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Bataille de Chantonnay (5 septembre 1793)

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Bataille de Chantonnay
Description de cette image, également commentée ci-après
Épisode de la guerre de Vendée, peinture de Legrip
Informations générales
Date
Lieu Chantonnay, Puybelliard
Casus belli Les vendéen veulent reconquérir le chef-lieu Chantonnay
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
René François Lecomte
François-Séverin Marceau-Desgraviers
Maurice d'Elbée
Charles de Royrand
Jean-Nicolas Stofflet
Charles d'Autichamp
Jacques Nicolas Fleuriot de La Fleuriais
Forces en présence
8 000 hommes 18 000 hommes
Pertes
200 morts ou disparus inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 41′ 16″ nord, 1° 02′ 58″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Chantonnay
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Chantonnay
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Chantonnay

La seconde bataille de Chantonnay est une bataille qui a eu lieu le à Chantonnay, en France, lors de la guerre de Vendée pendant la Révolution française.

Forts de leur victoire à la bataille de Luçon, les Républicains commandés par Augustin Tuncq s'étaient emparés de Chantonnay, (qui fut déjà conquise le 17 mai 1793 par le général Louis Henri François Marcé lors de la première bataille de Chantonnay) et avaient établi un camp retranché aux Roches-Baritaud sur la route de Nantes. Néanmoins, Tuncq, blessé des suites d'une chute de cheval, avait dû partir se faire soigner à La Rochelle le 3 septembre.

Les 8 000 soldats républicains commandés par Lecomte en l'absence de Tuncq occupaient le fort des Roches, Chantonnay, Puybelliard, le pont Charrault puis Saint-Philbert-du-Pont-Charrault elle même et menaçaient Saint-Fulgent, Les Herbiers et Mortagne.

Afin de les déloger, Charles de Royrand demanda l'aide de l'armée d'Anjou. Celle-ci, dirigée par le généralissime Maurice Gigost d'Elbée, fit sa jonction avec les troupes de l'armée du centre aux Herbiers. D'Elbée était secondé par Fleuriot de La Fleuriais qui remplaçait Bonchamps, blessé, et Stofflet.

L'armée vendéenne, forte de 18 000 hommes, se mit en route pendant la nuit ; à 5 heures du matin, Royrand attaqua le fort des Roches mais dans le but d'y fixer la garnison. Fleuriot attaqua le pont Charrault, mais les Républicains se replièrent sans livrer de combat alors que Royrand attendait le bruit de la canonnade au pont avant de lancer une attaque générale. Quant à d'Elbée, il attaqua Puybelliard.

Depuis le fort, Lecomte envoya l'adjudant-général Marceau en renfort avec deux bataillons à Puybelliard. L'aide était insuffisante, bientôt Marceau réclama d'autres renforts, Lecomte envoya alors deux autres bataillons mais ce fut en vain et les Vendéens s'emparèrent de Puybelliard puis de Chantonnay.

Royrand décida alors de lancer l'attaque générale, l'artillerie bombarda le fort qui ne résista pas ensuite à l'assaut des Vendéens.

Les Vendéens purent récupérer leur artillerie et les munitions qu'ils avaient perdues à Luçon.

Pendant le combat, le bataillon des Deux-Sèvres Le Vengeur, fort de 300 hommes, qui s'était distingué lors des précédentes batailles, fut presque entièrement détruit.

Le général Lecomte, blessé lors de la bataille, accusa ensuite Tuncq de n'avoir pris aucune disposition sur les défenses, de l'avoir laissé sans renseignements et d'être parti avec les cartes et les correspondances. Rossignol, général en chef de l'armée des côtes de La Rochelle, en profita pour faire destituer Tuncq et le mit aux arrêts. Tuncq ne fut libéré et réintégré dans l'armée qu'après le 9 Thermidor.

Ordre de bataille

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Armée Républicaine

Bibliographie

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  • Yves Gras, La guerre de Vendée : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5), p. 99-101, p. 69.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Auguste Billaud, (1903-1970), La Guerre de Vendée, Fontenay-Le-Comte, 1972, impr. Lussaud, p. 95.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Émile Gabory, Les guerres de Vendée, Robert Laffont, réimpression de 1993, p. 260 et 261.

Lien externe

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Notes et références

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