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Franz Rademacher

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Franz Rademacher
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Fonction
Ambassadeur
Biographie
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Condamné pour

Franz Rademacher (né le et mort le ) est un diplomate et un haut fonctionnaire allemand sous le Troisième Reich. Il est à l'origine du plan Madagascar pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il fait des études de droit à Rostock et à Munich et devient juriste en 1932. Il entre au parti nazi en 1933 puis dans la SA. En 1937, il entre au ministère des affaires étrangères et devient diplomate à l'ambassade d'Allemagne à Montevideo en Uruguay jusqu'en 1940. Il revient à Berlin où il est nommé chef du service des affaires juives au ministère des Affaires étrangères le « referat D III » ou Judenreferat. Début juin 1940, il adresse un mémorandum à Martin Luther son supérieur hiérarchique dans lequel il aborde la question juive en suggérant de la « trancher conformément aux buts de guerre allemands »[1] puis propose à Ribbentrop trois options, la première chasser tous les Juifs d'Europe, la deuxième déporter les juifs d'Europe occidentale à Madagascar[2] et garder les Juifs d'Europe centrale comme moyen de pression sur les Juifs américains, la troisième édifier un foyer national juif en Palestine[3]. En octobre 1941, il participe à la décision de créer le camp de concentration de Sajmište (Semlin) près de Belgrade[4].

En 1952, il est condamné par la justice allemande pour complicité du meurtre de plus de 1300 juifs. Il s'exile en Syrie et prend le pseudonyme de Rosé Tomello[5].

Notes et références

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  1. Christopher Browning (trad. de l'anglais par Jacqueline Carnaud et Bernard Frumer), Les origines de la solution finale : l'évolution de la politique antijuive des nazis, septembre 1939-mars 1942, Paris, Les Belles Lettres Ed. du Seuil, coll. « Histoire », , 631 p. (ISBN 978-2-7578-0970-9, OCLC 937777483).
  2. Il affirma, pour l'option Madagascar, s'être inspiré d'Henry Hamilton Beamish un fasciste anglais qui avait rencontré Hitler en 1923 in Florent Brayard, La Solution finale de la question juive : la technique, le temps et les catégories de la décision, Paris, Le Grand livre du mois, , 650 p. (ISBN 978-2-7028-9883-3, OCLC 469789448), p. 227.
  3. Édouard Husson (préf. Ian Kershaw, postface Jean-Paul Bled), Heydrich et la solution finale, Paris, Perrin, coll. « Tempus, » (no 422), , 751 p. (ISBN 978-2-262-02719-3, OCLC 880822191).
  4. Raul Hilberg la destruction des Juifs d'Europe éd. Fayard coll. Folio/Histoire 1991 p. 597 (ISBN 2-07-032710-8).
  5. Géraldine Schwarz, « Les nazis ne meurent jamais », sur Le Monde, (consulté le ), p. 12.