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1454 en santé et médecine

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Années de la santé et de la médecine :
1451 - 1452 - 1453 - 1454 - 1455 - 1456 - 1457
Décennies de la santé et de la médecine :
1420 - 1430 - 1440 - 1450 - 1460 - 1470 - 1480

Cet article présente les faits marquants de l'année 1454 en santé et médecine.

Événements

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  • Fondation à Gozo, à Malte, d'un hôpital qui, « d'abord destiné aux pèlerins, recevra dans sa plus grande extension cinquante femmes malades ainsi que des filles enceintes venues chercher refuge sous son toit à l'approche de la délivrance, et qui disposera d'autre part d'un tour d'abandon pour les bébés non désirés[1] ».
  • Début de la construction de l'hôpital de Santa María (ca), fondé à Lérida en Catalogne par la reine Marie de Castille, comtesse de Barcelone, pour réunir sept établissements privés de la ville[2].
  • Une maladrerie Saint-Nicolas-des-Champs, probablement fondée avant 1340 et qui est à l'origine de l'actuel établissement public local, est attestée à Vitteaux, en Bourgogne[3].
  • Un hôpital est attesté à Boisseuil, en Limousin, et « signalé en ruines un siècle plus tard[4] ».
  • Grâce à une donation de Thomas Beamond, la Worshipful Company of Salters (en) (« Compagnie des commerçants du sel ») fait construire à Londres la Salter's Almshouse, maison d'aumône destinée à l'accueil des six plus démunis parmi les pauvres travailleurs des métiers du sel[5].
  • Fondation de la Guilde des chirurgiens de Danzig, en Poméranie[6].
  • Un médecin attitré, assisté d'un barbier, est embauché pour l'année à l'hôpital du Pont-du-Rhône, futur Hôtel-Dieu de Lyon[7].
  • Santa María Nuova, le plus grand des hôpitaux pour malades indigents de Florence, dispose de deux cent trente lits[8].

Publication

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  • Retranscription, par un certain Étienne Beludet, d'un recueil de médecine, de chirurgie et d'astrologie comprenant un traité sur la saignée attribué à Jean Le Lièvre ( ), « compilation d'éléments empruntés surtout à Rhazès, à Avicenne et à Lanfranc[9] ».

Références

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  1. « This hospital, meant only for women, originated as a hospice for pilgrims. When completed it accommodated 50 sick women but it also received unmarried, pregnant women who sought refuge under its roof at the approach of delivery. It had, besides, a “ruota » or cradle for the deposition of unwanted babies. » (en) Paul Cassar, « The Concept and Range of Charitable Institutions Up to World War I », Malta Medical Journal, vol. 18, no 1,‎ , p. 46 (lire en ligne).
  2. (ca) « L'antic Hospital de Santa Maria de Lleida, seu de l'Institut d'Estudis de Lleida », sur le site de l'Institut d'Estudis Ilerdencs, s. d. [lire en ligne (page consultée le 1er avril 2018)].
  3. Notice no IA21000868, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Christian Bélingard, « Voie limousine de Saint-Léonard à Boisseuil », Le Limousin médiéval, 18 mai 2010 [lire en ligne (page consultée le 19 octobre 2017)].
  5. (en) Michel Mollat (trad. Arthur Goldhammer (en)), The Poor in the Middle Ages : An Essay in Social History [« Les Pauvres au Moyen Âge »], New Haven et Londres, Yale University Press, , 336 p. (ISBN 978-0-300-02789-1, lire en ligne), p. 287.
  6. (pl + en) Tadeusz Zajączkowski, « History of Education in Medicine and Surgery, First Hospitals - Development of Urology in Danzig/Gdańsk », Annales Academiae Medicae Stetinensis - Roczniki Pomorskiej Akademii Medycznej w Szczecinie, vol. 60, no 1,‎ , p. 118-119 (lire en ligne).
  7. Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XIIe – XVe siècle) », Cahiers de recherches médiévales, no 6 « Vulgariser la science »,‎ , § 39, n. 79 (lire en ligne).
  8. (en) Bernice J. Trexler, « Hospital Patients in Florence : San Paolo, 1567-68 », Bulletin of The History of Medicine, vol. 48, no 1,‎ , p. 41 (lire en ligne).
  9. Danielle Jacquart, La Médecine médiévale dans le cadre parisien, Paris, Arthème Fayard, coll. « Penser la médecine », , 592 p. (ISBN 978-2-213-66030-1, lire en ligne).