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David Bellion

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David Bellion
Image illustrative de l’article David Bellion
Bellion en 2009 avec les Girondins de Bordeaux.
Biographie
Nationalité Drapeau de la France Français
Drapeau du Sénégal Sénégalais
Naissance (41 ans)
Sèvres (France)
Taille 1,81 m (5 11)
Période pro. 2001-2016
Poste Attaquant
Parcours junior
Années Club
1996-2001 AS Cannes
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
2001-2003 Sunderland AFC 022 0(1)
2003-2006 Manchester United 040 0(8)
2005-2006 West Ham United 010 0(1)
2006 OGC Nice 018 0(6)
2006-2007 OGC Nice 031 0(8)
2007-2014 Girondins de Bordeaux 156 (28)
2011 OGC Nice 015 0(0)
2014-2016 Red Star FC 032 0(9)
Total 322 (60)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
2002-2003 France espoirs 004 0(0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 14 janvier 2016

David Bellion, né le à Sèvres, est un footballeur franco-sénégalais[1], professionnel jusqu'en 2016, qui évolue au poste d'attaquant dans les années 2000-2010.

Après être parti très jeune de l’AS Cannes, David Bellion s'est fait connaître en évoluant à Sunderland et surtout à Manchester United, oú il parviendra à marquer en Champions League. Il se relance à l'OGC Nice avant de rejoindre les Girondins de Bordeaux où il y restera sept saisons et y garnira son palmarès, avec un nouveau passage à Nice en 2011, sous forme de prêt.

Enfance et formation

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Né en région parisienne, David Bellion déménage à Cannes lorsqu'il à trois ans où il grandit avec sa mère et son beau-père[2].

Formé à l'AS Cannes, David Bellion est finaliste du championnat de France des moins de 15 ans en 1998[3]. Repéré alors qu'il évolue en équipe réserve[4], il quitte la France inconnu à dix-huit ans en juillet 2001 pour s'engager avec Sunderland[5], alors que le club cannois vient d’être relégué en National et risque la perte de son centre de formation.

Carrière en Angleterre

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David Bellion a signé son premier contrat professionnel à l'été 2001 avec le club anglais de Sunderland[5] en Premier League après avoir refusé des offres de clubs français. En 2002-2003, Sunderland est relégué. Cet attaquant puissant auteur d’un but en vingt matches est suivi par Fulham, Liverpool Chelsea ou encore le PSG[5]. Mais David Bellion est remarqué par Sir Alex Ferguson et, à l'été 2003, il signe un contrat avec Manchester United[5] de 2 millions de livres sterling (2,5 millions d'euros). L'entraîneur écossais dit alors du Français : « C'est un jeune avec un immense potentiel et qui fera partie de l’avenir du club ».

La première année, Bellion n’est presque jamais titulaire, et l’arrivée de Louis Saha en janvier 2004 lui complique la tâche. Même chose l’année suivante : une fois titulaire en dix matches de championnat, son influence demeure très limitée[6]. Le 12 mai 2005, lors de la finale des réserves du championnat anglais avec Manchester, il se fracture la jambe avec arrachement des ligaments de la cheville[7].

Bellion est prêté à l'été 2005 à West Ham sur les conseils d'Alex Ferguson, où il arrive toujours blessé. Les Hammers viennent de remonter en Premier League et obtiennent de bons résultats rapidement avec les joueurs de la montée. « Moi, je suis arrivé là-bas blessé, et forcément il a été difficile de me faire une place ». Parti de MU à West Ham pour jouer, ce qui n'est pas le cas, il demande à écourter son prêt[8].

Carrière en France

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Bellion en 2009 avec Bordeaux.

Après de premiers contacts avec l'OGC Nice en août 2005[9], Bellion découvre la Ligue 1 en prêt en janvier 2006[8]. Il s'impose comme un des cadres de l'équipe dirigée par Frédéric Antonetti. Il est acheté à la fin de cette saison et signe pour quatre ans chez les Aiglons[10]. Une bonne première saison complète pour lui, néanmoins perturbée par les blessures[11].

En juillet 2007, il signe pour quatre ans avec les Girondins de Bordeaux. Les Bordelais, cherchant un remplaçant à Jean-Claude Darcheville, débourse 2 M€ pour s'attacher les services de l'ancien mancunien[12]. Il est élu meilleur joueur de Ligue 1 dès le mois d'août[13]. À l'automne 2007, il est présélectionné en équipe de France A[14]. Ayant une double nationalité franco-sénégalaise, il peut choisir de jouer pour le Sénégal et est d'ailleurs contacté par Henryk Kasperczak pour rejoindre l'équipe nationale du Sénégal en novembre 2007. Il termine la saison avec 12 buts.

En 2008-2009, il peine à trouver une place de titulaire face au duo Chamakh-Cavenaghi. Il marque toutefois le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe UEFA (11 secondes) contre Galatasaray à Istanbul (défaite 4-3)[15].

