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Faune de Tunisie

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La faune de Tunisie est constituée d'une grande diversité d'animaux d'affinité principalement méditerranéenne et saharo-sindienne.

Espèces disparues

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Mammifères

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Comme la plupart des pays méditerranéens, la Tunisie a subi une importante disparition de sa mégafaune, sous les pressions anthropiques, notamment la chasse (gibier, élimination des prédateurs, domestication, utilisation pour les jeux du cirque, utilisation à des fins militaires, etc.).

Éléphant d'Afrique du Nord

La répartition de l'éléphant d'Afrique (Loxodonta africana) s'étendait à l'Afrique du Nord jusqu'à l'Antiquité. Ces éléphants étaient exploités par les Carthaginois comme éléphants de guerre, notamment au cours des guerres puniques.

Bubale d'Afrique du Nord

Alcelaphus buselaphus buselaphus occupait tout le nord de l'Afrique ; cette sous-espèce du bubale roux a disparu du Sud tunisien dans les années 1900. Sa réintroduction était prévue dans les parcs nationaux du sud du pays mais l'état d'avancement de ce projet n'est actuellement pas connu.

Aurochs

Bos primigenius africanus vivait dans toute l'Afrique du Nord.

Âne sauvage de l'Atlas

L'Âne sauvage d'Afrique (Equus africanus) avait une distribution qui s'étendait du Maroc à la Somalie et couvrant toute l'Afrique du Nord ; la sous-espèce maghrébine Equus africanus atlanticus a disparu sous la pression de la chasse exercée par les Romains.

Phoque moine

Le phoque moine se reproduisait dans l'archipel de La Galite. Aucune observation récente ne laisse penser que ce serait toujours le cas. Malgré des prospections poussées, il est probable que le phoque moine ne se reproduise plus dans l'ensemble du bassin occidental de la Méditerranée. Depuis 1968, une loi interdit la capture et l'extermination des phoques dans les eaux territoriales tunisiennes[1].

Ours de l'Atlas

Ursus arctos crowtheri est connu en Tunisie dès le Pléistocène puis disparaît très tôt, bien avant son extinction totale au Maroc et en Algérie en 1870.

Lion de l'Atlas

Le lion de l'Atlas occupait toute la zone possédant un climat méditerranéen en Afrique du Nord. Le dernier lion de Tunisie tué l'a été à Babouch, au sud de Tabarka, en 1891[2].

Panthère

Le léopard de Berbérie (Panthera pardus panthera) occupait jadis tout le Maghreb. Les derniers léopards ont disparu de Kroumirie au début du XXe siècle[3]. Aujourd'hui, le léopard ne subsiste en Afrique du Nord que dans le Haut Atlas où sa survie est très incertaine[4],[5].

Guépard

Le guépard du Sahara occupait la partie sud du pays en particulier les chotts et le Grand Sud. Les guépards étaient cités à Tataouine, Kébili et Douz, un individu ayant été tué en 1887 dans la région des Nefzaoua. Il est probable qu'ils aient totalement disparu du territoire tunisien autour de 1935. La population relictuelle la plus proche est celle du massif du Hoggar dans le sud de l'Algérie[4].

Hyène rayée

La hyène rayée pourrait encore être présente dans certaines régions isolées mais l'intense pression de la chasse dans l'ensemble de la zone saharienne rend l'existence de populations viables ou leurs survie très incertaine.

Magot

Le macaque berbère (Macaca sylvanus) est la seule espèce du genre Macaca dans le Paléarctique occidental. Au Pléistocène, cette espèce est répandue en Europe jusqu'à l'actuelle Angleterre et dans toute l'Afrique du Nord jusqu'à l'actuelle Égypte. Il peuple au début du XIXe siècle tout le nord du Maghreb et même la Cyrénaïque selon Eduard Rüppell. Sa disparition dans l'Est tunisien date de ce même siècle. Il existe des populations résiduelles au Maroc, dans le Moyen Atlas, le Haut Atlas et le Rif, et en Kabylie[6]. Sa réintroduction pourrait être envisagée dans des aires protégées du nord et de l'est du pays et pourrait constituer un atout touristique local.

