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Forces armées qatariennes

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Forces armées qatariennes
القوات المسلحة القطرية
Image illustrative de l’article Forces armées qatariennes
Branches Forces terrestres qatariennes
Qatar Air Force
Marine du Qatar
Commandement
Emir Tamim ben Hamad Al Thani
Ministre de la Défense Khaled ben Mohammed Al Attiyah
Chef d'etat-major Salem ben Hamad Al Nabit
Main-d'œuvre
Âges militaires 18 ans
Disponibles au service militaire 390 000 hommes
Actifs 66 550 hommes
Réservistes 15 000
Budgets
Budget 1,930 milliards de dollars (2015)
Pourcentage du PNB 2,5 % (2016)
Industrie
Fournisseurs nationaux Barzan Holdings
Fournisseurs étrangers Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Suisse Suisse
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau de la Belgique Belgique

Les Forces armées qatariennes ou Forces armées qataries sont les forces militaires du Qatar.

Hormis les officiers supérieurs, la presque totalité des forcées armées qatariennes sont composées de soldats étrangers[1].

Dassault Mirage F1 qatari durant la guerre du Golfe de 1991.

Le Qatar fait partie du Conseil de coopération du Golfe mais a de très mauvaises relations avec l'Arabie saoudite. Il dispose de traité de coopération ainsi qu'un accord de défense avec la France depuis 1994[2], d'accord de coopération avec le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces derniers y ont installé un important quartier-général du United States Central Command depuis 2002[3], celui-ci étant depuis 2009 dans la base aérienne d'Al Oudeid. En 2017, la Turquie dispose d'un contingent sur place[4].

Le Qatar possède une base en Érythrée.

Les principales forces aériennes sont basées à l'aéroport international de Doha.

Défilé lors de la fête nationale qatari le 18 décembre 2013.
McDonnell Douglas C-17 Globemaster III de l'armée de l'air qatari.

Le Qatar a joué un rôle dans la guerre du Golfe notamment à la bataille de Khafji (1991).

De juin 2010 à la crise diplomatique de 2017, elle disposait d'un contingent d'interposition de 450 hommes à la frontière entre Djibouti et l'Érythrée[5].

Le Qatar a participé à la mise en place de la zone d'interdiction aérienne lors de l'intervention militaire de 2011 en Libye.

En novembre 2013, un projet de loi rendant la conscription obligatoire pour les hommes, d'une durée limitée à trois mois pour les diplômés, quatre pour les autres, est dévoilé[6].

Le , la France signe un contrat avec le Qatar pour l'acquisition de 24 avions de combat Dassault Rafale[7],[8].

Le , à l'occasion de la visite du président Emmanuel Macron, le Qatar lève l'option d'acquisition de 12 avions supplémentaires, portant le total commandé depuis 2015 à 36 appareils, et pose une nouvelle option sur 36 autres[9]. Avec l'achat de 36 (nombre non confirmé) F-15QA (pour Qatar Advanced) avant l’été et de 24 Eurofighter en octobre 2017, cela fait 3 types différents d'avions de combat commandés en deux ans à des nations différentes[10].

Début avril 2018, il est annoncé que les femmes peuvent effectuer le service militaire[11].

Les importations d'armes au Qatar ont augmenté de 166 % entre 2013 et 2017 en comparaison de la période 2008-2012[1];

Armée de terre

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Les Forces terrestres qatariennes disposent, en 2017, de 8 500 hommes, centrés autour d'une brigade blindée. Elle dispose d'une cinquantaine de chars de combat, de 300 véhicules blindés, 91 pièces d'artillerie de divers calibres[4] et depuis 2017 de missiles balistiques à courte portée chinois[12].

Véhicules blindés et artillerie

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Colonne d'AMX-10 RC en 2013.

Armement individuel

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Force aérienne

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En 2017, l'aviation de combat qatari est relativement réduite avec 12 Mirage 2000 et 6 Alpha Jet en service à cette date[4]. Des commandes pour accroître considérablement sa puissance ont eu lieu.

Marine qatarienne

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Notes et références

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  1. a et b Angélique Mounier-Kuhn, « Sous blocus, la presqu’île du Qatar prend le large », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Relations bilatérales », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
  3. (en) Reuters, « THREATS AND RESPONSES; U.S. and Qatar Sign Pact to Update Bases », The New York Times, .
  4. a b c d et e (en) Robert Beckhusen, « The Qatari Military Is Terribly Outgunned », sur warisboring.com, (consulté le ).
  5. « Le Qatar retire ses troupes de la frontière entre l’Érythrée et Djibouti », sur Radio France internationale, (consulté le ).
  6. Marc Cher-Leparrain, « Deux monarchies du Golfe instaurent un service militaire obligatoire », sur Orient XXL, (consulté le )
  7. « Dassault Rafale : le contrat est signé au Qatar », sur Air Cosmos,
  8. « François Hollande au Qatar pour la signature de la vente de 24 Rafale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Monde, .
  9. D. L. avec AFP, « Le Qatar commande 12 Rafale supplémentaires », sur bfmbusiness.bfmtv.com, .
  10. Frédéric Lert, « Que peut faire le Qatar de ses 84 Rafale, F-15 et Eurofighter ? », sur aerobuzz.fr, (consulté le ).
  11. M. F. avec AFP, « Le Qatar autorise les femmes à effectuer le service militaire », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  12. Henri Kenhmann, « Le Qatar se dote du missile balistique chinois BP-12A », sur /www.eastpendulum.com, (consulté le ).
  13. Michel Cabirol, « Armement : le char Leclerc mis KO au Qatar par le Leopard de Krauss-Maffei », sur La Tribune, (consulté le ).
  14. (en) « AMX-10RC », sur army-guide.com (consulté le ).
  15. « Le Qatar signe un contrat pour l'achat de 24 Eurofighter Typhoon », sur defens-aero.com, (consulté le ).
  16. (en) Leigh Giangreco, « State Department approves Kuwait and Qatar fighter jet sales », sur flightglobal.com, (consulté le ).