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Alistair MacLean

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Alistair MacLean
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Biographie
Naissance
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Shettleston (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Ancien cimetière de Céligny (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alistair Stuart MacLeanVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Ian StuartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Université de Glasgow
Hillhead High School (en)
Inverness Royal Academy (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Alistair Maclean (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Conflit
Genre artistique
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Alistair Stuart MacLean (Glasgow, Écosse, - Munich, Allemagne ) est un écrivain écossais auteur de thrillers et d'histoires d'aventures à succès entre autres Les Canons de Navarone (The Guns of Navarone) et Quand les aigles attaquent (Where Eagles Dare). Il a aussi écrit sous le pseudonyme Ian Stuart.

Fils de pasteur, il n'apprend l'anglais qu'après sa langue maternelle, le gaélique écossais. Né à Glasgow, il passe sa jeunesse à Daviot (en), près d'Inverness.

Un marin dans la guerre

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Il rejoint la Royal Navy en 1941, participant à la Seconde Guerre mondiale comme simple matelot, puis de 2e classe, puis chef torpilleur. D'abord affecté à bord du PS Bournemouth Queen, une vedette anti-aérienne en patrouille sur les côtes d'Angleterre et d'Écosse, il embarque en 1943, sur le HMS Royalist, un croiseur léger de classe Dido. À bord du Royalist il participe à des combats dans l'Atlantique, à deux convois en océan Arctique, il escorte une Force opérationnelle (autour d'un porte-avions) contre le cuirassé allemand Tirpitz et contre d'autres cibles sur la côte norvégienne; en 1944 il participe à l'opération Anvil Dragoon pour le débarquement de Provence, il contribue à couler des navires échappés de Crète, bombarde Milo dans la mer Égée (il est sans doute blessé à l'occasion d'une manipulation de canon); en 1945, il est sur le théâtre d'Extrême-Orient, escortant des porte-avions dans des expéditions contre des cibles japonaises en Birmanie, Malaya, et Sumatra. (À la fin de sa vie, il disait qu'il aurait été capturé et torturé par les Japonais, mais cela a été qualifié de propos d'ivrognes par son biographe et son fils [Webster p. 191].) Après la reddition des Japonais, le Royalist a servi à évacuer les prisonniers de guerre de la prison de Changi à Singapour.

Un écrivain

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Démobilisé de la Royal Navy en 1946, il se met à étudier l'anglais à l'Université de Glasgow, obtenant son diplôme en 1953, ce qui lui permet d'enseigner.

À l'Université, il commence à écrire des nouvelles pour se faire un peu d'argent ; il gagne un concours en 1954 grâce à "Dileas" (une nouvelle sur la mer). La compagnie HarperCollins lui demande alors un roman, ce qui sera l'occasion du fameux HMS Ulysses, basé sur son expérience de guerre et sur des conseils de son frère Ian, capitaine. Ce fut un succès, et Alistair MacLean se lança sérieusement dans l'écriture d'histoires de guerre ou d'espionnage.

Au début des années 1960, il écrit sous le pseudonyme de "Ian Stuart" pour prouver que ses livres ont de la valeur en eux-mêmes et non pas en raison de sa popularité. Ils se sont bien vendus, mais les fans avaient aussi reconnu son style, malgré le pseudonyme. Ses livres se vendent si bien qu'il finit par émigrer en Suisse pour échapper aux impôts.

Après la gloire

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À partir de 1963–1966 il s'arrête progressivement d'écrire pour s'occuper d'hôtellerie en Angleterre.

Ses derniers livres sont moins bien reçus que les premiers. Pour rester au contact de la technique de l'époque, il s'engage parfois dans des intrigues trop invraisemblables.

Il doit également lutter contre l'alcoolisme qui finalement provoque sa mort à Munich en 1987. Il est enterré au cimetière de Céligny, en Suisse, non loin de la tombe de Richard Burton.

Il s'est marié deux fois et a eu trois fils de sa première épouse Gisela (1928-2011).

Il reçoit un doctorat honoris causa de littérature à l'Université de Glasgow en 1983.

Si on le compare à d'autres écrivains dans le même genre, par exemple Ian Fleming, il a au moins ceci de particulier : peu de sexe et d'amourettes car selon lui cela ralentit l'action. Mais il ne ressemble pas non plus aux écrivains des récents techno-thrillers, tels Tom Clancy ou Michael DiMercurio. En fait, ce sont ses héros qui sont le point focal de son attention, dans leur lutte contre des événements imprévus qui les poussent au-delà des limites de leur endurance physique ou mentale. Le héros est d'ordinaire plutôt calme, voire flegmatique, dévoué à sa mission et souvent doté d'une compétence particulière ou secrète. Souvent aussi, l'un des proches de ce héros se révèle être un traître.

Il donne aussi beaucoup de place à la description de la nature, spécialement la mer et le cercle arctique, mais aussi des régions plus exotiques. Il n'y a qu'un de ses livres, When Eight Bells Toll, qui soit situé dans son Écosse natale. Ses meilleurs succès sont tout de même ceux dans lesquels il utilise sa propre connaissance de la navigation et de la guerre, comme le célèbre HMS Ulysses qui a rang de classique dans les romans sur la mer.

On peut également trouver certaines similitudes dans ses œuvres, contribuant à un style. Ainsi, la scopolamine est plusieurs fois mentionnée, comme sérum de vérité que les Allemands peuvent utiliser. De même - c'est frappant à l'écran - il y a plusieurs scènes de commandos britanniques enfermés et exécutant leur tâche, pendant que des Allemands tentent de faire sauter une porte blindée.