Ibis chauve

L'ibis chauve est un oiseau endémique de la région méditerranéenne. Elle a disparu d'Europe vers le XVIe siècle, de Syrie suite la à guerre civile et a été placée en captivité en Turquie pour empêcher son extinction. En Afrique du Nord, la seule population restante est celle de Souss-Massa-Drâa qui compte environ 500 individus. En Algérie, l'espèce a disparu dans les années 1990. L'espèce était très certainement nicheuse en Tunisie autrefois, malgré l'absence de données anciennes. Sa réintroduction pourrait être envisagée dans des aires protégées du nord et présenterait un atout touristique local.

Courlis à bec grêle

Le courlis à bec grêle (Numenius tenuirostris) était un oiseau nichant en Sibérie et hivernant en région méditerranéenne. En Tunisie, ses sites d'hivernage étaient notamment la région du lac Ichkeul, la région des sebkhas de Kairouan et Monastir et le golfe de Gabès. La dernière observation en Tunisie date de 1992 et l'espèce n'a pas été observée au niveau mondial depuis 2006. Aujourd'hui, le Numenius tenuirostris est presque certainement éteint.

Turnix d'Andalousie

Le turnix d'Andalousie (Turnix sylvaticus), principalement répandu en Afrique subsaharienne, était présent dans les régions méditerranéennes du Maghreb (du Maroc à l'ouest de la Libye) ainsi qu'au sud de l'Espagne et en Sicile. Dans la région méditerranéenne, cette espèce ne subsiste de nos jours que de manière très résiduelle au Maroc. La dernière observation de cette espèce en Tunisie date de 1985 dans le parc national de l'Ichkeul[7].

Foulque caronculée

La foulque caronculée ou foulque à crête (Fulica cristata) présente une distribution disjointe : d'une part au sud et à l'est de l'Afrique incluant Madagascar et d'autre part l'ouest de la méditerranée. L'espèce nichait en Algérie et en Tunisie jusqu'au XIXe siècle. Les populations méditerranéennes ont très fortement déclinées et se limitent désormais au sud de l'Espagne au nord du Maroc.

Autres oiseaux

D'autres espèces d'oiseaux anciennement citées en Tunisie n'y sont plus observées. C'est le cas de l'outarde canepetière (Tetrax tetrax), du crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), du choucas des tours (Corvus monedula), du vautour oricou (Torgos tracheliotus) et de la grue demoiselle (Grus virgo).

La lusciniole à moustaches (Acrocephalus melanopogon) et le fuligule milouin (Aythya ferina) ne nichent probablement plus en Tunisie.

Espèces douteuses

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Crocodile du désert

La répartition du crocodile du désert (Crocodylus suchus) incluait le sud du Maroc jusqu'au milieu du XXe siècle et le massif du Hoggar, le Tassili n'Ajjer et le Tassili n'Immidir dans le sud de l'Algérie, où il a probablement disparu au début du XXe siècle[8].

Confondu avec le crocodile du Nil jusqu'en 2003, les lignées ancestrales de crocodile du Nil présentes en Afrique de l'Est ont été assignées à une nouvelle espèce Crocodylus suchus ; c'est cette espèce qui est encore présente dans le Sahara, en Mauritanie et au Tchad, et était présente dans le Nil à l'époque ancienne. Les crocodiles qui vivaient en Afrique du Nord ainsi que ceux présents autrefois au Levant se rapportent très vraisemblablement à cette espèce. En revanche, les crocodiles présent aujourd'hui en Égypte, en amont du lac Nasser, se rapportent à l'espèce Crocodilus niloticus.

Il est possible qu'à des temps préhistoriques, la répartition de ce reptile s'étendait à l'Afrique du Nord méditerranéenne (des ossements datant du milieu de l'Holocène ont été découverts près d'Alger). Un témoignage fait état de l'abattage d'un crocodile dans la région du Chott el-Jérid en 1921[9] ; il est cependant extrêmement incertain que des crocodiles aient pu survivre dans cette région jusqu'à des périodes aussi récentes étant donné la rareté des eaux douces et leur utilisation quasi systématique pour l'irrigation des oasis. L'absence de matériel biologique et d'autres témoignages met très sérieusement en doute l'existence de crocodiles en Tunisie à des temps historiques. Pour comparaison, le poisson Astatotilapia desfontainii endémique des chotts d'Algérie et de Tunisie, a été décrit dès 1802.

