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Hindelbank

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Hindelbank
Hindelbank
Rue du village de Hindelbank
Blason de Hindelbank
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Berne Berne
Arrondissement administratif Emmental
Localité(s) Mötschwil, Wiler, Schnarz et Haselberg
Communes limitrophes Bäriswil, Mattstetten, Münchringen, Kernenried, Lyssach, Mötschwil, Krauchthal
NPA 3324
No OFS 0409
Démographie
Population
permanente
2 806 hab. (31 décembre 2022)
Densité 289 hab./km2
Langue Allemand
Géographie
Coordonnées 47° 02′ 40″ nord, 7° 32′ 25″ est
Altitude 520 m
Superficie 9,7 km2
Localisation
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Hindelbank
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Hindelbank
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Hindelbank
Liens
Site web www.hindelbank.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Hindelbank est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif de l'Emmental.

La plus ancienne occurrence du toponyme, Hindelwanch, date de 1261. Il connaît par la suite plusieurs variations : Hundelwanc (1275), Hundilwanch (1295), Hundelwang (1328) et Hindelbank (1401). Le suffixe -bank desendrait du vieux haut-allemand wang (prairie) et le préfixe Hindel- du vieux haut-allemand hintila (biche). C'est cette interprétation qui a été retenue pour la conception des armoiries en 1910[3]. Une autre interprétation moins convaincante[4] fait dériver le préfixe du nom Hundilo.

Hindelbank signifie donc la prairie où paissent des biches (ou éventuellement la prairie de Hundilo).

Héraldique

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D'azur, une biche d'argent aux aguets posée sur une terrasse d'or[5] (trad.)

Les armoiries ont été conçues tardivement, en 1910[3].

Géographie

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Hindelbank se trouve à 6 km à l'ouest de Berthoud et à 12 km au nord-est de Berne à vol d'oiseau, à 519 m d'altitude.

Le village-rue s'étend dans un paysage légèrement vallonné, à l'extrémité sud de la plaine alluviale de l'Emme, au pied de la colline de molasse du haut Plateau suisse.

Photo aérienne prise par Walter Mittelholzer (1922)

Le territoire de la commune, dont le relief a été façonné par le glacier du Rhône lors de l'ère glaciaire, s'étend sur 6,7 km2 (9,8 km2 depuis la fusion avec Mötschwil en 2021[3]). Il est brièvement bordé au nord par le cours canalisé de l'Urtenen, à l'ouest et au nord par l'autoroute A1 et par la ligne ferroviaire Berne-Olten. Au sud-est s'étend la fôret de Chräiholz, sur une légère pente, puis les premières collines boisées des collines de molasse : le Schnarz tout au sud (627 m) et le Haselberg au sud-est (645 m), qui constitue le point culminant de la commune. La réserve naturelle de Heidmoos dans la forêt de Hurstwald, tout au nord, fait aussi partie du territoire de la commune.

En 2004, la commune comptait 60,6 % de surfaces agricoles, 22,4 % de surfaces boisées, 16,4 % de surfaces d'habitat et d'infrastructures et 0,6 % de surfaces improductives[6].

De nouveaux quartiers d'habitation étendus, le hameau de Wiler (530 m), situé dans le vallon entre les collines de Schnarz et de Haselberg et abritant l'établissement pénitentiaire de Hindelbank, une prison pour femmes, et des fermes isolées font également partie du territoire de la commune, de même que la localité de Mötschwil depuis le .

Les communes limitrophes sont Kernenried, Lyssach, Krauchthal, Bäriswil, Mattstetten et de Jegenstorf.

Démographie

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Hindeklbank compte 2 562 habitants (état le 1er janvier 2021)[7], ce qui la classe parmi les communes moyennement peuplées du canton de Berne.

La population a légèrement augmenté au cours de la première moitié du XXe siècle. Sa croissance s'est fortement accélérée à partir des années 1960, la population affichant une hausse de quasiment 50 % entre 1960 et 1980 et de plus de 40 % entre 1980 et 2020[8].

En 2018, la commune comptait 13,3 % d'étrangers[6].

En 2000[N 1], 92,9 % de la population indiquait l'allemand comme langue principale, 1,2 % le français et 0,9 % le portugais.

Le taux de chômage s'élevait en moyenne à 1,9 % sur l'année 2020[9] et 3,6 % des résidents bénéficiaient de l'aide sociale en 2018[6].

Hindelbank est gouvernée par une Assemblée communale (Gemeindeversammlung) et un Conseil communal (Gemeinderat) de 7 membres (résultat des élections tacites de novembre 2020: 5 UDC et 2 PS[10]).

Lors de l'élection de 2019 au Conseil national, l'UDC a obtenu 35,9 % des voix, le PS 13,1 %, le PBD 12,4 %, les Vert'libéraux 9,3 %, les Verts 8,3 %, le PLR 7,3 %, le PEV 5,1 %, l'UDF 2,5 % et le PDC 1,8 %[6].