En octobre 2009, il prolonge son contrat de trois ans, l'engageant jusqu'en 2014[16]. Lors de la saison 2009-2010, Bellion et les autres attaquants bordelais subissent la révélation de Marouane Chamakh, titulaire à chaque match ou presque. L'ex-Mancunien ne dispute que 1 126 minutes en Ligue 1 pour trois buts marqués. Il revient quelques mois plus tard sur sa saison : « J'étais devenu bidon avec le manque de rythme. L’an passé, Bordeaux avait 13 joueurs et des remplaçants. Certains étaient en surchauffe, d’autres au frigo »[17].

Le 22 septembre 2010, en 16e de finale de Coupe de la Ligue face à Nancy (2-1), il marque son premier but en compétition officielle depuis décembre 2009. L’ancien Niçois déclare se sentir mieux depuis le départ de Chamakh à Arsenal. L’arrivée de Jean Tigana relance initialement sa carrière à Bordeaux[17] avant qu'il ne le laisse sur le banc[14].

Fin de carrière

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Fin décembre 2010, manquant de temps de jeu, Bellion est prêté à l'OGC Nice pour six mois. Mi-janvier en Coupe de France contre Créteil, il joue son premier match depuis fin octobre[7]. Mais il se blesse très vite et connaît des ennuis physiques pendant son prêt[18]. Il ne marque pas le moindre but, au grand dam des supporters niçois.

Fin 2011, Bellion se remet d'une pubalgie une fois revenu à Bordeaux, en jouant beaucoup avec l'équipe réserve[18].

Sa saison 2012-2013 se résume à treize matches en Ligue 1 dont six en tant que titulaire, pour 537 minutes jouées, un but et un carton jaune. Le 2 février, David Bellion marque son unique but face à Valenciennes, son premier en championnat depuis 2009. Francis Gillot lui offre six rencontres dans cette compétition, pour un but contre Marítimo en novembre 2012. Bellion marque un but en deux matches de Coupe de France (115 minutes jouées), trophée qu’il ne remporte pas car n'étant pas dans le groupe pour la finale[19].

Lors de l'été 2013, Bellion fait un essai au Cosmos de New York qui n'aboutit pas. Lors de la saison 2013-2014, personnellement, il doit gérer le cancer du poumon de son beau-père, qui meurt en février, entre la France et l'Angleterre où il résidait. « Çà a été une période compliquée de ma vie, je n'étais pas bien à l'entraînement »[20]. Il participe à deux matchs de Ligue Europa et entre en jeu à Raon-l'Étape en Coupe de France. Alors que les deux équipes se neutralisent, Bellion dévie un centre-tir de Landry N'Guemo et offre ainsi la qualification.

En fin de contrat avec les Girondins de Bordeaux, Bellion veut vivre à Paris ou à New York et déclare arrêter sa carrière s'il ne peut s'engager avec un club de ces villes. Il s'engage avec le Red Star en troisième division, qui l'a contacté durant la saison précédente[20]. Il déclare venir pour « retrouver l'envie, le bonheur du jeu »[21]. Malgré la défaite à l'extérieur (3-1 à Amiens), il marque son premier but lors de son premier match début août, son premier depuis un an[22]. Recrue phare du mercato estival, Bellion est le meilleur buteur du club au tiers du championnat. Mais à partir de début mars, il n'est plus titulaire et entre peu en jeu, en raison de problèmes récurrents de l'oreille interne[23].

Reconversion (depuis 2016)

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À partir de la saison 2016-2017, David Bellion n'apparaît plus sur les terrains, considérant sa carrière en suspens. L'art, la musique, la mode sont des domaines dans lesquels il baigne et, après avoir découvert le Red Star et le projet porté par son président Patrice Haddad, Bellion officie comme « brand manager », un rôle de chargé du développement de la marque Red Star. Concrètement, il cherche à communiquer sur le club « de façon alternative, en créant un nouveau style » à partir de la gastronomie, la photographie, la musique ou le cinéma[15].

Style de jeu

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David Bellion préfère évoluer en soutien de l'attaquant[23]. Il déclare en 2006 : « ma vitesse et ma percussion sont mes premières qualités »[8].