Plusieurs espèces d'oiseaux étaient probablement nicheuses en Tunisie à des temps historiques, malgré l'absence de mentions claires les concernant :

Pintade de Numidie

La pintade de Numidie nichait au nord du Maroc où la sous-espèce Numida meleagris sabyi a été décrite. Si cette sous-espèce est valide, il est très probable que sa répartition passée ait été beaucoup plus vaste et ait inclus tout le Maghreb méditerranéen. Il est toutefois possible que cette sous-espèce, à présent presque certainement éteinte, descende en fait d'animaux anciennement domestiqués et retournés à l'état sauvage. En effet, la domestication ancienne de la pintade de Numidie a pu favoriser l'établissement de populations marronnes. Enfin, la référence à la Numidie ou à Tunis — le nom vernaculaire « pintade de Tunis » est attesté en français — dans le nom de l'animal pourrait désigner les animaux domestiques et n'est donc pas forcément un indice de la présence de pintades sauvages dans l'est du Maghreb.

Outarde arabe

L'outarde arabe (Ardeotis arabs), récemment éteinte au Maroc et citée en Algérie, pourrait avoir niché dans le sud de la Tunisie avant son fort déclin dans la région saharo-arabique.

Espèces réintroduites

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Serval

Cette espèce occupait le Nord du pays, les dernières données dateraient de 1935[3]. Trois servals (Leptailurus serval) ont été réintroduits dans le parc national d'El Feija[10]. Un élevage existe par ailleurs à Dar Chichou, dans le cap Bon, en vue de sa plus large réintroduction dans le pays[11].

Addax

L'addax (Addax nasomaculatus) a été réintroduite dans le parc national de Bouhedma.

Oryx algazelle

L'oryx algazelle (Oryx dammah) a été réintroduite dans le parc national de Bouhedma.

Gazelle dama

La gazelle dama (Gazella dama) a été réintroduite dans le parc national de Bouhedma[12].

Autruche

L'autruche d'Afrique (Struthio camelus) a été réintroduite dans le parc national de Bouhedma. Les autruches réintroduites appartiendraient à la sous-espèce Molybdophanes parfois élevée au rang d'espèce (Struthio molybdophanes) alors que c'est la sous-espèce nominale (Struthio camelles camelles) et non celle d'Afrique de l'Est qui peuplait le Sahara et peuple encore la région du Sahel.

Conservation en Tunisie

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La Tunisie abrite un grand nombre d'espèces reliques, dont un grand nombre sont en danger de disparition. Il s'agit en particulier de reliques du Paléarctique humide, les plus menacées sur le plan national étant Natrix natrix, Emys orbicularis, Bufo bufo, Vipera latastei et Euleptes europaea.

Il existe aussi des reliques tropicales des grands lacs sahariens :

L'exploitation et la destruction directe est également un facteur grave de disparition, les espèces les plus affectées sur le plan national étant :

Invertébrés

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Scorpio punicus aux alentours de Mateur.

La liste des scorpions de Tunisie inclut :

La présence de deux espèces, Orthochirus innesi et Tetratrichobothrius flavicaudis, est incertaine. Seule la famille des Buthidae représente un danger réel pour la santé humaine.

Pancrustacea

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La liste des crustacés de Tunisie compte Potamon algeriense (en), un crabe d'eau douce endémique d'Afrique du Nord, mais c'est surtout la classe des branchiopodes qui domine les écosystèmes aquatiques temporaires caractéristiques de la Tunisie, avec plus de 36 espèces dont les emblématiques Triops granarius et Triops cancriformis simplex.

Libellules
Crocothemis erythraea dans le parc national de l'Ichkeul.

Les libellules d'Afrique du Nord présentent un intérêt particulier du fait de la présence d'un nombre important d'espèces ou de populations relictuelles. On trouve dans la liste des libellules de Tunisie beaucoup d'espèces caractéristiques du sud de la Méditerranée, dont certaines assez rares ou menacées.

Une espèce migratrice, Pantala flavescens, n'a été observée qu'une fois en 1999 dans la région des chotts. Une autre, Acisoma panorpoides (en), est présente de façon relictuelle dans la région algérienne d'El Kala proche de la frontière tunisienne.

Vertébrés

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Le golfe de Gabès abrite des nurseries de requin d'estuaire (Carcharhinus plumbeus).