Jusqu'au début du XXe siècle, Hindelbank est un village largement agricole. La création d'une fabrique de levure en 1888 marque un début d'industrialisation, suivie par celles d'une biscuiterie et d'une blanchisserie. Aujourd'hui (état au 31 décembre 2017), la commune compte 923 emplois : 4,8 % de la population active travaille encore dans le secteur primaire (cultures et élevage), 16,6 % des actifs travaillent dans le secteur secondaire (industrie), tandis que le secteur tertiaire (services) rassemble plus de 78 % de la main-d’œuvre[6].

Outre les entreprises précitées, Hindelbank accueille des PME des secteurs de la construction, du textile, des machines, des transports, ainsi que des ateliers mécaniques et une usine de gravier et de béton. Elle compte également une école secondaire. Ces dernières décennies, avec la création de grands quartiers à l'extrémité est du village, Hindelbank est devenu une commune résidentielle. De nombreux résidents actifs sont aussi des pendulaires qui travaillent principalement dans les agglomérations de Berthoud et de Berne.

La commune est bien reliée au système de transports. Elle jouxte la route principale reliant Berne à Zurich, elle-même reliée à Berthoud. L'accès le plus proche à l'autoroute A1 (Berne-Zurich) est à environ 5 km du centre du village. La mise en service de la ligne ferroviaire entre Herzogenbuchsee et Berne le dote Hindelbank d'une gare. Sur le plan local, la ligne de bus 451 exploitée par CarPostal relie Hindelbank à Krauchthal et Bolligen.

Gravure de l'église et du presbytère

Le site de Hindelbank a été fréquenté par les hommes dès le néolithique[11]. Des traces d'habitations romaines existent également sur la partie ouest du territoire communal[11].

Au Moyen Âge, le village constitue une seigneurie indépendante placée sous la suzeraineté des comtes de Kybourg. Un château-fort, aujourd'hui entièrement disparu, s'élevait d'ailleurs à Wiler durant la première moitié du XVe s[11]. Appartenant d'abord à la famille bernoise Münzer, la seigneurerie passe entre de nombreuses mains avant de revenir en 1721 à Jérôme d'Erlach (de). À cette époque, la seigneurerie de Bäriswil est incorporée à celle de Hindelbank.

Sous les Bernois (depuis 1406), le village dépendait de la juridiction de Zollikofen. Après la chute de l'Ancien Régime (1798), Hindelbank dépendit du district de Berthoud pendant la République helvétique, puis du bailliage de Berthoud à partir de 1803 (date de l'Acte de Médiation), lequel devint un district administratif avec la nouvelle constitution de 1831.

Une école est attestée dès 1662. De 1839 à 1918, la cure abrite l'école normale cantonale pour institutrices et maîtresses de couture. L'école secondaire ouvre en 1903.

En 1866, les autorités bernoises instaurent une charité pour femmes dans le château[12]. L'institution devient par la suite un établissement de travaux forcés puis un établissement pénitentiaire pour femmes à partir de 1896.

En 1911, un incendie détruit intégralement l'église du village. Elle est reconstruite suivant les plans de Karl Indermühle les années suivantes[11].

Liens externes

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Notes et références

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  1. Depuis l'année 2000, le recensement fédéral se fait par échantillonnage, de sorte qu'on ne dispose plus de données par commune pour les langues.

Références

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  1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a b c et d « Gemeinde Hindelbank - Geschichte », sur www.hindelbank.ch (consulté le )
  4. « toponymes.ch - Recherche », sur search.toponymes.ch (consulté le )
  5. « hindelbank | Berner Zeitung », sur amp.bernerzeitung.ch (consulté le )
  6. a b c d et e (de) Bundesamt für Statistik, « Gemeinden », sur www.bfs.admin.ch (consulté le )
  7. « Gemeinde Hindelbank - In Kürze », sur www.hindelbank.ch (consulté le )
  8. « État et structure de la population (Finances) Direction des finances - Canton de Berne », sur www.fin.be.ch (consulté le )
  9. « Arbeitslosigkeit (Wirtschaft) Wirtschafts-, Energie- und Umweltdirektion - Kanton Bern », sur www.vol.be.ch (consulté le )
  10. « Gemeinde Hindelbank - Gemeindeurnenwahlen für die Amtsdauer 2021 – 2024 / Stille Wahl », sur www.hindelbank.ch (consulté le )
  11. a b c et d Anne-Marie Dubler (trad. Arthur Bissegger), Dictionnaire historique de la Suisse, Berne, , Hindelbank
  12. « Historique (Exécution judiciaire) Direction de la sécurité - Canton de Berne », sur www.pom.be.ch (consulté le )
  13. (de) Edith Loosli-Bussard, « Der Stil bleibt, aber ansonsten wird vieles neu an und in der Kirche Hindelbank », Fraubrunner Anzeiger,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF])
  14. Musée historique de Bâle, « Sculptures - Monument funéraire de Maria Magdalena Langhans, copie de la pierre tombale de l'église paroissiale de Hindelbank près de Berne », sur www.hmb.ch (consulté le )

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