Dieuvela Etienne
Dieuvela Etienne, née à Port-au-Prince, est une conteuse, écrivaine, prêtresse vaudou, artiste et opératrice culturelle haïtienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dieuvela Etienne est une artiste haïtienne, née dans une famille vodouisante, initiée à travers ses songes par sa mère dans l'univers spirituel et culturel du vaudou.
Carrière
[modifier | modifier le code]Elle est la fondatrice et lead vocal du groupe « Simbi Roots », appelé autrefois « rara fanm » ; ce groupe est un orchestre rara composé uniquement avec les femmes. Elle apporte sa contribution à la culture vaudou dans le monde musical. En tant que défenseuse du vaudou, elle ne l'a pas seulement mis en avant dans sa musique, mais elle la campe à travers ses œuvres intitulées « Baron samedi monologue et Grann brijit, l'aïeule de la terre »[1].
Même si elle ne vit plus en Haïti, elle est une personne montrant le vaudou sous un autre angle. Elle a conçu et organisé le forum international des arts et de la culture au féminin baptisé au nom de « Les Hélène » en Haïti en 2015. Une année d'avant, soit en 2014, elle était partenaire du projet international de résidences, de formations et de créations théâtrales « Circuit Art Mattend » elle a initié et mis en œuvre plus d'une douzaine de projets culturels nationaux et internationaux en passant par des ateliers de formations, des conférences et des spectacles[2].
Le 9 août 2014, elle a donné à travers son groupe Simbi Roots un concert à l'initiative de son groupe féminin et le dédie à des amis français qui étaient en Haïti à l'époque. C'est le premier spectacle musical du groupe avec des instruments autres que les percussions. Au cours de ce concert, il y avait un mélange entre musiciens hommes et femmes sur scène, mais les femmes étaient majoritaires et jouaient au tambour, aux instruments électroniques, chantaient et dansaient[3].
Elle a fait ce mariage de musiciens hommes et femmes dans le but de suggérer un monde uni où les hommes et les femmes sont à égalité. Le rara, une forme de musique vaudou, était mobilisé et avait emprunté d'autres sons à l'opéra, au soul et au rock qui étaient aussi des chansons porteuses de message pour un lendemain meilleur[4].
Références
[modifier | modifier le code]- « DIEUVELA ETIENNE », sur PMC (consulté le )
- Fabiola Carmel Wellington, « Dieuvela Etienne, se confie sur son livre « Grann Brijit, l’aïeule de la terre » – Dofen News » (consulté le )
- « Personnes | Africultures : Etienne Dieuvela », sur Africultures (consulté le )
- « Dieuvela Étienne sur les traces de Symbi . Le Nouvelliste », sur www.lenouvelliste.com (consulté le )