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Hanns Johst

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Hanns Johst
Hanns Johst en 1933.
Biographie
Naissance
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Seerhausen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
RuhpoldingVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de
Grade militaire
Gruppenführer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinction

Hanns Johst (né le à Seerhausen à côté de Riesa en royaume de Saxe, mort le à Ruhpolding dans les Alpes bavaroises) est un écrivain, dramaturge et une personnalité nazie. Signataire en 1933 de la Gelöbnis treuester Gefolgschaft, sorte de déclaration d'allégeance à Adolf Hitler, il est à partir de 1935 le président de la Reichsschrifttumskammer (Chambre de la littérature du Reich) et de la Deutsche Akademie für Dichtung (académie de poésie) sous le Troisième Reich. Il est également officier de la SS et figure sur la Sonderliste de la Gottbegnadeten-Liste. Arrêté à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est condamné à trois ans et demi de prison[réf. nécessaire].

« Schlageter »

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Johst écrit en 1933 une pièce intitulée Schlageter (de), expression de l'idéologie nazie et jouée lors de l'anniversaire d'Adolf Hitler pour célébrer l'arrivée au pouvoir des nazis. Il s'agit d'une hagiographie héroïque du martyr « pré-nazi » Albert Leo Schlageter (1894-1923). La phrase « quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver », souvent prêtée à des dirigeants nazis, vient de cette pièce. Mais la phrase originale est un peu différente : « Wenn ich Kultur höre… entsichere ich meinen Browning ! ». « Quand j'entends parler de culture… je relâche la sécurité de mon Browning ! » (acte 1, scène 1). Elle est dite par un personnage de la pièce, dans une conversation avec le jeune Schlageter. Dans cette scène, Schlageter et son camarade de temps de guerre Friedrich Thiemann étudient pour préparer un examen d'université mais commencent à se disputer sur la question de savoir si cela vaut la peine de faire cela alors que la nation n'est pas libre. Thiemann affirme qu'il préfèrerait se battre plutôt que d'étudier[réf. nécessaire].

Notes et références

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Liens externes

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Crédit d'auteurs

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