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Jacqueline Salmon

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Jacqueline Salmon
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (81 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activité
Autres informations
Distinction

Jacqueline Salmon, née le [1] à Lyon est une photographe française. Elle vit à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir fait des études d'histoire, d'arts plastiques et d'architecture, elle réalise depuis 1981 une œuvre photographique dont le principal sujet est l'étude des rapports entre philosophie, histoire de l'art et architecture.

Actuellement, elle est représentée par la Galerie Éric Dupont.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Travaux (sélection)[modifier | modifier le code]

  • 1989 : Traboule blues, un parcours-promenade à l'occasion du à Lyon, avant-première de la Fête des lumières.
  • 1993-1996 : Clairvaux, punir, surveiller, pardonner et vivre : sur l'abbaye de saint Bernard transformée en prison, devenue centrale pénitentiaire de haute sécurité.
  • Entre centre et absence : série de portraits en diptyque sur la règle du Musée imaginaire de Malraux.
  • 1996 : Donateurs. Œuvre réalisée dans le cadre du 1 % à la construction, au palais de justice de Melun. Autrefois, les notables fortunés étaient représentés sur la peinture des lieux qu'ils avaient financés. Aujourd’hui, tous les contribuables sont les donateurs des lieux construits par l'État. Toutes origines culturelles et milieux sociaux confondus, une centaine de portraits incrustés dans les photographies du chantier forment une « fresque » entourant la salle des pas perdus du palais de justice[2].
  • 1996-1998 : Chambres précaires, photographies des lieux du SAMU social de la ville de Paris.
  • 2001-2002 : Le hangar, photographies du camp de Sangatte Croix-Rouge : Sangatte. Prises de vue : mai-. Exposée pour la première fois à la galerie du Dôme de l'Université d'Artois, (Arras), à l'initiative de l'association Destin Sensible et de la maison de l'art de Sallaumines[3]. Exposée depuis à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, cette série frappe d’emblée par l’absence des personnes[4],[5].
  • 2005-2008 : Zone déchets nucléaires. Sur le retraitement à la Hague, l'enfouissement dans l'Aube, la déconstruction de Superphénix à Creys-Malville.
  • 2009 : La prison. Projet et acquisition du musée Carnavalet sur les prisons de Paris[6]
  • 2010 : Le temps qu'il fait / le temps qu'il est ; résidence à la Maison des Arts d’Évreux, cartes des vents, écriture du temps et essais géopolitique.
  • 2012 :
    • Trois variations sur l'horizon et sur le temps, trois triptyques vidéo, commande sur le paysage du conseil général d'Eure-et-Loir.
    • Litanies pour Ronchamp sur une composition de Gilbert Amy.
  • 2013-2023 : Nuage - cartes des vents.
  • 2014 : Aniane de l'oubli à la mémoire, sur les traces d'une ancienne maison de redressement longtemps qualifiée de bagne pour enfants.
  • 2017 : Aniane de l’abandon à la revanche, La Fenêtre, Montpellier.
  • 2014-2015 : 42,84 Km2 sous le ciel, résidence à l'hôtel des Arts à Toulon, une interprétation de la ville de ses habitants et de sa mémoire[7].
  • 2014-2018 : Un soleil déjà oblique, variation sur 40 poèmes de Misuzu Kaneko.
  • 2016 : Du vent, du ciel, et de la mer.
  • 2017-2019 :
    • La Bibliothèque abîme et miroir.
    • Le silo totem et racine.
  • 2017-2023 : Le Point Aveugle. Perizoniums études et variations.
  • 2021 : résidence à la Bibliothèque municipale de Lyon[8],[9].
  • 2023 : Eves — Herbier.

Livres de photographies (sélection)[modifier | modifier le code]

  • Primatiale Saint-Jean, Lyon. Le temps d'un échafaudage, texte de Jean-Jacques Romagnoli, Lyon, La Manufacture, 1985.
  • Les pentes de la Croix-Rousse. images, image, Lyon, SERL [Société d'équipement du Rhône et de Lyon] coll. « Projets pour la cité », 1990, 40 p.
  • Calligraphie : variations photographiques sur une sculpture de Christophe Loyer, Paris, Deux Temps Tierce, 1991, 16 p.
  • La Vie entre chien et loup : Hôpital Lariboisière, Paris, le service de réanimation postopératoire et traumatologique, texte de Christine Bergé, Paris, Robert Jauze, coll. « Belle page », 2007, 191 p. (ISBN 978-2-86214-078-0).

Expositions[modifier | modifier le code]

