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Coyah

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Coyah
Le village de Madinagbe à Coyah
Géographie
Pays
Région
Préfecture
Sous-préfecture
Coyah (d)
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Guinée
(Voir situation sur carte : Guinée)

Coyah (ou Coya, Koyah, Quoyah) est une ville de la République de Guinée, située à environ cinquante kilomètres de la capitale Conakry. C'est le chef-lieu de la préfecture homonyme.

« Coyah » serait une déformation du patronyme du fondateur de la localité, Mangué Koyo, qui, vers la fin du XVIIIe siècle, guidait des migrants Soussou à la recherche de terres agricoles et de nouveaux territoires de chasse[1]. Cependant une autre origine est également avancée: Coyah signifierait « lieu du sel » en soussou[2].

Géographie

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Cartographies de la commune
Carte
La ville en Guinée
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

À une altitude d'environ 95 m, Coyah est située au pied du mont Kakoulima qui culmine à 1 107 m[3].

La localité possède un climat de savane de type Aw selon la classification de Köppen, avec une température annuelle moyenne de 27,3 °C et des précipitations d'environ 1 429,8 mm par an, beaucoup plus importantes en été qu'en hiver.

Habitantes de Coyah.

Lors du recensement de 1983 on y a dénombré 14 254 habitants[4].

À partir d'une extrapolation du recensement de 2014 (RGPH3), la population de Coyah Centre a été estimée à 53 019 personnes[5].

Les Soussou y sont largement majoritaires[6].

Malgré la proximité de la capitale Conakry et Dubréka, une ville plus industrialisée, c'est une bourgade plutôt pauvre, confrontée à un chômage massif. Elle reste une zone de production de sel – quoique concurrencée par le sel importé – et d'une eau minérale qui porte le nom de la commune[7].

Depuis l'achèvement d'une route nationale à 2x2 voies la reliant à la capitale, Coyah fait figure de grande banlieue de Conakry, mais au sortir de la presqu'île de Kaloum à la circulation très dense, elle marque en direction de Kindia et du nord-est le début de la « brousse[8] ».

D'importants travaux se poursuivent en 2020 pour reconstruire la route nationale N1 qui doit relier Coyah à Mamou et Dabola[9].

Personnalités nées ou en rapport avec Coyah

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Notes et références

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  1. Diagnostic local de sécurité 2016. Communes urbaines de Coyah et Dubréka, Coginta, 2016, p. 3
  2. Olivier Weller, Alexa Dufraisse et Pierre Petrequin, Sel, eau, forêt. D’hier à aujourd’hui, Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Les Cahiers de la MSHE / Homme et environnement » (no 12), (ISBN 978-2-84867-230-4 et 978-2-84867-813-9, DOI 10.4000/books.pufc.25547, lire en ligne), chap. 4 (« Production de sel marin sur les rives lagunaires du Bénin et en mangrove de Guinée : de la cuisson sur bois de chauffe à l’alternative par évaporation naturelle »)
  3. (en) Mohamed Saliou Camara, Thomas O'Toole, Janice E. Baker, « Mount Kakoulima », in Historical Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, 2013 (5e éd. rév.), p. 220 (ISBN 9780810879690)
  4. Diagnostic local de sécurité 2016. Communes urbaines de Coyah et Dubréka, op. cit., p. 4
  5. République de Guinée, Institut national de la statistique, Annuaire statistique 2016, p. 53 [1]
  6. Diagnostic local de sécurité 2016. Communes urbaines de Coyah et Dubréka, op. cit., p. 77
  7. Diagnostic local de sécurité 2016. Communes urbaines de Coyah et Dubréka, op. cit., p. 6
  8. Guinée. Country Guide, coll. Petit Futé, 2019, p. 130
  9. « Route nationale N°1 Coyah-Mamou-Dabola : des perturbations de la circulation annoncées… », africaguinee.com, 20 janvier 2020 [2]

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Bibliographie

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Articles connexes

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