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Joseph-Marie Farinole

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Joseph-Marie Farinole
Surnom Le dernier chevalier de Saint-Louis
Naissance
Bastia (Corse)
Décès (à 95 ans)
Bastia (Corse)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
Royaume de France Royaume de France
? Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours) ?
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
FranceDeuxième République (France)
FranceSecond Empire
Arme Infanterie
Grade Commandant
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Campagne de France
Distinctions Légion d'honneur
(Officier)
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Chevalier)
Famille Famille Farinole
Famille de Santini
originaires de Bastia

Joseph-Marie Farinole, « le dernier chevalier de Saint-Louis », né à Bastia le et mort dans cette même ville le [1],[2], est un militaire français.

Joseph-Marie Farinole est le septième enfant de Vincent Farinole, qui fut membre du conseil supérieur de la Corse à la cour royale d'Ajaccio sous Louis XVI, et d'Angélique de Santini. Il était le neveu de Mgr Dominique-Marie de Santini, évêque du Nebbio à partir de 1775 et député des juridictions royales corses pour le compte du clergé. Il naît dans l'une des rares familles corses reconnues comme nobles par la monarchie, peu après la conquête de l'île, au même titre que les Bonaparte ou les Pozzo di Borgo[3].

Joseph-Marie Farinole commence sa longue carrière militaire sous le Premier Empire, puis il est versé dans la légion corse du roi Joachim Murat à Naples.

Il est capitaine au royal Corse du roi de Naples, Joachim Murat quand celui-ci déclare la guerre à la France en 1813. Joseph-Marie refusant de se battre contre ses compatriotes démissionne et rentre en France où il se couvre de gloire.

Versé dans l'armée de la restauration, il continue une carrière commencée sous une république pour traverser le temps. On le retrouve ainsi gouverneur militaire de Bonifacio sous le Second Empire. Il fut le dernier chevalier vivant de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et mourut sous la troisième République.

Il eut un fils et plusieurs filles. Son fils, Vincent-Marie Farinole (1832-1905), fut avocat, journaliste et surtout sénateur de la troisième république qui tentera d'alerter le gouvernement sur la lamentable situation économique de la Corse[4]. Les relations entre le père et le fils ne furent pas toujours au beau fixe, Joseph-Marie reprochant à Vincent-Marie ses opinions républicaines[5].

Joseph-Marie Farinole est par ailleurs le beau-frère du diplomate malheureux de la dépêche d'Ems, Vincent Benedetti[6].

Notes et références

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  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Base Léonore
  3. Ours-Jean Caporossi, les familles nobles de corse, reconnaissance du 17 septembre 1781 pour la famille Farinole de Bastia.
  4. CAPOROSSI, « REPERTOIRE F », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  5. Article de journal du Corse-Matin publié dans les années 1970 et consacré au personnage
  6. Données familiales

Liens externes

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