  • -  : Jacqueline Salmon : Clairvaux, Musée des Ursulines, Mâcon[11].
  • -  : Lorraine Fontaine, Jacqueline Salmon, Centre culturel canadien, Paris[12].
  • -  : Jacqueline Salmon : la raison de l'ombre et des nuages, Musée Réattu, Arles[13].
  • -  : Entre centre et absence : Jacqueline Salmon, Passages - Centre d'art contemporain, Troyes
puis : - Stadtgalerie, Saarbruck ; - , Kunsthalle, Erfurt ; - , Städtische Galerie, Erlangen ; - , Musée Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône[14].
  • -  : Chambres précaires, Stadtgalerie, Saarbruck[15].
  •  : Jacqueline Salmon, l'Arsenal, Hôtel des Arts, Toulon[16].
  • -  : Sangatte, le hangar, Galerie de l'ancienne poste, Calais
puis -  : Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, Grenoble [17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Salmon, Jacqueline (1943-....), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
  2. « Donateurs », sur www.jacquelinesalmon.com.
  3. « Sangatte 2001 - Le hangar - Jacqueline Salmon - Camp de réfugiés de la Croix Rouge », sur www.mobilabo.com.
  4. Isabelle Renard, « Zoom sur : Le Hangar, Sangatte, Jacqueline Salmon », sur histoire-immigration.fr (consulté le )
  5. « Le Hangar. Entretien entre Jacqueline Salmon, Jean-Christian Fleury », Ligeia, vol. 1, nos 105-108,‎ , p. 110-119 (lire en ligne Accès limité).
  6. Claire Guillot, « La photo en prison, une liberté contrôlée », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. « Le grand œuvre photographique de Jacqueline Salmon », L'Humanité,‎ (lire en ligne Accès limité).
  8. a et b Thaïva Ouaki, « Exposition 2021. La bibliothèque, abîme et miroir », sur Bibliothèque municipale de Lyon.
  9. Christine Coste 2021.
  10. Éric Dussert, « "Un soleil déjà oblique : Variations sur 40 poèmes de Misuzu Kaneko de Jacqueline Salmon. 2018" [compte-rendu] », Le Matricule des anges, no 200,‎ (lire en ligne Accès limité).
  11. Charles Juliet et Thierry Dumanoir 1995.
  12. Nathalie Daniel-Risacher, « Jacqueline Salmon et Lorraine Fontaine », Espace Sculpture, no 42,‎ , p. 43–44 (lire en ligne Accès libre).
  13. Jean Louis Schefer 1998.
  14. Christine Buci-Glucksmann, Jean-Christian Fleury et Bernd Schulz 2000.
  15. Paul Virilio 2000.
  16. Sophie Biass-Fabiani 2000.
  17. Denis Peschanski 2000.
  18. « Paysages d'Épinal 2004 », sur Musée de l'Image.
  19. Bruno Duborgel 2004.
  20. « Jacqueline Salmon et Robert Hammerstiel », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  21. Jean Luc Cougy, « Jacqueline Salmon, « Détentions 1993-2013 » à La Fenêtre, Montpellier », sur www.enrevenantdelexpo.com.
  22. Armelle Canitrot, « Jacqueline Salmon, photographe poète et philosophe », La Croix,‎ (lire en ligne).
  23. Lina Mistretta, « Jacqueline Salmon, l’âme de Toulon », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  24. « Au Havre, Jacqueline Salmon élève l’art des nuages, du vent et du ciel », sur Radio France internationale, .
  25. « La Bibliothèque abîme et miroir : Jacqueline Salmon », sur L'Œil de la photographie.
  26. « Jacqueline Salmon. le point aveugle. Périzoniums : études et variations », sur Rencontres de la photographie d'Arles.
  27. Christine Coste, « Jacqueline Salmon et l’intimité cachée du Christ », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  28. « Arles 2022. Jacqueline Salmon. Le point aveugle », sur L'Œil de la photographie.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles et études[modifier | modifier le code]

  • Christine Coste, « Jacqueline Salmon - Photographe », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne Accès limité).
  • Bruno Duborgel, Jacqueline Salmon : une image cultivée, Saint-Julien-Molin-Molette, J.-P. Huguet, , 68 p. (ISBN 978-2-35575-200-1).
  • Sylviane Van de Moortele, Jacqueline Salmon, une vie réfléchie, Paris, Loco, coll. « Histoires de photographe » (no 1), , 95 p. (ISBN 978-2-84314-038-9).

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Teri Wehn-Damisch, Jacqueline Salmon, ou l’art d’avancer masquée, documentaire, 54 minutes, 2016.

Catalogues d'exposition[modifier | modifier le code]

  • Sébastien Allard, Jean-Christian Fleury et Guy Le Gaufey, Jacqueline Salmon : le point aveugle. Périzoniums, études et variations (catalogue d'exposition), Milan, Silvana Editoriale, , 313 p. (ISBN 978-88-366-5238-9).
  • Sophie Biass-Fabiani (dir.), Jacqueline Salmon, l'Arsenal (catalogue d'exposition), Toulon, Hôtel des Arts ; Centre méditerranéen d'art ; Conseil général du Var, , 124 p. (ISBN 2-913959-01-6).
  • Christine Buci-Glucksmann, Jean-Christian Fleury et Bernd Schulz, Entre centre et absence (catalogue d'exposition), Paris, Marval, , 141 p. (ISBN 2-86234-295-5).
  • Bruno Duborgel (dir.), Paysages d’Épinal (catalogue d'exposition), Épinal, Musée de l'Image, (ISBN 2-912140-04-8).
  • Jacqueline Salmon, Lyon, Fage, coll. « Paroles d’artiste », 2020, 60 p. (ISBN 978-2-84975-646-1).
  • Charles Juliet et Thierry Dumanoir, Clairvaux (catalogue d'exposition), Paris, Marval, coll. « Pour mémoire », (ISBN 2-86234-200-9).
  • Denis Peschanski (dir.), Sangatte, le hangar (catalogue d'exposition), Paris, Trans Photographic Press, 2002 -pages totales =55 (ISBN 2-913176-19-4).
  • Jean Louis Schefer, La Raison de l'ombre et des nuages (catalogue d'exposition), Arles, Musée Réattu, , 46 p.
  • (fr + de) Paul Virilio (dir.), Chambres précaires (catalogue d'exposition), Heidelberg, Kehrer Verlag, , 79 p. (ISBN 3933257352).

Liens externes[modifier | modifier le code]