La faune (non exhaustive) des poissons d'eau douce de la Tunisie inclut :

Des citations anciennes font même état de la présence occasionnelle de l'esturgeon d'Europe (Acipenser sturio). La très forte régression de cette espèce ces dernières années exclut presque totalement les chances que l'esturgeon d'Europe fréquente toujours les lagunes et estuaires de Tunisie.

Crapaud de Maurétanie, l'un des amphibiens les plus communs de Tunisie.

Il existe sept espèces d'amphibiens natives en Tunisie[13] ; leur centre de diversité se situe dans le nord-ouest du pays :

La salamandre d'Algérie (Salamandra algira), citée par erreur comme présente dans la bibliographie, n'est pas présente en Tunisie[14] ; sa localité la plus proche est le djebel Edough près d'Annaba. Pleurodeles poireti, que l'on trouve dans la littérature, ne correspond désormais qu'uniquement aux populations du djebel Edough, les mentions de cette espèce en Tunisie correspondant donc à Pleurodeles nebulosus.

Depuis 2019, les populations de rainette méridionales (Hyla meridionalis) de Tunisie et du Nord-Est de l'Algérie jusqu'au djebel Edough (déjà identifiées comme une lignée nettement distincte) ont été élevées au rang d'espèce distincte : Hyla carthaginiensis[15]. Toutes les mentions d'Hyla meridionalis de Tunisie se rapportent donc à cette espèce.

Vipère à cornes (Cerastes cerastes), l'un des reptiles les plus emblématiques de Tunisie.

Une tortue marine pond sur les côtes tunisienne : la tortue caouanne (Caretta caretta). Toutefois, trois espèces fréquentent couramment ses côtes : la tortue caouanne, la tortue verte (Chelonia mydas) et la tortue luth (Dermochelys coriacea).

Certaines espèces souvent citées comme présentes en Tunisie méritent quelques justifications :

Deux vipères décrites de Tunisie uniquement à partir de critères morphologique nécessiteraient une confirmation génétique de leur statut :

Certaines sous-espèces présentes en Tunisie ont été élevées au rang d'espèces, c'est le cas par exemple du :

La liste exhaustive des reptiles de Tunisie donne donc 62 espèces reproductrices dont une au statut incertain :

Sphaerodactylidae

Gekkonidae

Phyllodactylidae

Scincidae

Trogonophiidae

Lacertidae Galotinae

Lacertinae

Ereminae

Chamaeleonidae

Agamidae

Varanidae

Boidae

Leptotyphlopidae

Elapidae

Psamophidae

Natricidae

Colubridae

Viperidae

La Tunisie abrite un certain nombre d'oiseaux nicheurs remarquables et/ou menacés, on peut citer :

Le lac Ichkeul est l'une des quatre zones humides majeures du bassin méditerranéen et abrite un très grand nombre d'oiseaux hivernants.

Les petits îlots tunisiens (La Galite, Zembra, Zembretta, etc.) sont des sites de reproduction privilégiées pour certains oiseaux marins et pélagiques comme le goéland d'Audouin, le puffin cendré, le puffin yelkouan, l'océanite tempête ou encore le cormoran huppé. Ces îlots sont donc extrêmement sensibles à l'introduction de prédateurs terrestres pour les couvées (rats, chiens, chats, etc.) originellement absents. L'éradication de ces espèces exogènes (déjà entreprise sur certains îlots tunisiens) aurait un effet extrêmement positif sur le succès reproductif des oiseaux sur ces îlots.

On compte en Tunisie sept espèces de gerbilles : Gerbillus latastei, Gerbillus tarabuli, Gerbillus campestris, Gerbillus gerbillus, Gerbillus nanus, Gerbillus simoni et Gerbillus jamesi[19],[20]. Le statut de la gerbille des îles Kerkennah est incertain, considérée comme synonyme de Gerbillus simoni par Guy G. Musser et Michael D. Carleton (1993), mais élevée au rang d'espèce à part (Dipodillus zakariai) par les mêmes auteurs (2005)[21].