On peut proposer quatre périodes pour classer le style de ses œuvres :

  • de HMS Ulysses à The Last Frontier.
  • de Night Without End à Ice Station Zebra.
  • de When Eight Bells Toll à Bear Island,
  • de The Way to Dusty Death à sa mort.

Tout compte fait, Alistair MacLean a publié 28 romans et une collection de nouvelles, ainsi que des livres à propos de T. E. Lawrence et James Cook.

Il a aussi écrit quelques scénarios de film, dont certains sont basés sur ses propres romans, et d'autres ont été ensuite réécrits en romans par d'autres auteurs. Vers 1980, il avait reçu commande d'une compagnie américaine de production de films pour une série de schémas de scénarios autour d'un organisme fictif des Nations unies, l'UNACO. Il commença de fait, mais cela fut complété par d'autres auteurs. Ainsi par exemple Hostage Tower de John Denis et Death Train d'Alastair MacNeill. Certains de ces ouvrages ressemblent assez peu à son style, en particulier dans le déploiement de sexe et de violence auquel ils recourent.


  • HMS Ulysses (1955), adapté en feuilletons radiophoniques.
  • The Guns of Navarone (Les canons de Navarone) (1957) adapté au cinéma
  • South by Java Head (Les rescapés de Singapour) (1957)
  • The Last Frontier, aux États-Unis The Secret Ways) (1959 en anglais), (Le Dernier Passage) adapté au cinéma par Phil Karlson (1961)
  • Night Without End (Nuit Sans Fin) (1959)
  • Fear is the Key (Grande peur aux Caraïbes) (1961)
  • The Dark Crusader, aux États-Unis The Black Shrike (Ian Stuart, 1961) (Mise à feu sur Vardu) paru chez Plon en 1962
  • The Golden Rendezvous (L'Or du petit matin) (1962)
  • The Satan Bug (Ian Stuart, 1962) (Station 3, ultra secret) paru chez Plon en 1965 adapté au cinéma
  • Ice Station Zebra (Destination Zebra, station polaire) (1963) adapté au cinéma
  • When Eight Bells Toll (48 heures de grâce ou Trois morts dans un bateau) (1966) adapté au cinéma
  • Where Eagles Dare (Quand les aigles attaquent) (1967) adapté au cinéma, connu aussi sous le titre "Un triple vaut trois doubles" ; Alistair MacLean a écrit le scénario et le roman éponyme en même temps
  • Force 10 from Navarone (L'ouragan vient de Navarone) (1968) adapté au cinéma
  • Puppet on a Chain (Narcotic Bureau) (1969)
  • Caravan To Vaccarès (Caravane pour Vaccarès) (1970)
  • Bear Island (L'île aux ours) (1971) adapté au cinéma
  • The Way to Dusty Death (Les circuits de la mort) (1973)
  • Breakheart Pass (Le défilé de Crêve-Cœur) (1974) adapté au cinéma
  • Circus (Les aigles aveugles) (1975)
  • The Golden Gate (Sur Le Pont de Golden Gate) (1976)
  • Seawitch (La Sorcière des mers) (1977)
  • Goodbye California (Adieu Californie) (1978)
  • Athabasca (1980)
  • River of Death (Le Rio de la mort) (1981), adapté au cinéma
  • Partisans (Le ravin des Četniks) (1982)
  • Floodgate (1983)
  • San Andreas (1984)
  • Santorini (Ariadne) (1986)
  • Hostage Tower (La Tour Eiffel en otage) adapté en téléfilm
  • The Lonely Sea (1985)

Autres livres

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  • All about Lawrence of Arabia (1962)
  • Alistair MacLean Introduces Scotland (1972)
  • Captain Cook (1972)

Livres UNACO par d'autres

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  • Hostage Tower (1980) (John Denis)
  • Air Force 1 is Down (1981) (John Denis)
  • Death Train (1989) (Alastair MacNeill) monté en film : Commando express
  • Night Watch (1989) (Alastair MacNeill)
  • Red Alert (1990) (Alastair MacNeill)
  • Time of the Assassins (1991) (Alastair MacNeill)
  • Dead Halt (1992) (Alastair MacNeill)
  • Golden Girl (1992) (Simon Gandolfi)
  • Code Breaker (1993) (Alastair MacNeill)
  • Golden Web (1993) (Simon Gandolfi)
  • Golden Vengeance (1994) (Simon Gandolfi)
  • Rendezvous (1995) (Alastair MacNeill)
  • Storm Force from Navarone (1996) (Sam Llewellyn)
  • Prime Target (1997) (Hugh Miller)
  • Borrowed Time (1998) (Hugh Miller)
  • Thunderbolt from Navarone (1998) (Sam Llewellyn)

Scénarios de film

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Autres films

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Remarques sur les livres

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  • L'ouragan vient de Navarone (Force 10 from Navarone) est la seule suite de roman faite par Alistair MacLean, et il commence là où la version filmée laisse le récit, non pas selon la version du roman. Ce livre correspond aux œuvres plus légères des dernières années de sa carrière, comme composé de divers morceaux de ses autres romans, avec une pointe d'humour qui tend à la farce.
  • Il joue encore une fois sur la continuité entre des œuvres, avec le caractère d'un policier de Puppet on a Chain qui réapparaît dans Floodgate.

Bibliographie

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Liens externes

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