Aller au contenu

Centre régional de réception

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Centre régional de réception
(en) Regional reception centre
Image de l'établissement
Localisation
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région administrative Laurentides
Subdivision régionale Thérèse-De Blainville
Localité Sainte-Anne-des-Plaines
Coordonnées 45° 45′ 01″ nord, 73° 51′ 42″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Laurentides
(Voir situation sur carte : Laurentides)
Centre régional de réception
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Centre régional de réception
Géolocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
Centre régional de réception
Installations
Type Prison fédérale (en)
Capacité 283 places
Fonctionnement
Date d'ouverture
Opérateur(s) Drapeau du Canada Service correctionnel Canada
Statut actuel En fonctionnement (d)

Le Centre régional de réception (en anglais : Regional reception centre[1]) est un pénitencier au Canada pour hommes située à Sainte-Anne-des-Plaines, dans la subdivision régionale de Thérèse-De Blainville et la région administrative des Laurentides, au Québec.

L'établissement est géré par le Service correctionnel Canada (SCC) et est situé sur le même complexe pénitentiaire que l'établissement Archambault et le centre régional de santé mentale. Il est également situé à proximité de l'aéroport international Montréal-Mirabel.

Description

[modifier | modifier le code]

L'établissement de forme radiale à six ailes est entourée de trois rangées de clôtures, elles-mêmes entourées de fermes[réf. nécessaire].

Il dispose d'une unité spéciale de détention, connue également sous le nom d'USD (en anglais : Special Handling Unit ou SHU[1]) et située au centre de l'établissement. Cette unité constitue la prison la plus sécurisée (supermax)[2] du Canada. En , elle accueillait 90 détenus[3]. En anglais, cette unité est surnommée « the SHU » (prononcer « shoe »), son surnom français étant « USD ».

Les détenus sont toujours menottés en présence des surveillants. Lorsqu'ils escortent des détenus, les surveillants ne sont pas armés afin d'éviter de permettre que les détenus puissent se saisir par inadvertance d'une arme. Les surveillants chargés des escortes transportent du gaz poivré[réf. nécessaire].

Les armes et autres équipements sont portés par les officiers qui occupent la passerelle surélevée. Les détenus doivent progresser dans les programmes de l'établissement avant d'être transférés à la population générale d'autres prisons à sécurité maximale ; cependant, certains détenus sont considérés comme présentant un risque trop élevé pour être admissibles à cette mesure et sont détenus dans l'établissement pour des périodes plus longues[réf. nécessaire].

Détenus notables de l'unité spéciale de détention

[modifier | modifier le code]

Détenus actuels

[modifier | modifier le code]

Anciens détenus

[modifier | modifier le code]
  • Karla Homolka (tueuse en série, emprisonnée de 1993 à 2005, libérée après 12 ans de prison) ; elle était détenue au Centre régional d'accueil depuis mars 2001 après avoir été transférée de l'Établissement pour femmes de Joliette. En 2003, elle devait être transférée dans une aile à sécurité maximale à Joliette[9].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Service correctionnel du Canada Gouvernement du Canada, « Centre régional de réception », sur www.csc-scc.gc.ca, (consulté le )
  2. Correctional Service of Canada Government of Canada, « Forum on Corrections Research », sur www.csc-scc.gc.ca, (consulté le )
  3. « Institutional Profiles », Csc-scc.gc.ca, (consulté le )
  4. Freeze, Colin.
  5. Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « Le meurtrier Marc-André Grenon admet avoir frappé à Québec, il y a 24 ans », sur Radio-Canada, (consulté le )
  6. « Allan Legere's transfer to lower security raises fears in Miramichi | CBC News »
  7. (en) Peter Edwards Star Reporter, « Hells Angel Walter Stadnick back on the streets », sur Toronto Star, (consulté le )
  8. « Confessions de Frédérick Silva, le tueur à gages: plusieurs dizaines de meurtres pourraient être résolus », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
  9. "Homolka will return to Joliette prison." National Post.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]