La liste des mammifères de Tunisie compte 83 espèces dont sept espèces disparues et cinq espèces introduites :

Ordre Nom scientifique Illustration Nom français Remarques
Macroscelidea Elephantulus rozeti Rat à trompe
Erinaceomorpha Paraechinus aethiopicus Hérisson du désert, hérisson du désert d'Éthiopie, hérisson aux longues oreilles ou hérisson oreillard d'Éthiopie
Atelerix algirus Hérisson d'Algérie
Soricomorpha Suncus etruscus Pachyure étrusque ou musaraigne étrusque
Crocidura ichnusae Crocidure d'Afrique du Nord
Crocidura whitakeri Musaraigne de Whitaker
Chiroptera Rhinopoma hardwickei Petit rhinopome
Rhinopoma microphyllum Grand rhinopome
Asellia tridens Trident du désert
Rhinolophus mehelyi Rhinolophe de Mehely
Rhinolophus blasii Rhinolophe de Blasius
Rhinolophus euryale Rhinolophe euryale
Rhinolophus ferrumequinum Grand rhinolophe, grand rhinolophe fer à cheval, grand fer à cheval ou grand rhinolophe obscure
Rhinolophus hipposideros Petit rhinolophe, petit rhinolophe fer à cheval ou petit fer à cheval
Tadarida teniotis Molosse de Cestoni
Eptesicus serotinus Sérotine commune
Miniopterus schreibersii Minioptère de Schreibers
Plecotus gaisleri Oreillard de Gaisler Les populations maghrebines ont été récemment séparées de l'Oreillard des Balkans (Plecotus kolombatovici).
Pipistrellus kuhlii Pipistrelle de Kuhl
Pipistrellus pipistrellus Pipistrelle commune
Hypsugo savii Vespère de Savi
Myotis punicus
Myotis emarginatus Murin à oreilles échancrées, murin émarginé, ou vespertilion à oreilles échancrées
Myotis capaccinii Murin de Capaccini, ou vespertilion de Capaccini
Carnivora Canis aureus Chacal doré
Vulpes vulpes atlantica (es) Renard roux, renard commun ou renard rouge
Vulpes rueppellii Renard de Rüppell ou renard famélique
Vulpes zerda Fennec ou renard des sables du Sahara
Lutra lutra Loutre d'Europe ou loutre européenne gravement menacée
Mustela nivalis Belette, belette d'Europe, belette pygmée ou petite belette
Ictonyx libyca Zorille du désert, zorille du Sahara, zorille de Libye ou belette d'Afrique du Nord
Herpestes ichneumon Rat des pharaons, mangouste d'Égypte ou mangouste ichneumon
Genetta genetta Genette commune ou genette d'Europe
Panthera pardus Léopard ou panthère éteint
Panthera leo leo Lion de l'Atlas éteint à l'état sauvage, actuellement Panthera leo leo désigne le lion d'Afrique
Acinonyx jubatus hecki Guépard du Sahara éteint
Caracal caracal Caracal, lynx du désert ou lynx de Perse
Leptailurus serval Serval réintroduit
Felis silvestris lybica Chat sauvage d'Afrique ou chat ganté
Felis margarita Chat des sables, chat du désert, chat du général Margueritte ou chat de Margueritte
Hyaena hyaena Hyène rayée
Ursus arctos crowtheri Ours de l'Atlas éteint
Monachus monachus Phoque moine de Méditerranée éteint
Artiodactyla Sus scrofa Sanglier
Cervus elaphus barbarus Cerf de Barbarie
Gazella cuvieri Gazelle de Cuvier