Statistiques

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Statistiques de David Bellion au 14 janvier 2016[24]
Saison Club Championnat Coupe nationale Coupe de la Ligue Supercoupe Compétition(s)
continentale(s)
Total
Division M. B. M. B. M. B. M. B. Comp. M. B. M. B.
2001-2002 Drapeau de l'Angleterre Sunderland AFC Premier League 9 - - - 1 - - - - - - 10 0
2002-2003 Drapeau de l'Angleterre Sunderland AFC Premier League 11 1 1 - 2 - - - - - - 14 1
Sous-total 20 1 1 0 3 0 0 0 - 0 0 24 1
2003-2004 Drapeau de l'Angleterre Manchester United Premier League 14 2 2 - 2 1 - - C1 4 - 22 3
2004-2005 Drapeau de l'Angleterre Manchester United Premier League 10 2 1 - 3 1 1 - C1 3 2 18 5
Sous-total 24 4 3 0 5 2 1 0 - 7 2 40 8
2005-2006 Drapeau de l'Angleterre West Ham United (prêt) Premier League 8 - - - 2 1 - - - - - 10 1
2006 Drapeau de la France OGC Nice (prêt) Ligue 1 15 5 - - 3 1 - - - - - 18 6
2006-2007 Drapeau de la France OGC Nice Ligue 1 30 7 - - 1 - - - - - - 31 7
Sous-total 45 12 0 0 4 1 0 0 - 0 0 49 13
2007-2008 Drapeau de la France Girondins de Bordeaux Ligue 1 37 12 4 1 1 - - - C3 2 - 44 13
2008-2009 Drapeau de la France Girondins de Bordeaux Ligue 1 27 4 1 - 4 2 1 - C1+C3 3+1 0+1 37 7
2009-2010 Drapeau de la France Girondins de Bordeaux Ligue 1 20 3 3 - 1 - - - C1 3 - 27 3
2010-2011 Drapeau de la France Girondins de Bordeaux Ligue 1 2 - - - 2 1 - - - - - 4 1
2011 Drapeau de la France OGC Nice (prêt) Ligue 1 10 - 5 - - - - - - - - 15 0
2011-2012 Drapeau de la France Girondins de Bordeaux Ligue 1 12 - 3 - - - - - - - - 15 0
2012-2013 Drapeau de la France Girondins de Bordeaux Ligue 1 13 1 2 1 1 - - - C3 6 1 22 3
2013-2014 Drapeau de la France Girondins de Bordeaux Ligue 1 3 - 2 - - - - - C3 2 - 7 0
Sous-total 114 20 15 2 9 3 1 0 - 17 2 156 27
2014-2015 Drapeau de la France Red Star FC National 29 8 4 1 - - - - - - - 33 9
Total sur la carrière 250 45 28 3 23 7 2 0 - 24 4 327 59

Notes et références

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  1. Raffaele Poli, « Conflit de couleurs. Enjeux géopolitiques autour de la naturalisation de sportifs africains » Accès libre, sur cairn.info, (consulté le )
  2. « David Bellion : "Ici, c'est toute ma vie !" », sur ogcnice.info, (consulté le )
  3. « Finales jeunes », Onze Mondial, no 115,‎ , p. 83 (ISSN 0995-6921)
  4. « David Bellion : « Le foot est injuste avec toi... » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. a b c et d Jean-Philippe Bouchard, Pour l'amour du jeu : Où va le foot français ?, Calmann-Lévy, , 268 p. (ISBN 2-7021-4627-9, lire en ligne)
  6. « Top 10 : les flops de Ferguson », sur cahiersdufootball.net (consulté le )
  7. a et b « OGC Nice: l'interview décalée de David Bellion », sur nicematin.com, (consulté le )
  8. a b et c « David Bellion : « Nice mérite mieux » », sur ogcnissa.com, (consulté le )
  9. Alex Ferguson voulant le prêter de préférence à un autre club anglais.
  10. « David Bellion à Nice jusqu'en 2010 », sur ogcnice.com, (consulté le )
  11. « Fiche de David Bellion », sur ogcnissa.com (consulté le )
  12. « Bellion signe à Bordeaux », sur ogcnissa.com, (consulté le )
  13. « Anniversaire - David Bellion », sur girondinstv.com, (consulté le )
  14. a et b « Bellion: "Les choix de Blanc m'ont crâmé" », sur canalplus.fr, (consulté le )
  15. a et b « David Bellion VRP du Red Star », sur leparisien.fr, (consulté le )
  16. « Bordeaux: David Bellion prolonge de trois ans », sur leparisien.fr, (consulté le )
  17. a et b « Bellion, un homme nouveau », sur sport24.lefigaro.fr, (consulté le )
  18. a et b « Bellion – « Savoir souffrir pour réussir » », sur girondinstv.com, (consulté le )
  19. « Ballon de Plomb 2013, les candidats : David Bellion », sur cahiersdufootball.net (consulté le )
  20. a et b « National : « Je n'ai pas exigé que quelqu'un me frotte les godasses pour venir », affirme David Bellion », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  21. « Bellion, Titi parisien », sur francefootball.fr, (consulté le )
  22. Il n'avait alors plus marqué depuis presque un an en championnat (but contre les Herbiers en CFA avec la réserve bordelaise le ) !
  23. a et b « Pourquoi Bellion n'est plus titulaire », sur leparisien.fr, (consulté le )
  24. « Fiche de David Bellion », sur footballdatabase.eu

Liens externes

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