Aller au contenu

Jérôme de la Mère de Dieu

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jérôme de la Mère de Dieu
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Autres informations
Ordres religieux

Jérôme de la Mère de Dieu (1590-1661) est un carme déchaux espagnol, militaire converti en Flandre, et auteur d'ouvrages dans sa langue maternelle. Il ne doit pas être confondu avec Jérôme-Gratien de la Mère de Dieu (1545-1614).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jérôme de la Mère de Dieu est né à Saragosse (Espagne) vers 1590. Ayant opté pour la carrière des armes, il ne tarde pas à mener une vie de désordres, mais se convertit en 1613, alors qu'il se trouve dans les Pays-Bas méridionaux. Admis dans la province flandro-belge des carmes déchaussés, en qualité de frère lai, il y devient un sujet d'édification pour tous ceux qui le rencontrent, particulièrement, note Jean-Noël Paquot, « par une certaine candeur, que l'esprit militaire lui avoit inspirée, et que l'esprit de religion sanctifia ». Il décède à Anvers en 1621[1].

Postérité[modifier | modifier le code]

L'itinéraire de Jérôme précède d'une génération celui, plus fameux, de son confrère français Laurent de la Résurrection (1614-1691), mystique du couvent parisien de la rue de Vaugirard. Le carme espagnol a rédigé un récit de sa conversion, et celui-ci a été inséré dans une œuvre de Michel-Baptiste de Lanuza. Sa contribution au domaine des lettres hispaniques ne s'arrête pas là, puisqu'il a également édité une anthologie poétique et composé un ouvrage de spiritualité mariale[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Bouquet de Fleurs, contenant des Poésies espagnoles, recueillies des meilleurs Poètes, Anvers, 1629.
  • Entretiens Angéliques entre la Sainte Vierge et un Pécheur, Anvers, 1634.
  • Relation de sa miraculeuse conversion, in M.-B. de Lanza, Vie d'Isabelle de Saint-Dominique, p. 28.

Études[modifier | modifier le code]

  • J.-N. Paquot, « Jérôme de la Mère de Dieu », Mémoires pour servir l'histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas, de la principauté de Liège, et de quelques contrées voisines, Louvain, Imprimerie Académique, t. III,‎ , p. 47, col. 2 - p. 48, col. 1 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Paquot 1770, p. 47, col. 2.
  2. Paquot 1770, p. 48, col. 1.