Gazella leptoceros Gazelle leptocère, gazelle de Rhim, gazelle des sables ou gazelle à cornes fines
Gazella dorcas Gazelle dorcas espèce protégée
Gazella dama Gazelle dama éteint
Addax nasomaculatus Addax ou antilope à nez tacheté réintroduit
Oryx dammah Oryx algazelle, oryx de Libye, oryx blanc, oryx à cou roux ou oryx à cornes réintroduit
Ammotragus lervia mouflon à manchettes, mouflon de Barbarie, Aoudad ou Arui
Alcelaphus buselaphus bubale roux éteint
Ovis orientalis Mouflon occidental introduit sur l'île de Zembra
Bubalus bubalis buffle domestique, buffle d'Asie, buffle d'eau, kérabau ou karbau introduit dans le parc national de l'Ichkeul
Rodentia Hystrix cristata Porc-épic à crête
Meriones libycus Mérione de Libye, mérione libyen ou mérione à queue rouge
Meriones crassus Mérione du désert, gerbille de Jérusalem ou mérione de Sundevall
Meriones shawi Mérione de Shaw ou gerbille de Shaw
Gerbillus campestris Gerbille champêtre, gerbille des champs ou gerbille des rochers
Gerbillus simoni Petite gerbille à queue courte, gerbille de Simon ou gerbille de Kaiser
Gerbillus henleyi Gerbille de Henley ou gerbille pygmée
Gerbillus amoenus Gerbille charmante
Gerbillus tarabuli Gerbille de Libye
Gerbillus latastei Gerbille à pattes poilues ou gerbille de Lataste
Gerbillus gerbillus Petite gerbille du sable, petite gerbille d'Égypte, petite gerbille du Sahara ou simplement Petite gerbille
Gerbillus andersoni Gerbille d'Allenby ou gerbille d'Anderson
Jaculus orientalis Grande gerboise
Jaculus jaculus Gerboise des steppes, gerboise du désert ou gerboise d'Égypte
Pachyuromys duprasi Gerbille à queue grasse, pachyromys à queue en massue, souris à grosse queue ou souris à queue en massue
Psammomys obesus Rat des sables diurne, gros rat du sable ou psammomys obèse
Psammomys vexillaris Rat des sables pâle
Ctenodactylus gundi Goundi de l'Atlas, goundi d'Afrique du Nord ou goundi du Nord
Ctenodactylus vali Goundi du désert ou goundi du Sahara
Rattus rattus Rat noir, rat des greniers ou rat des champs introduit
Rattus norvegicus Rat brun, surmulot ou rat d'égout introduit
Mus musculus domesticus (en) Souris grise, souris domestique ou souris commune commensale d'introduction ancienne
Mus spretus Souris d'Afrique du Nord, souris sauvage ou souris à queue courte
Apodemus sylvaticus Mulot sylvestre, souris de terre, souris des bois, rat-mulot, rat sauteur, rat sauteur d'Islande, mulot ordinaire, mulot gris ou souris sylvestre introduction ancienne en Afrique du Nord
Lemniscomys barbarus Rat rayé, rat rayé de barbarie ou souris rayée africaine
Eliomys munbyanus (en) Lérot du Maghreb
Lagomorpha Lepus capensis Lièvre du Cap
Oryctolagus cuniculus Lapin de garenne, lapin commun, lapin des bois, lapin ordinaire, lapin sauvage, lapin vulgaire ou lapin européen introduit sur l'île de Zembra
Primates Macaca sylvanus Macaque berbère ou magot éteint

