l'antiquité et les artistes de la Renaissance comme Michel-Ange. Il apprend rapidement à combiner le réalisme avec l'idéalisme grec. Il séjourne à Rome de 1764 à 1768, date à laquelle il revient à Paris. En 1771, Houdon devient membre de l'Académie royale, où il est nommé professeur à l'École des Beaux-Arts de Paris le 24-janvier-1805Virhe: kelvoton aika 24, succédant à Pierre Julien. Son successeur sera Charles Dupaty en 1823[1]. Il se marie en 1786 et a trois filles qui lui servent plusieurs fois de modèles.

Houdon fait partie d'une loge maçonnique, Les Neuf Sœurs[2], qui a soutenu la jeune république américaine. Il y côtoie Benjamin Franklin, et lorsque celui-ci retourne en Amérique, fait la connaissance de son remplaçant, Thomas Jefferson, qui lui commande un buste et le persuade de faire une statue de George Washington. En 1785, « appelé par l'État de Virginie pour fixer les traits de Washington », Houdon traverse l'Atlantique et passe plusieurs semaines à Mount Vernon. Une des statues de Washington se trouve aujourd'hui au capitole de Richmond. Houdon est un des seuls artistes européens de son temps à avoir fait le voyage en Amérique du Nord.

En 1795, sous le Directoire, Houdon est nommé membre de l'Institut. Lorsqu'il prend sa retraite en 1814, Il aura successivement travaillé sous Louis XVI, sous la Révolution française et sous l'Empire.

Il continue à sculpter jusqu'à sa mort. Il est décédé à l'âge de 87 ans.

Il est fait Chevalier de l'Empire le Malline:1er avril 1809[3].

À Paris, il existe une rue Houdon nommée en l'honneur du sculpteur en 1864, dans le [[18e arrondissement de Paris|Malline:18e arrondissement]].

À Vitry-sur-Seine il existe une voie Houdon. À Tours il existe une place. À Rueil Malmaison ainsi qu'au Plessis-Robinson, il y a une allée Jean Antoine Houdon

(liste non exhaustive)

L'atelier de Houdon par Louis Léopold Boilly

L'Écorché, sculpté en 1767 avant son retour à Paris, est le premier succès d'Houdon. Celui-ci s'intéresse vivement à l'anatomie du corps humain et veut que ses œuvres soient fidèles à la nature. C'est de cet intérêt qu'est issu l'Écorché, œuvre qui continue à être reproduite aujourd'hui. C'est l'œuvre caractéristique du réalisme tel que le conçoit Houdon.

D'autres œuvres (la frileuse) démontrent sa virtuosité dans le modelé.

Peu après être retourné à Paris en 1768, Houdon présente au Salon « des statues mythologiques et allégoriques » notamment une Diane et une Baigneuse, aujourd'hui au Metropolitan Museum de New York . Parmi ses bustes exposés au salon, on peut mentionner ceux de La Fayette, de Benjamin Franklin, d'Honoré de Mirabeau, de Jacques Necker, et de Jean Sylvain Bailly.

Les portraits

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[[Fichier:Portrait of Louise Brongniart.png|thumb|Buste de Louise Brongniart, fille de Alexandre-Théodore Brongniart.]] Houdon est principalement connu comme portraitiste ; ses portraits sont extrêmement précis et vivants et de nombreuses personnalités de son temps posent pour lui. On lui doit les bustes de la tsarine Catherine II de Russie et du philosophe Denis Diderot, quatre bustes différents de Voltaire et un buste de Rousseau réalisé après la mort de celui-ci, ainsi qu'un buste de Cagliostro. Les yeux de ses portraits sont célèbres et Melchior Grimm, frappé par le jeu de la lumière et l'expressivité de leurs regards, remarquait que : « Houdon était peut-être le premier sculpteur qui ait su modeler les yeux ».

On peut encore citer ses portraits de Voltaire (en buste, sur pied au Panthéon, ou assis à la Comédie-Française), de la comédienne Sophie Arnould, de Molière, de Napoléon Bonaparte, ainsi que ceux de plusieurs grands hommes américains : celui de Washington déjà évoqué, de Robert Fulton, Benjamin Franklin ou Thomas Jefferson.

