Aller au contenu

Aimé Charles Irvoy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aimé Charles Irvoy
Aimé Charles Irvoy, photographie anonyme.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Formation
Maîtres

Aimé Charles Irvoy né le à Vendôme (Loir-et-Cher) et mort le à Grenoble (Isère)[1] est un sculpteur français, actif à Grenoble.

Gabriel-Jules Thomas, Aimé Irvoy (1898), musée de Grenoble.
L'atelier du sculpteur Aimé Irvoy à Grenoble, photographie de Charles d'Hérou, Grenoble, Musée Dauphinois.

Aimé Charles Irvoy expose ses œuvres dès 1840 à Tours. Peu de temps après, Irvoy entre à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Jules Ramey et d'Auguste Dumont. Il est aussi l'élève du sculpteur grenoblois Victor Sappey. En 1854, il obtient le second prix de Rome avec le groupe Hector et son fils Astyanax.

Il arrive à Grenoble en 1855, et l'année suivante, le poste de directeur de l'école de sculpture architecturale de Grenoble étant vacant, obtient cette place et la conservera 41 ans[2]. En 1861, il épouse Louise Charrut (1832-1914). De 1867 à 1869, il sculpte les bustes de la préfecture de l'Isère et les statues de L'Agriculture et de L'Industrie à la Chambre de commerce et d'industrie du boulevard Gambetta à Grenoble. En 1870, il réalise l'aigle monumental de l'immeuble du Dauphiné libéré dans l'avenue Alsace-Lorraine à Grenoble, mais ses relations avec la municipalité deviennent tendues en raison du refus de lui passer commande d'une statue équestre de Napoléon Ier destinée à la place d'Armes.

Charles Irvoy est enterré au cimetière Saint-Roch de Grenoble, dans lequel on retrouve de nombreuses tombes ornées de ses œuvres, comme le gisant de l'abbé Jean Gerin, le médaillon d'Albin Crépu, les cariatides ornant la sépulture du maire Joseph Marie de Barral, ou le médaillon du général de Miribel[3],[4].

Des œuvres d'Aimé Irvoy sont conservées au musée de Grenoble (bustes de personnalités) et dans plusieurs lieux de la ville, ainsi qu'au musée des Beaux-Arts de Lyon. Au Muséum d'histoire naturelle de Grenoble, seize médaillons en terre cuite (1871) représentent des savants illustres, depuis Aristote jusqu’à Coenraad Jacob Temminck (1778-1858), en passant par Dominique Villars (1745-1814) ou Alexander von Humboldt (1769-1859).

Œuvres dans les collections publiques

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Archives municipales de Grenoble, acte no 355.
  2. L'ancienne école (1853) et le logement de son directeur, rue Hébert, abritent aujourd'hui le musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère.
  3. Union de quartier de l'Île-Verte, Mémoire de l'Île, 2006, p. 195.
  4. Personnages et tombes remarquables : des sculpteurs, site de l'Association Saint Roch ! Vous avez dit cimetière ?, consulté le .
  5. « La Sentinelle gauloise », notice no 09940004820, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. « La Sentinelle gauloise – Grenoble (disparu) », notice sur e-monumen.net.
  7. « Louis Joseph Vicat », notice no 09940004823, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Le fronton de la Charité de l’ancien Hôpital de Grenoble », notice sur musee-sciences-medicales.fr.
  9. Les collections d’ethnologie et d’anthropologie, site du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble, consulté le .
  10. « Des sculpteurs », sur le site de l'Association Saint-Roch ! Vous avez dit cimetière ?, consulté le .

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Valérie Huss (dir.), Grenoble et ses artistes au XIXe siècle, Grenoble, Editions Snoeck - Musée de Grenoble, 2020, 272 p. (ISBN 9461615949) — Catalogue de l'exposition du au .

Liens externes

[modifier | modifier le code]