Notes et références

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  1. « Loi no 68-4 du 8 mars 1968, relative à la protection des phoques dans les eaux territoriales tunisiennes », Journal officiel de la République tunisienne, no 11,‎ 8-12 mars 1968, p. 249 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).
  2. (en) Simon A. Black, Amina Fellous et Nobuyuki Yamaguchi, « Examining the extinction of the Barbary lion and its implications for felid conservation », PLOS One, vol. 8, no 4,‎ , e60174 (ISSN 1932-6203, lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b (en) Burhan M. Gharaibeh, Systematics, distribution, and zoogeography of mammals of Tunisia, Lubbock, Université Texas Tech, , 354 p. (lire en ligne).
  4. a et b (en) George B.J. Busby, Dada Gottelli (en), Tim Wacher, Laurie Marker (en), Farid Belbachir, Koen De Smet, Amel Belbachir-Bazi, Amina Fellous, Mohamed Belghoul et Sarah M. Durant, « Genetic analysis of scat reveals leopard Panthera pardus and cheetah Acinonyx jubatus in southern Algeria », Oryx, vol. 43, no 3,‎ , p. 412-415 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Stéphane Aulagnier, Abdellatif Bayed, Fabrice Cuzin et Michel Thévenot, « Mammifères du Maroc : extinctions et régressions au cours du XXe siècle », Travaux de l'Institut scientifique. Série générale, no 8,‎ , p. 53-67 (ISSN 1114-9256, lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) David M. Taub, « A brief historical account of the recent decline in geographic distribution of the Barbary macaque in North Africa », dans The Barbary Macaque: A Case Study in Conservation, New York, Plenum Press, (ISBN 978-1461327851), p. 135–164.
  7. (en) Carlos Gutiérrez Expósito, José Luis Copete, Pierre-André Crochet, Abdeljebbar Qninba et Héctor Garrido, « History, status and distribution of Andalusian Buttonquail in the WP », Dutch Birding, vol. 33,‎ , p. 75-93 (ISSN 0167-2878).
  8. (en) José C. Brito, Fernando Martínez-Freiría, Pablo Sierra, Neftalí Sillero et Pedro Tarroso, « Crocodiles in the Sahara Desert: An Update of Distribution, Habitats and Population Status for Conservation Planning in Mauritania », PLOS One, vol. 6, no 2,‎ , e14734 (ISSN 1932-6203, lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Klaas de Smet, « Status of the Nile crocodile in the Sahara desert », Hydrobiologia (en), no 391,‎ , p. 81-86 (ISSN 0018-8158).
  10. (en) Référence UICN : espèce Leptailurus serval (Schreber, 1776).
  11. Slaheddine Bel Hadj Kacem, Hans-Peter Müller et Henning Wiesner (de), Gestion de la faune sauvage et des parcs nationaux en Tunisie : réintroduction, gestion et aménagement, Eschborn, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, , p. 129-153.
  12. (en) Teresa Abaigar, Mar Cano, Gerardo Espeso et Jael Ortiz, « Introduction of Mhorr gazelle Gazella dama mhorr in Bou‐Hedma National Park, Tunisia », International Zoo Yearbook, vol. 35, no 1,‎ , p. 311-316 (ISSN 0074-9664).
  13. (en) Alessandra Sicilia, Federico Marrone, Roberto Sindaco, Souad Turki et Marco Arculeo, « Contribution to the knowledge of Tunisian amphibians: notes on distribution, habitat features and breeding phenology », Herpetology Notes, vol. 2,‎ , p. 107-132 (ISSN 2071-5773).
  14. (en) Sergé Bogaerts, David Donaire-Barroso, Frank Pasmans, Salvador Carranza et Wolfgang Böhme, « Do North African Fire Salamanders, Salamandra algira, occur in Tunisia? », Herpetology Notes, vol. 6,‎ , p. 301-306 (ISSN 2071-5773).
  15. (en) Christophe Dufresnes, Menad Beddek, Dmitriy Skorinov, Luca Fumagalli, Nicolas Perrin, Pierre-André Crochet et Spartak N. Litvinchuk, « Diversification and speciation in tree frogs from the Maghreb (Hyla meridionalis sensu lato), with description of a new African endemic », Molecular Phylogenetics and Evolution, no 134,‎ , p. 291-299 (ISSN 1055-7903).
  16. Saïd Nouira, Charles Pierre Blanc, Pierre-André Crochet, Thierry Frétey, Philippe Geniez, Ivan Ineich, Jean-Christophe de Massary, Annemarie Ohler, Wided Tlili et Jean Lescure, « Nouvelle liste taxinomique de l’herpétofaune de Tunisie », Bulletin de la Société herpétologique de France, vol. 180,‎ , p. 5-26 (ISSN 0754-9962, lire en ligne, consulté le ).
  17. (en) Margarita Metallinou, Edwin Nicholas Arnold, Pierre-André Crochet, Philippe Geniez, José Carlos Brito, Petros Lymberakis, Sherif Baha El Din, Roberto Sindaco, Michael Robinson et Salvador Carranza, « Conquering the Sahara and Arabian deserts: systematics and biogeography of Stenodactylus geckos (Reptilia: Gekkonidae) », BMC Evolutionary Biology (en), vol. 12, no 258,‎ (ISSN 1471-2148, DOI 10.1186/1471-2148-12-258).
  18. (en) Philipp Wagner et Thomas M. Wilms, « A crowned devil: new species of Cerastes Laurenti, 1768 (Ophidia, Viperidae) from Tunisia, with two nomenclatural comments », Bonn Zoological Bulletin (en), vol. 57, no 2,‎ , p. 297-306.
  19. (en) David L. Harrison, « Observations on some rodents from Tunisia, with the description of a new gerbil (Gerbillinae : Rodentia) », Mammalia, vol. 31, no 3,‎ , p. 381-389.
  20. J. Bernard, « Clef de détermination des rongeurs de Tunisie », Archives de l'Institut Pasteur de Tunis, no 47,‎ , p. 265-307 (ISSN 0020-2509).
  21. (en) David Happold (en), « Gerbillus simoni », dans Mammals of Africa, vol. III : Rodents, Hares and Rabbits, Londres, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1408122532, lire en ligne), p. 328-329.

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