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Dar As-Sikkah

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Dar As-Sikkah
دار السكة
Création
Fondateurs Hassan II
Personnages clés Abdellatif Jouahri (wali de la BAM)

Mohammed IRAQI (Fondateur et Directeur Général)

Siège social Km 8,5 Autoroute A2, Salé
Drapeau du Maroc Maroc
Direction Hassan Regraga [1]
Actionnaires Bank Al-MaghribVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Billets de banque, passeports, CIN, pièces de monnaie, timbres fiscaux
Société mère Bank Al-Maghrib (BAM)
Effectif 500 (2010)
Site web www.bkam.ma

Dar As-Sikkah (en arabe: دار السكة) ou l'Hôtel des monnaies, est l'organe chargé de produire la monnaie marocaine (MAD). Il a été créé en mars 1987[1], par le roi Hassan II, afin de pourvoir aux besoins du Maroc en monnaie fiduciaire. C'est une direction de Bank Al-Maghrib[1] (BAM), la banque centrale du pays.

Après l'indépendance, le Maroc a fabriqué sa monnaie à l'étranger et notamment en France, et ce, pendant 31 ans. L'inauguration de Dar As-Sikkah, par le roi Hassan II, a eu lieu le [2]. À ses débuts, Dar As-Sikkah a démarré avec une première ligne de production[2] de 140 millions de dirhams[réf. souhaitée], puis une deuxième au début des années 1990[2]. En 1997, un nouveau parc de presses monétaires a été acquis, et en 2001, une chaîne automatique de confection de passeports[2].

Documents sécurisés

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Hormis la fabrication de passeports et de timbres fiscaux, Dar As-Sikkah, produit également des documents sécurisés ainsi que des objets spécifiques. La fabrication des passeports a commencé dès 2001. Elle fabrique également les vignettes automobiles jusqu'à leur abandon.

Dar As-Sikkah fabrique quatre sortes de billets de banque : les billets de 20, 50, 100 et 200 dirhams (MAD). Chaque billet représente un thème ; celui de 200 MAD évoque la mer et celui de 100 MAD la Marche verte. Les billets sont fabriqués en 100 % coton avec un pour les billets de 20 et 50 DH d'une part en plastique[pas clair]. Chaque nouveau billet doit recevoir l'approbation du Palais avant d'être mis en circulation. Elle fabrique aussi des pièces commémoratives émises à l'issue d'événements ou de fêtes nationales.

Notes et références

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  1. a et b La Vie éco, mars 2010, p. 2 (consulté le )
  2. a b c et d Abdelwahed Rmiche, « Sous haute surveillance », Le Matin,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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