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Filomena Embalo

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Filomena Embalo
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités

Filomena Araújo Embaló, née en 1956 à Luanda en Angola, est une diplomate et écrivaine bissau-guinéenne d'origine angolaise, et d'expression portugaise.

En tant qu'écrivaine, elle est la première femme en Guinée-Bissau à publier un roman. Elle publie aussi des nouvelles et de la poésie. Elle est par ailleurs militante pour les droits des femmes.

Jeunesse, formation

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Filomena Embaló naît à Luanda, la capitale de l'Angola, en 1956. Elle est la fille de parents originaires des îles du Cap-Vert[1]. Elle déménage en Guinée-Bissau lorsqu'elle est jeune adulte, en 1975, et elle y est naturalisée[2].

Elle arrive dans ce pays au moment de l'indépendance de la jeune république de Guinée-Bissau, qui façonne une partie de l'identité de Filomena Embaló[3]. Elle part cependant en France étudier les sciences économiques à l'Université de Reims[1]. Elle est titulaire d'un doctorat[3].

Carrière littéraire

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La Guerre civile de Guinée-Bissau en 1998 et 1999 plonge Filomena Embaló dans une crise d'identité[1]. Elle explore cette crise existentielle dans le premier roman qu'elle écrit, Tiara (« Tiare »), qui est publié en 1999[4]. Premier roman publié par une Bissau-Guinéenne, Tiara traite des retombées du colonialisme dans un pays africain fictif[5]. Il est publié au Mozambique par l'Instituto Camões[4],[1].

Filomena Embaló écrit ses œuvres en portugais[5]. Après son roman, elle publie ensuite un recueil de nouvelles, Carta aberta (« Lettre ouverte »), en 2005[2]. Elle s'adonne aussi à la poésie et écrit un recueil de poèmes, Coração cativo (« Cœur captif »), qui est publié en 2008[6].

Elle écrit également divers articles et contributions dans les magazines et les revues sur l'économie, ainsi que dans les revues littéraires bissau-guinéennes[3].

Militantisme

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Filomena Embaló est par ailleurs une militante très active pour les droits des femmes en Guinée-Bissau[5]. Elle travaille professionnellement comme diplomate fonctionnaire de l'État, dans le pays même et à l'étranger[1],[7]. Elle travaille ensuite dans des ONG[6], dont l'Union latine avant sa dissolution en 2012[8].

  • Tiara, Instituto Camões, coll. « Colecção Lusófona », (ISBN 978-972-566-200-7).
  • Carta aberta (recueil de nouvelles), 2005.
  • Coração cativo (recueil de poésie), 2008.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Filomena Embaló » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d et e « Projecto Guiné-Bissau: Contributo – 6 Anos ao Serviço da Guiné-Bissau e dos Guineenses ! », www.didinho.org (consulté le ).
  2. a et b « bookshy: #100AfricanWomenWriters: 7. Filomena Embaló », bookshy (consulté le ).
  3. a b et c « Parabéns Filomena Embaló », www.didinho.org (consulté le ).
  4. a et b de Almeida Nascimento, « Despoilments of war, traces of identity: dilemmas of the African Literature of Portuguese Expression through Tiara's voice », Muitas Vozes, vol. 1,1,‎ , p. 29–47 (DOI 10.5212/MuitasVozes.v.1i1.0002, S2CID 161412902, lire en ligne [archive du ])
  5. a b et c Frascina, « Gendering the Nation: Women, Men and Fiction in Guinea-Bissau », University of Birmingham,‎ (lire en ligne).
  6. a et b « Filomena Embaló », www.didinho.org (consulté le ).
  7. « Filomena Embaló », sur www.themodernnovel.org, The Modern Novel (consulté le ).
  8. « Identidade e ruptura na obra da escritora Filomena Embaló », www.archivioradiovaticana.va, Radio Vaticano, (consulté le )

Liens externes

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