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Bartolomeo Passarotti

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Bartolomeo Passarotti
Attribué à Bartolomeo Passarotti, Autoportrait (vers 1560), localisation inconnue.
Naissance
Décès
Activités
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Mouvement
Enfant
Tiburzio Passarotti (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bartolomeo Passarotti ou Passerotti, né à Bologne le et mort dans la même ville le , est un peintre et graveur italien maniériste de la Renaissance tardive.

Entre 1550 et 1555, Bartolomeo Passarotti arrive à Rome en suivant Vignole et entre ensuite en contact avec Taddeo Zuccari (1555-1557 ou 1560).

En 1560, il s'établit à Bologne en maintenant ses contacts romains.

Entre 1564 et 1565, il exécute un retable représentant La Madone et les saints pour l'église bolonaise de San Giacomo Maggiore. Comme pour celle-ci, et dans ses premières œuvres, il oriente son style vers la tradition émilienne de Corrège, de Parmigianino et de Nicolò dell'Abbate, lié également aux styles de Pellegrino Tibaldi et des peintres flamands.

Membre de la Compagnie des Quatre Arts[1], il participe à la « querelle » pour la séparation des peintres et des membres de la corporation des Bourreliers, Gainiers et Fourbisseurs, octroyée en 1569.

Dans les œuvres suivantes, vers 1570, l'artiste se tourne vers les modèles toscano-romains de Giorgio Vasari et de Prospero Fontana. Sa dernière œuvre documentée, de 1583, est la Présentation de Marie au temple (Bologne, Pinacothèque nationale). Portraitiste réputé, il s'intéresse à la fin des années 1580 à la peinture de scènes de genre, en parallèle avec Vincenzo Campi.

Sensible aux recherches contemporaines du naturaliste Aldrovandi, il est un collectionneur passionné d'antiquités et de curiosités, allant jusqu'à constituer un « musée », enrichi par la suite par son fils Tiburzio. Il meurt en 1592[2].

Jupiter assis sur des nuages, vers 1574, Paris, musée du Louvre.
Autoportrait enseignant la théorie du dessin anatomique, vers 1580, bibliothèque de l'université de Varsovie.

Notes et références

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  1. Compagnie des Quatre Arts, CRH.
  2. a et b Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 243 et 660.
  3. François-Régis Gaudry avec Alessandra Pierini, Stephane Solier, Ilaria Brunetti, On va déguster l'Italie, Vanves, Hachette Livre (marabout), , 464 p. (ISBN 978-2-501-15180-1), p. 83.
  4. « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le ).
  5. « Dieu le Père, le bras gauche soutenu par un ange : étude pour un plafond, Bartolomeo Passerotti », sur Cat'zArts.
  6. Brugerolles, Emmanuelle, van Tuyll, Carel, Le Dessin à Bologne, Carrache, Guerchin, Dominiquin …, Chefs-d’œuvre des Beaux-Arts de Paris, Paris, Beaux-Arts édition, 2019, p. 35-38, Cat. 4.
  7. « Saint Barthélemy, Bartolomeo Passerotti », sur Cat'zArts.
  8. Brugerolles, Emmanuelle, van Tuyll, Carel, Le Dessin à Bologne, Carrache, Guerchin, Dominiquin …, Chefs-d’œuvre des Beaux-Arts de Paris, Paris, Beaux-Arts édition, 2019, p. 39, Cat. 5.

Bibliographie

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  • (en) « Bartolommeo Passarotti and Reproductive Etching in Sixteenth-Century Italy », Print Quarterly, vol. V, no 2, 1988.
  • (de) Corinna Höper, Bartolomeo Passarotti (1529-1592), 2 vol., Worms, 1987 (ISBN 978-3-88462-911-6).
  • (de) Jürgen Müller, « Das Geheimnis der unsichtbaren Schwelle. Bartolomeo Passerottis Allegra compagnia als Gemeinschaft von Toren », in: Kunstchronik vol. 75, no 4, 2022, p. 182-199.

Liens externes

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