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Billet de 500 francs Pascal

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500 francs Pascal
Pays officiellement utilisateurs Drapeau de la France France
Valeur 500 francs
Largeur 180[1] mm
Hauteur 97 mm
Caractéristiques de sécurité

Recto

500 francs Pascal, Face recto
Design Blaise Pascal, Saint-Jacques-la-Boucherie, Clermont-Ferrand
Créateur Lucien Fontanarosa, Robert Armanelli
Date de création

Verso

500 francs Pascal, Face verso
Design Blaise Pascal, Abbaye de Port-Royal
Créateur Lucien Fontanarosa, Claude Durrens
Date de création

Chronologie

Le 500 francs Pascal est un billet de banque français créé le et émis le par la Banque de France à la place du 500 francs Molière. Il fut suivi par le 500 francs Pierre et Marie Curie.

Faisant partie des plus hautes coupures émises par la Banque de France[2], il fut imprimé de 1968 à 1994 et resta en circulation jusqu'en 1997. Il fut échangeable auprès de la Banque de France jusqu'au contre 76,22 euros. La Banque de France estimait qu'au , il restait encore 2,67 millions de billets en possession de particuliers[2] bien qu'il n'ait plus cours légal depuis 12 ans.

Son tirage total est de 1 030 000 000 d'exemplaires.

Description

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Le billet a été illustré par Lucien Fontanarosa[3] (1912-1975) et la gravure réalisée par Robert Armanelli et Claude Durrens[4].

Les tons dominants sont le jaune et le marron clair.

Au recto : au centre, Blaise Pascal reposant sa tête sur sa main et en fond à gauche le clocher de l'église Saint-Jacques-la-Boucherie (tour Saint-Jacques) à Paris et à droite, l'église Notre-Dame-de-Prospérité à Clermont-Ferrand. Le portrait de Pascal s'inspire de celui exécuté à la sanguine par Jean Domat en 1644-1645[5].

Au verso : au centre, le même portrait de Pascal, puis en fond, le colombier et la chapelle de l'Abbaye de Port-Royal.

Le filigrane représente le masque mortuaire de Pascal.

Les dimensions sont de 180 × 97 mm.

  • Ce billet était appelé communément un pascal.
  • Un projet avait été commandé à Pierrette Lambert en 1980 pour un billet de 500 francs « Art médiéval », motif qui fut également testé en 1983 pour un billet non émis de 1 000 francs[6], car il aurait eu pour effet d'accélérer la fuite des espèces. En 1986, Lambert exécuta un projet très avancé de vignette « 500 francs Anne de Bretagne et Renaissance » qui fut également annulé, après avoir été envisagé pour une valeur de 1 000 francs[7].
  • La longévité extraordinaire de ce billet en fait le seul qui ait côtoyé tous les autres billets libellés en « nouveaux francs ».
  • Le sur le plateau de l'émission télévisée Sept sur sept, le chanteur Serge Gainsbourg enflamma avec son briquet l'angle d'un billet de 500 francs, le laissant ostensiblement se consumer : il éteignit la flamme lorsqu'il ne demeura seulement que 26 % du billet. Ceci afin de protester contre ce qui lui restait après la « ponction du fisc ».
  1. Ces différentes dates et données suivantes proviennent du calendrier officiel de la Banque de France établissant les créations, émissions et retraits de tous les billets français. En ligne le 15 mai 2012.
  2. a et b " Les derniers jours du Pascal", Le Monde, 28 janvier 2007.
  3. Les artistes des billets de la Banque de France
  4. "Claude Durrens ou l'art de la gravure", article de Pierre Jullien, Le Monde, 2 avril 2005.
  5. « Dessin à la sanguine de Jean Domat » (vers 1644-45?), in Justinien, Corpus juris civilis (1583). Paris, BNF — sur le site de l'Université de Saint-Étienne.
  6. « 1000 Francs Art Médiéval Type 1980 Billet Banque de France » (consulté le )
  7. Esquisses de Pierrette Lambert sur le site de la Banque de France, en ligne.

Bibliographie et sources

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  • Musée Carnavalet : L'art du billet. Billets de la Banque de France 1800-2000, Banque de France/Paris-Musées, 2000 (ISBN 978-2879004877). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Fayette : Les billets de la Banque de France et du Trésor (1800-2002), C. Fayette Éd., 2003 (ISBN 978-2951634312). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Tristan Gaston-Breton : Indispensable Billet. Petites et grandes histoires du billet de banque en France, Le Cherche midi, 2007 (ISBN 978-2-7491-0444-7).
  • M. Kolsky, J. Laurent et A. Dailly : Les Billets de France, 1707-2000, coll. « Histoire du papier-monnaie français », Les éditions du Landit, 2009.