Buste de Voltaire, 1778
  • Voltaire assis, statue, marbre (1781), Saint-Pétersbourg (Musée de l'Ermitage), bronze copie - Comédie-Française
  • Portrait de Madame de Sérilly d'Etigny, buste, marbre (1782), Londres, Wallace Collection [4]
  • Portrait d'Alexandre Brongniart, buste, terre cuite (1777), Paris, musée du Louvre[5]
  • Portrait d'Anne-Ange Houdon, buste, plâtre (1791), Paris, musée du Louvre[6]
  • Apollon repoussé par le vent, médaillon, marbre (1782), Paris, musée du Louvre[7]
  • Portrait de Benjamin Franklin, buste, terre cuite (1778), Paris, musée du Louvre[8]
  • Portrait de Buffon, buste marbre, Paris, musée du Louvre[9]
  • Portrait du duc de Choiseul, buste, marbre (1780), Paris, musée du Louvre[10]
  • Portrait de Cicéron, buste, plâtre, Paris, musée du Louvre[11]
  • Portrait de la comtesse de Jaucourt, buste, marbre (1777), Paris, musée du Louvre[12]
  • Portrait de Condorcet, buste, terre cuite (vers 1785), Paris, musée du Louvre[13]
  • Portrait de Diderot, buste, marbre (1775), Paris, musée du Louvre[14]
  • Diane chasseresse, statue, bronze (1790), Paris, musée du Louvre[15]
  • Portrait de Diderot, buste, terre cuite (1771), Paris, musée du Louvre[16]
  • Diane chasseresse, statue, marbre (1780), Lisbonne, Musée Calouste-Gulbenkian

[[Fichier:Houdon diane 1780.JPG|vignette|Diane chasseresse, statue, marbre (1780), Lisbonne, Musée Calouste-Gulbenkian]]

  • Portrait de George Washington, buste, terre cuite (1786), Paris, musée du Louvre[17]
  • Portrait de Jean-Charles-Pierre Lenoir, buste, marbre (1784), Paris, musée du Louvre[18]
  • La Frileuse, statuette, terre cuite (1793), Paris, musée du Louvre[19]
  • Portrait de Louise Brongniart, buste, terre cuite (1777), Paris, musée du Louvre[20]
  • Portrait de Madame Adélaïde, buste, marbre (1777), Paris, musée du Louvre[21]
  • Portrait de Madame Houdon, buste, plâtre, Paris, musée du Louvre[22]
  • Modèle du monument funéraire du prince Alexandre Mikhaïlovitch Golitsyne, groupe, terre cuite (1777)[23]
  • Monument du cœur du comte d'Ennery, groupe, marbre (1781), Paris, musée du Louvre[24]
  • Morphée, statuette, marbre (1777), Paris, musée du Louvre[25]
  • Le Sommeil, statuette, terre cuite, Paris, musée du Louvre
  • Portrait de Sabine Houdon, buste, plâtre (1788), Paris, musée du Louvre[26]
  • Portrait de Sabine Houdon, buste, plâtre (1791 ?), Paris, musée du Louvre[27]
  • Portrait de Sophie Arnould, buste, marbre (1775), Paris, musée du Louvre[28]
  • Vestale, statue, marbre (1787), Paris, musée du Louvre[29]
  • Portrait de Voltaire, buste, marbre (1778), Paris, musée du Louvre[30]
  • Buste de fillette, buste, plâtre (1791), Lyon, musée des Beaux-Arts
  • L'hiver, dit La Frileuse (1783), Montpellier, musée Fabre
  • L'été, (1783), Montpellier, musée Fabre
  • Les enfants Brongniart, Paris, musée du Louvre
  • Saint-Bruno (1767), Rome, Basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs
  • Buste du marquis de Méjanes, marbre (1786-1787), Aix-en-Provence, bibliothèque Méjanes [31]
  • Buste du baron de Vietinghoff (1791), Berlin, Bode-Museum
Armes de chevalier de l'Empire
D'azur au chevron cousu de gueules du tiers de l'écu, chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagné en chef, à dextre d'un croissant, à sénestre d'un arc et d'une flèche, le tout d'argent; et en pointe d'un vieillard assis dans un fauteuil, le tout aussi d'argent. (Ces armes rappellent la statue de Voltaire assis dans un fauteuil, un des chefs-d'œuvre de Houdon).[3].

Musées, monuments

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Notes et références

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Malline:Références

Malline:Autres projets

Bibliographie

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  • Valérie Roger, « Du portrait malgré lui à la grâce intemporelle du visage », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, Articles, 2007, mis en ligne le 13 juin 2008. En ligne. Consulté le 17 mars 2013.

Malline:Portail

  1. Frédéric Chappey, Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts, (1794-1873), dans: Romantisme, 1996. Malline:N°. Malline:P..
  2. Les neuf sœurs
  3. a b Malline:Ouvrage
  4. Buste of Madame de Sérilly
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  30. Malline:Base Atlas
  31. Buste de Houdon